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5 avril 2011

UN DINER PRESQUE PARFAIT A DIJON ! I

Lundi Charlène, étudiante en journalisme, gauchère, et un dîner spécial vendange : 'Une journée dans les vignes.'

Une simulation pour illustrer son futur boulot. Alors, elle est devant une haie de leyland et commente une prise d'otage live from Moscou, l'ambiance est totale, elle nous transmet l'essentiel, on est sûr qu'elle a envie de faire pipi, tellement elle se trémousse.

Donc, chez papa et maman. Et visite de sa chambre où "On commence par de drapeau américain, évidemment." C'est son rêve....d'y aller.

Les courses. Chez une marchande de vin bio. Elle en profite pour prendre quelques objets de déco. Séquence totalement inutile. Ce n'est uniquement qu'à cause de ma conscience professionnelle que je commente ce passage de l'émission qui non seulement n'apporte  absolument rien à l'élaboration du dîner proprement dit, mais ensuite appauvrit considérablement le temps consacré à la cuisine et s'éparpillant sur des objets de décoration auxquels personne ne va faire attention, et dont on se fout complètement.  

En cuisine.  " La joue de bœuf c'est un morceau difficile à trouver." Tiens, voila autre chose.

" J'ai mis tout ce que je vais avoir besoin ce soir. " En parlant des instruments de cuisine avec un langage, oh putain, plus du tout journalisticosyntaxique.  Je note qu'elle trempe successivement sa cuillère dans le yaourt, puis dans le sucre, elle touille, puis dans la farine tout en remuant à chaque fois dans son saladier. Elle fait donc quatre desserts en simultanée.   

Décoration de table. Nappe taupe de terre vendangée, lorsque le terrain piétiné par tous les travailleurs de la vigne ressemble aux champs de blés coupés, lorsque l'ombre et la lumière descendent sur les prés, lorsque la taupe est grise et que tous les chats sont marrons et que la nappe tombe jusque sur les mallons, qu'elle est belle qu'elle est belle, quand c'est moi qui dis taupe et toi qui dit marron, quand c'est moi qui dis oui et toi qui dis couillon, qu'elle est belle, qu'elle est belle, il faut que nous la dressions. Assiette de présentation noire.  Assiette blanche carrée. Verres mal placés. Bougies, tire-bouchons, corbeille de raisins, des bouchons. Cuillère à gauche. Le menu dessiné par papa et accroché au verre fait un peu gamin. Du pain en forme de grappe et un panier en forme de hotte. Pas de quoi casser trois pattes au tiramisu.  

Des bottes et des k-way, des sécateurs dans l'entrée.  Les parents sont allés au cinéma, la maison est à elle.  

Vincent, gros foulard, avec un cadeau. L'hôtesse trouve ce dernier grand et charismatique. Il faudra m'expliquer cette déduction alors que son invité vient à peine d'entrer, encore un adjectif employé à toutes les sauces et galvaudé. Alice, aussi...avec un foulard qui est gentille et qui casse la glace "qu'il y avait entre Vincent et moi. "  Charismatique et froid, ah bon !    

Armelle, d'allure froide, mini et grandes bottes.  Romuald, intimidé, avec une bouteille. Ils ont tous des tenues sombres. Dijon est triste. Ah, il y a de belles cuisses sur le canapé.

Apéritif. Le papayou et son casse croute amélioré. Des gougères en vrac, et un plateau à deux étages avec une cuillère qui s'échappe de son parking, mais la caméra ne nous montre pas l'accident. Camembert croute au pain d'épice, confiture d'oignons avec du haddock.  Et il y en a un qui n'aime pas le camembert, mais ils ont l'air assez sympathique. Je note les whaou, à répétition d'Armelle, et je remarque que l'hôtesse se touche les cheveux toutes les trente secondes.

Animation. Danseurs et musiciens. C'est cabaret. Et le fameux ban bourguignon avec les petites marionnettes. Et la dance du brame des chevaux avec les figurants qui jouent les profs de danse traditionnelle, chorégraphie de Hart et les costumes de Cardwell. C'est un peu comme le madison de mémé Vartan avec les binious de Nolwenn qui veut ratisser large. Putain, celui qui va réussir à faire venir Biber pour un repas d'adolescents est sûr d'empocher les 1000 euros. No limite. Vous m'invitez, hello George, vous gagnez, normal, what else ? next presto.....  Enfin, on déborde. Je signale quand même à vincent qui avait l'air de râler parce que sa cavalière n'était pas très grande, qu'elle était de la taille de Charlène...enfin, en hauteur, oh le mauvais esprit...de Vincent ! Et pourquoi le chanteur il ne met pas sa main sur l'oreille ?

