AH, OUI !
Soirée exceptionnelle. Aude est pétrie de classe et très distinguée, j'adore sa façon sexy de jeter ses cheveux d'un côté de son adorable minois pour les ramener ensuite où ils étaient, pour recommencer ensuite ce petit jeu érotique qui me fait tomber en pamoison.
Ce collier mettait en valeur son galbe parfait et faisait ressortir l'absence de bretelles d'une robe qui la moulait à la perfection. J'avais de la peine à poser mes doigts sur mon clavier et décrocher mes yeux de l'écran qui me rivait à son sourire angélique et divin. La perfection faite femme, cet idéal féminin dont chaque homme voudrait posséder une parcelle, mais beauté inaccessible au pauvre scribouilleur obscur que je suis et qui doit se contenter de quelques fantasmes, sur ses formes, projetés. Je parle de fantasmes, faut pas déconner !
Et son organisation en cuisine, un vrai régal. Quelle dextérité lorsqu'on la voit tremper ses petites mains dans quelques tiroirs pour en extraire langoureusement quelques ustensiles qui vont porter ses préparations sur les sommets de l'art culinaire pour tutoyer ceux de la sensualité. Je ne regardais même plus ma banane qui se tortillait dans sa malaga et faisait que m'exciter en laissant couler la chantilly sur sa chair colorée. Perdu dans cette robe noire qui me laissait imaginer des trésors plus relevés que la fragrance de quelques crevettes mal aromatisées, je me mettais à penser aux formes callipyges que son dos pourrait me révéler, imperfections pour certains et ravissement pour d'autres, source de bonheur pour les plaisir sans cesse renouvelés.
La vue de ses plats suffisait amplement à nourrir ma passion, les goûter eu été un excès, une exagération. Et ces louanges, par ces gentlemen, adressées à ses qualités de cuisinière, à sa distinction naturelle, quel ravissement pour mes oreilles, quel enchantement pour ma vue, quelle délectation d'écouter leurs discours, en langage si châtié, qui donnaient à ce repas des allures de recueillement philosophique, de séminaire culturel, et où les plats devenaient également une nourriture de l'esprit.
J'attendrai avec impatience qu'un prochain ravissement quotidien me fasse grimper aux rideaux de la félicité culturelle !
Un régal, une béatitude, la félicité, l'extase, ahhhhh, oui !