UN DINER PRESQUE PARFAIT A MARSEILLE, SPECIAL SEDUCTRICE ! I
La semaine des gourdes va commencer. Ah, mais pas de la gourde de base, celle qui sert à la décoration, celle qu'on a vidé de sa contenance, la belle cucurbitacée, un peu pastèque presque courge, non, vé, une coucourde.
Lundi, Aude, 27 ans, gauchère, chargée de recrutement, le long d'un parcours de golf clair, qui nous précise les grandes lignes de son menu ; les opposés ça tirent. Ça c'est bien dit, quel programme !
Chez elle, on entre directement dans une grande pièce en longueur, avec au bout une petite cuisine ouverte, façon bar. Visite du dressing au sous sol. Attention à la gamate, le plafond est très bas.
Les courses pour permettre aux garris de furer dans ses fringues, fatche de con.
En cuisine, nous pouvons admirer sa très grande dextérité.
"Oh, lala, la gourde! " Dans le texte, putain, c'est elle qui le dit. On appelle ça de l'inspiration. Je lui avais ôté les mots de ma bouche pour les mettre dans la sienne. Un moment où l'esprit irréel souffle sur la brute qui sommeille dans le blogueur qui couche dans ses commentaires issus de ses prémonitions invraisemblables en oubliant le 'carisme' sous jacent, sûrement les cargaisons portées par un travailleur dans une grande surface, mais pas confondu avec le charisme qui découle d'une personnalité exceptionnelle, et en aucun cas compatible avec la curiosité portée à une potiche ou à un guignol de la téléréalité, un mélange entre la courge et le cornichon.
Des fondants au chocolat sans chocolat ; la vérité d'une blonde, la réalité d'une broque !
Je pense être en dessous de la vérité, bref, elle ne sait rien faire, et son boulot, c'est..... 'Chargée du recrutement ' Putain, j'ai peur !
Décoration de table. Nappe blanche. Composition florale phalaenopsis blanches, ilex, galax. Assiette blanche carrée. Serviette rouge en nœud papillon....pour rendre la table masculine. Voila autre chose. Petite cuillère à l'envers, verres mal placés, pas de couverts à poisson. Elle s'en fout, elle est là pour être séduite. Cerise sur le canapé du mâle qui doit l'emporter dans sa tanière avec les mille euros. Des cœurs partout. Même des pains censés avoir cette forme. Putain, la boulangère doit avoir des problèmes, parce que ces trucs flasques ont plus l'air de ballons dégonflés que de représentations cardiaques. Un cadeau pour chaque prétendant avec à l'intérieur un truc que si vous avez compris le début de son explication sans avoir fait de replay, et même, vous avez gagné le droit de dire que vous êtes vachement bon en traduction d'explications incompréhensibles. Putain....du recrutement, merde, mais en quoi ?
Robe décolletée, bien mise en valeur, en cadeau de tombola, grand prix pour le vainqueur, parfumée, elle attend les mecs. Ah, c'est une émission culinaire ! Alors, elle attend ses invités.
Anthony D, le sybarite poète, casquette, chaussettes blanches, clef autour du coup.
"Je peux t'introduire mes deux cadeaux " putain, chaud le mec.
"Tu m'as fait un cadeau personnalisé ?" Aude l'intello recruteuse en cucurbitacées.
Non, non, c'est pour ta mère.
J'en reviens à cette introduction...cavalière. Là, je sens qu'il va falloir que je me freine.
_Bonsoir Aude, puis-je t'introduire ?
_Commence par me baiser la main, j'adore les préliminaires.
_ Ah, mais ce ne sont que des cadeaux. Modère tes paroles, mon ami.
_Tu m'intéresses cependant. Que m'apportâtes-tu pour combler mes tristes soirées d'hiver depuis que mon dernier copain s'en fut ? Oh, des toys. Tu me vois comblée, enfin pas tout de suite. Mais accepte que je n'essaie ces gâteries qu'après le dessert et en intimité rapprochée avec ma gauche qui est la plus délurée.
Xavier, avec "un modeste bouquet" qui est un pot de fleurs. L'autre Anthony, avec une bouteille. Olivier avec des roses d'Équateur, classe ! Christophe qui arrive avec lui, et une bouteille qui apparaît magiquement à sa main, lorsqu'il franchit la porte d'entrée.
Je remarque que le glandeur est seul sur un sofa, alors que les quatre autres sont entassés sur le second canapé.
Christophe ouvre le champagne, façon conducteur comique de petites voitures pollueuses et archaïques qui tournent en rond sur des circuits sécurisés et qui se font peur pour exciter les supporters aussi débiles que ceux du foot, qui s'éclatent en les voyant s'asperger de champagne millésimé en agitant la coupe du grand guignol des courses publicitaires. Je note qu'elle s'assoit à côté d'Anthony D.
