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18 novembre 2010

UN DINER PRESQUE PARFAIT A MARSEILLE, SPECIAL SEDUCTRICE ! III

 

De nombreux problèmes de connexion, désolé ....

 Avant propos.

Honnêtement, pensez-vous, sans déconner, qu'un jeune homme ait besoin de quelques produits alimentaires, supposés aphrodisiaques, pour arriver à atteindre une forme physique, assez convenable et constante, pour être en situation présentable et adéquate afin de pouvoir satisfaire décemment et durablement son rôle de dominateur, dans une position où la chasseresse est en situation d'objet de sacrifice charnel librement accepté, et où son membre fièrement est dressé, sans besoin de quelques aides excitantes et factices, à sa valeur ajoutée, pour être favorable à la déesse Aphrobite, en daignant la pénétrer consciencieusement, à la satisfaction générale des deux partis?

Fait-elle si peu confiance à ses charmes, qu'elle soit obligée d'user de subterfuges artificiels pour espérer voir les garçons s'intéresser à elle ? Elle est belle, elle est mignonne, c'est une bien jolie personne, avec que son chignon qu'est toujours bien coiffé, c'est la nénette d'un dîner.

Le rouge, aphrodisiaque ?  Le taureau est-il maso ? Je déconne, il ne voit pas les couleurs.

Les huitres, uniquement pour la façon dont on les mange, comme les asperges.

Et les pauvres cétacés contraints de se faire couper la queue pour censément aider celle des chinois à se relever et les malheureux rhinocéros qui doivent protéger leur défense éburnéenne des dentistes barbares qui espèrent trouver dans cette protubérance phallique orgueilleusement dressée, quelques remplacements aux pouvoirs disparus de leur pénis en berne.   

Merde, si ces conneries étaient vraies, les hommes n'auraient pas inventé le viagra !

PS. Pardon à la Citroën !

 

Mercredi, Laurence, 29 ans, bouchère, séance de fringues, putain, la tenue léopard.......ça existe encore ?  'Marseille passe à la casserole.' Le titre de son menu. Avec encore une fois une overdose de rouge ....putain, mais quelle imagination. S'il suffisait de se peindre en rouge pour devenir un don juan, les peaux rouges auraient envahi le monde !  

Chez elle, la cuisine à droite en entrant, en longueur avec une collection de robots prêts à démarrer. Salon salle à manger un peu petit, mais on n'est pas là pour acheter son appartement. Un peu midinette. Ah, le dressing, passage obligatoire. Pas de livres, mais des chaussures, on sait où on met les pieds. Un éventail en noir et bleu pour symboliser l'Espagne, et noir et rouge. Ne cherchez pas, vous allez vous faire mal.

Les courses à la boucherieuh où elle travailleuh. Pendant ce temps, la bande de ploucs endimanchés pénètre dans l'habitation de Laurence, sans refermer la porte et en bouffant la boîte de chocolat qu'un d'eux lui avait offerte. Bonjour le savoir vivre, quand les cornichons deviennent des mufles.

En cuisine, je remarque qu'elle doit être vachement à l'aise avec sa robe sans bretelle qui tombe sans arrêt. Un nouvel élément aphrodisiaque vient de faire son apparition; l'ail ! Putain, dites moi ce qui ne l'est pas. Ses doigts vont sentir l'ail, comme ceux d'Aude sentaient la crevette, chacune son parfum pour attirer les mâles, pourvu qu'elle ne se passe pas les mains dans les cheveux.  Tiens, elle craint l'oignon, chacun a ses points faibles.

Mais putain, elle veut les séduireuh avec sa cuisineuh.

Décoration de table. Un coup je répète que le rouge c'est la couleur de l'amour, un coup je remonte mes bretelles et je mets la nappe noire et les sets rouges et les assiettes noires carrées encore vierges avec le prix de la passe marqué dessus. Un ongle cassé, mais l'assiette en dessus le vaut bien sans être passée à la machine avant parce que les ploucs qui vont manger ne le valent pas. Verres mal placés. Composition florale en centre de table ; salal, beargrass, roses rouges, santini. Serviette rouge. Bougies rouges, perles rouges et diamants d'opérette. Une rose avalanche pour chaque invité. 

Séance de valorisation corporelle et physique, grosse ceinture rouge, robe mini,  bel avantage de la calandre avant. Maintient, recentre et relève, c'est la pub !

Anthony, main dans les poches. Elégant. Christophe, mufle attitude, muscles dehors, bras ballants. Olivier avec son casque et un cadeau. Anthony D avec la même façon de faire des courants d'air avec ses mots et qui fait remarquer qu'il amène du rosé et un bouquet de fleurs. Xavier le dernier avec un autre bouquet de fleurs.

 

Apéritif. Le cocktail de l'amour et ses prétendants de la mer. Vodka, sucre de canne, liqueur de mure et ananas. Crevettes flambées au pastiseuh, une mousse de moules et des supions.

Même que Xavier mange des crevettes que pour lui faire plaisir et même que le poète ne connait pas les supions, con. Oh, 'la mousse de moules', voila un pléonasme qu'il est beau !

 C'est magnifique, la soirée n'est pas perdue, elle aurait pu dire une pachole . Désolé ! Alors, il faut faire ouvrir les moules, les farcir de crème, avec quelques parfums particuliers, bien agiter, et c'est bon, oui, oh, c'est bon !

 "C'est vrai, alors je suis contente faites vous plaisir " Je vous jure, je n'invente rien !

Animation culturo-ludique. Elle sur son balcon, attend une déclaration de son Roméo. L'Alpha et l'oméga.  

Xavier l'appelle sa princesse et lui offre son amour, gageons qu'il n'en veut pas qu'à ses fesses pour tremper les tiges de ses fleurs.