A table. T'arrêtes de te toucher les cheveux. Pourquoi avoir mis les assiettes blanches sur la table ? Tiens, elles n'y sont plus !  

Entrée.  La récolte des cocottes.

Stop image  Romuald nous parle de l'attente et il a un verre de vin rouge devant lui alors qu'on voit que lorsque elle apporte le plat, les verres sont vides et le vin pas servi puisqu'ils commencent avec du crémant qu'elle ouvre ensuite. Bon, alors une cocotte noire et des croutons de pain dur en vrac, un tat de salade, c'est pas Byzance. La cuillère à soupe ......pour des œufs durs, c'est dur, et la boîte de sel bleu marine, c'est osé ! Voyez tous ces petits détails négligés, alors que le temps perdu pour des objets de déco inutiles, ne se rattrape jamais.

Plat principal. Le charolais armé comme les ducs.

Putain, les pâtes al dente ressemblent à du chewing-gum. Les hommes servis en premier original ! Assiette avec les pâtes qui dégoulinent. Sa façon de les servir est un peu bizarre. Je suis un opposé à l'utilisation de la cuillère pour les pâtes, pour les manger, j'entends, un intégriste fondamentaliste fanatique des pâtes sans cuillère et sans assiette creuse, ma femme dit que je suis un chiant. C'est un bourguignon exilé revu et corrigé par un australien végétarien qui dit avoir des origines italiennes.

Dessert. La paulée en trois temps.   Mousse chocolat à la menthe, glace au yaourt, muffin au chocolat blanc, sablé à la noix de coco 

Pain sur la table. Oui, c'est vrai, l'assiette de présentation est devenue assiette à dessert, ça fait un peu plateau de self.

Les notes. 20 pour Armelle et Vincent. 19 pour Alice et Romuald. Sur notée. 30 points pour l'animation, bof, ils sont gentils. Avec cette moyenne de 6.5 elle gagnait à Rouen !

Très mignonne mais on ne peut pas goûter !

Enfin, ses parents vont avoir du pain pour la semaine !

 

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Commentaires
L
J'admire ta façon de manier la raie...<br /> Quelle belle raie, un canyon, les gorges du Verdon, que dis celles du Tarn<br /> Loulou Zazaologue !
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J
...ben oui, ma chère Zaza, juste une amie, c'est tellement beau et précieux, l'amitié... <br /> <br /> L'amour je l'ai trouvé il y longtemps, j'avais quatorze ans et demi quand j'ai vu mon bien aimé sur son fougueux destrier, (un vieux vélo), et que, "frappée jusque s' au fond du coeur, d'une atteinte imprévue aussi bien que mortelle..." comme disait ce vieux Racine qui en connaissait un rayon, je n'ai jamais regardé un autre mec.<br /> <br /> Ceci dit, tu es excellente en clone de Loulou.<br /> <br /> Julie, complimentologue
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C
enfin je retrouve son prénom depuis au moins une semaine, enfin depuis que les andouilles et non de Vire sont dans le DPP, je cherchais son prénom et puis je voulais vous mettre un message et j'ai oublié.<br /> <br /> Quelle classe cet homme, quel repas et quelle maison C'était le bon temps mes braves gens.<br /> <br /> <br /> Soleil sur Rouen, journée petit fils et promenade avec pâtés de sable, que du bonheur.
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C
C'était Bernard à Montpellier, une classe folle....aïe! aÏe!!!<br /> <br /> J'ai une mémoire infaillible....de raie.....
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Z
Alez, allez Julie... Juste une amie avec James de l'île de Ré ? Avoue !!! <br /> ..<br /> Regarde comme j'imite bien Loulou !<br /> "Ah, l'île de raie, j'adore..!" Loulou îlederaieologue<br /> Bien vu, hein, J'sais faire Loulou, YES !!!!!! <br /> Bonne journée
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