Apéritif, amuseS-bouches. Trilogie de plaisirs. En principe, on ne met pas d' 's' à amuse au pluriel, juste en passant. Tomate pomme d'amour, gaspacho menthe concombre, une brouillade d'oursin. Et les comiques qui n'y connaissent rien !
"C'est un apéritif de femme" Christophe qui ne doit jamais sortir ! La tomate est féminine et les oursins aussi ! La moule et les cornichons, masculins, sans doute !
Enfin, ses cuissettes parlent pour elle, heureusement qu'elle a prévu un divertissement.
Animation obscure. Ah, il faut la dessiner. Putain, que puis-je faire d'autre que de me demander où est l'intérêt de cette mascarade ? Excepté rater son dessert, on ne l'a rien vu préparer.
Je ne voudrais pas trop critiquer pour ne pas porter la poisse à Aude, des fois qu'elle se prenne pour Loana, qui a été obligée de se commettre dans le loft par quelques critiques pervers qui l'ont par la suite ridiculisée. Parle à ma piscine, mon cul est malade ! Mais on flirte avec la débilité profonde et je ne pense pas que quelqu'un l'ait forcée pour jouer cette bécasse en chaleur, aussi à l'aise en cuisine qu'en paroles. Et lorsqu'elle dit au comique qui l'a représentée par un gribouillage jaunâtre et disgracieux, qu'il a " beaucoup de sensibilité ", je suis à deux doigts de recracher la crème chantilly que je venais de sucer goulûment sur le dessus de la glace pour ne pas déranger ma banane qui se prélassait mollement dans la sauce chocolat. Merde, les enfants dessinent mieux que ça. Il s'ensuit un discours pour tenter de crédibiliser son appréciation artistique sur la croute du glandeur, aussi clair et limpide que les propos de benoite traduits en mandarin. Remarquez, depuis qu'elle a vu des cœurs dans la forme des pains, tout est possible, je suis même sûr qu'elle pense savoir cuisiner. Et l'autre qui rajoute "C'est une femme très tirée." Quoi, vite un replay, ah, "aux traits tirés" merde, j'ai eu peur qu'elle ne soit déjà servi des cadeaux avant le dessert.
Aude a "ébouriffé" Christophe. J'abandonne. Le cornichon vient de couler dans son bocal.
Très belle animation maternelle. Je note cependant cette magnifique phrase d'Anthony : "Ça permettait à chacun d'exprimer son talent créatif." Sans commentaire ! Eh oui, tous les égouts sont dans la nature.
Putain, mais elle va arrêter de se tripoter les cheveux !
A table. Je me demande si le pseudo poète déconne, s'il joue un rôle, ou si c'est plus grave. "Des roses impériales" dans la composition florale. C'est quoi des roses impériales ?
Entrée. Un cœur à prendre. Panna cotta de courgettes, quatre feuilles d'artichaut en garniture décorative pour justifier le 'coeur', avec coulis de tomates et pignons sur le dessus et pas en dessous comme elle l'annonce.
L'entrée disparue, elle sert le plat principal. Du piquant exotique à la douceur marseillaise. Gambas sauce au gingembre et au champagne, panisses en garniture. Bon, deux crevettes pas décortiquées, sur la plancha, et retournées avec les doigts. De toute manière elle va se les essuyer dans les cheveux, ou sur sa robe en la remontant pour ne pas laisser échapper ses petits seins qui veulent participer eux aussi au déshabillage des crevettes laissées avec leur robe pour augmenter le côté sensuel, tu parles.....d'ailleurs il n'y a pas de rince-doigts, d'ailleurs, elle ne sait pas ce que c'est. Et les deux panisses ......sûrement toutes prêtes.
Une chose est sûre, ses aisselles vont sentir la crevette....
"J'aimerais que tu nous dises par rapport à nos sensibilités qu'est ce que tu trouves chez nous."
Xavier lance le jeu de la vérité...si je mens. Bon, ses doigts sont propres et ses cheveux sont parfumés ...
Dessert. La clef de la gourmandise. Fondant au chocolat et soupe de fraises.
"Un magnifique fondant avec une soupe de fraises." Comme le dit Anthony qui veut se placer. Mais c'est plutôt une soupasse diarrhéique au chocolat apportée sans honte par une nunuche qui ne doute de rien.
Les notes. 23 pour Christophe. 22 pour Anthony D. 20 pour Olivier. 19 pour Xavier. 18 pour Anthony.
Lorsque la réalité de la courge rejoint la fiction de la potiche : Une tarte sur un canapé !
Elle ne sait rien faire. Où était la cuisine ?
Tout était caricature. À vomir. Semaine dure à finir.
Bon, elle est aromatisée, elle peut s'introduire ses cadeaux !
/https%3A%2F%2Fassets.over-blog.com%2Ft%2Fcedistic%2Fcamera.png)