 "C'est la première fois que je fais une déclaration à un balcon." C'est bien ce que je pensais, il ne voit que ses nichons ! Désolé.

Christophe ne lui offre son cœur que pour la soirée. Enfin, ses sentiments sont aussi ...limités puisqu'il est persuadé que Ruliette était une espagnole un peu frivole. 

Olivier est plus à l'aise en pétrissant ses miches qu'en tentant de flatter une bielle de Cadix et son essieu de velours et en s'emmêlant ses pinceaux à tarte avec ses pistons à chantilly.

Le poète est à cours de l'inspiration qu'il n'a pas, mais c'est toujours en faisant court que l'on a les meilleurs résultats.

Reste l'autre Anthony qui ne sait pas quoi dire et qui y parvient très bien.

Attendrissante, l'espace d'un instant, penchée sur son balcon elle regarde les pélandrons qui ont tenté de la séduire avec leurs déclarations.

A table.  Un constat à l'amiable, Christophe avoue à Xavier qu'il n'est pas tenté par ce type de carrosserie.      

Entrée. La favorite de Marseille rissole de bonheur. Panisses, salade de roquette. Oh whaieuh, c'est du panisse, les garçons connaissent Pagnol, et le pain est brun, bouh ! Bon, je signale quand même que panisse est du féminin. Amis de la culture, c'est très très dur ! Bonsoir. Pas Nice, Marseille ! Re-bouh.

Plat principal. L'amour lui fait perdre la tête. Les gnocchis sont collés. Les raviolis c'est le lundi, aujourd'hui, c'est pâtes.  Alouettes sans tête. Mais pas de porc pour Anthony !

Ah, la mère et la grand mère d'Olivier les font aussi, alors......Putain, je plains sa future femme.

Dessert. La douceur provençale souffle le chaud et le froid.

"Un gâteau chaud avec une glace froide."  Il est bon Christophe, une glace chaude, c'est de la soupe.

Moelleux au chocolat, pas fondant au chocolat,  navette à la fleur d'oranger et glace à la fraise parce que la fraiseuh a la couleur de l'amoureuh. Pain sur la table. Bougies éteintes.

Olivier tu me gonfles, t'aimes pas le chocolat, n'en dégoutes pas les autres, tu manges le reste en silence. Anthony poète de casto, mal voyant de surcroît, préfère toujours la plâtrée indéfinissable de chez Aude.

" Elle était peut-être trop sec, je ne l'ai pas goûtée." Belle critique argumentée de Christophe, au sujet de la navette.

Les notes. 24 pour Xavier, normal. 22 pour Anthony. 21 pour Anthony D. 20 pour Olivier, un peu lourd, ce soir. 19 pour Christophe toujours prétentieux et rouleur de caisse.

Je retiendrais sa simplicité, un certain charme, elle a, au moins, fait des efforts !

 

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Commentaires
D
Comme je suis d'accord avec toi, je ne vais pas reprendre ton post, je n'aurais pas fait mieux. Lol!!. Moins bien sûrement.<br /> <br /> Et même, s'il ne s'agissait que d'une "blague"? D'un canular? En tout cas....<br /> <br /> Un malaise est certain. Ne crois-tu pas?<br /> <br /> Les jeunes qui se livrent, peu importe le sujet, sur un blog de "séniors" (je ménage les susceptibilités), ont besoin d'une écoute. Ecouter, tout simplement écouter. Pour nous. Et se faire entendre. Pour eux.<br /> <br /> C'est si important, même pour nous. Même si nous ne sommes que des "68 hard". Je rigole bien sur Julie. Quoique?<br /> <br /> A une année près ... Loulou n'aurait pas manqué d'en faire toute une épopée.<br /> <br /> Candide? Julie?... Oui, certainement. Comme moi. Je pense que notre éducation aura fait que nous soyons ainsi. <br /> <br /> Mais "candide" ne veut pas dire "connes" pour autant.<br /> <br /> Juste, attentives aux autres, comme nous le sommes l'une et l'autre. <br /> <br /> J'ai beaucoup aimé ton "candide" Julie. Ce mot n'a pas d'âge. Sauf celui de la jeunesse, que nous avons toutes deux au plus profond de notre coeur. Cette jeunesse nous tourne le dos, mais pas l'esprit, puisque nous l'aimons.<br /> <br /> je t'embrasse très fort Julie, sans oublier tes petits.<br /> <br /> Et ton époux. Je ne te parlerai pas de bon dieu, mais je croise les doigts pour qu'il aille mieux.<br /> <br /> Gros bisous de Damgoudic
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J
...mais je continue à croire que c'est vrai, malheureusement. Il y des mots qui ne trompent pas. Ce garçon est intelligent et certainement révolté, on le serait à moins, devant cette saloperie qui le frappe. Ceci peut expliquer sa rage.<br /> <br /> A mon avis, il passe le temps comme il peut quand il est entre deux séances. Tant mieux si ça lui fait du bien, et si c'est une blague on ne peut que s'en réjouir.
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N
des "mal à l'aise" car dès le début je n'y ai pas cru, je ne peux expliquer pourquoi, peut être les premiers posts agressifs et l'énergie déployer à diviser certaines personnes et maintenant silence radio!
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R
D'où mon post : Glose.<br /> Pour voir la suite !
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J
Puisque vous avez trouvé sur d'autres blogs, la suite de nos échanges avec P'tit Larousse, avons nous eu à faire à un affabulateur désireux de se payer notre tête, ou avions nous devant nous un pauvre gosse malade qui cherchait du réconfort et s'y est pris maladroitement ?<br /> Nous sommes plusieurs mal à l'aise ?
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