UN DINER PRESQUE PARFAIT A PARIS ! II A
Présentation lourde, et longue et partie de pêche avec sa femme, son cousin et un copain. Bientôt, la famille avec tontons et tatas, tout le monde y passe à la télé. Alors depuis qu'il est petit il aime la pêche à la ligne, avec les ustensiles en vente chez 'bon pied bon appât, 9 angle rue du lac, rue du Vatican. Putain les émissions vont durer deux heures. Schubert est content
Mardi, Rémy, maître nageur, et son menu ' Les forêts bretonnes et leurs légendes...'
Chez lui, son appartement de fonction; entrée salon, très beau palmier plastica robusta, canapés en rotin, cuisine ouverte sur la salle à manger. Murs imitation pierre. Piscine intérieure. Plantes de la même matière que celle de l'entrée. La maison est en vente à l'agence du 'Curé qui pêche', 69 rue de Rome, derrière la rue du lac.
Achat de la paille à coucher. En vente chez 'L'œil du voisin' gadgets et jeux de société.' 16 rue de la poutre, à côté de la rue du Vatican. Pour la voix off, ça ne s'arrange pas!
C'est plutôt une cuisine de restaurant. Son aménagement lui ressemble. Compartiment pour la plonge, un autre pour la grillade, et à mon avis, il fait aussi office de réceptionniste et de cuisinier. Un rinçage de cuillère dans la quelle il a goûté sa sauce, et la voix off tente un accent provençal ? Si les champignons sont des chanterelles, mon écran est mal réglé et il faut que j'abandonne mes études de mycologie.
Décoration de table. Nappe taupe bronzée, set vert des bois d'Islande après le passage des taupes qui fuient les retombées volcanique les avions. Pierre plate grise sur la quelle est posée la serviette. Couvert à poisson. En bout de table, un montage avec primevères, bulbes de crocus, lierre glacier, jonquilles. Bougies cailloux, noisettes, noix. Des trolls. J'avoue ne pas être un spécialiste, mais je pensais qu'en Bretagne c'était plutôt des korrigans.
Les invités arrivent. Jean-Pierre, avec sa valise à roulettes cherche le quai du train, mais c'est la grève. Caroline du lundi a perdu ses lunettes mais a du trouver un peigne. Caro du jeudi et Fatima avec une bouteille, toujours la seule à apporter quelque chose.
Caroline du lundi, qui lui ressemble un peu, ne veut pas jouer dans la piscine baie des anges d'Angélique la marquise. Le temps a passé et quand on voit ce qu'est devenu Joffrey qui a des problèmes d'ouïe, on comprend aisément qu'elle refuse de se mettre en maillot. Elle râle et quand je pense à ce qu'est devenu celui qui fait maintenant de la pub pour 'amaguiz'. Putain, vous avez vu cette pub, j'ai de la peine pour lui, merde, je ne pense pas qu'il ait tant besoin d'argent! Enfin.....dans la saga des' Angélique' je crois bien que lui aussi en prenait à sa guise avec l'indomptable.
"Avec Rémy, on ne sait pas où on va finir en maillot de bain!" Nouvelle phrase équivoque de Caroline du jeudi, après celle de Fatima hier. Ma banane me regarde interloquée, elle aussi a peur de comprendre !
On passe aux vestiaires et Carolique les regarde s'ébattre dans l'eau à plus de trente. Et c'est le club Med !
Quoi?
Non, je ne pense pas que le refus de se jeter à l'eau soit du aux menstruations tardives ou à un début de ménopause mal contrôlé. Non, Carolique n'aime pas l'eau chaude, c'est tout.
J'aime bien le maillot de Caroline du jeudi.
Putain, c'est long!
Apéritif. Les dessous de la forêt. Bon, quand elle était jeune, elle aussi, ça allait, maintenant .....
Cidre avec un écrasé de fruits rouges. Mousse de foie de volaille, foie gras poêlé, velouté de châtaignes et orties.
Maintenant on ne dit plus que le nom est écrit sur une ardoise, on dit "'Une ardoise personnalisée!" putain, la voix off, il est meilleur que JP!
Et on ne dit plus également un jus de framboises et de mures, mais un écrasé de fruits rouges.
Et le cadreur qui s'amuse à prendre des vues de Caro du lundi sous des angles assez peu flatteurs pour elle. Et quand l'hôte lui avoue que les orties venaient de chez elle, elle reste scotchée. Incroyable, non! On se demande encore pourquoi ? Et cette révélation va embellir ma journée. Merde, les orties poussent dehors, et dans les jardins, et chez Angélique, étonnant !
A table. Il m'étonnerait fort que les compositions de plantes soient de son ressort. Elles sont signées hollande.
Entrée. Les étoiles de nos côtes. Fatima voit des méduses. Ça se mange? Aux états unis ou ailleurs ? Caroline du jeudi pense à des étoiles de mer. Putain, ça use un dîner presque parfait.
Donc, des coquilles saint Jacques, poêlées, avec un velouté de langoustines. Belle présentation.
Caroline du jeudi est conquise depuis longtemps, j'avais déjà remarqué son regard lorsque Rémy l'avait déshabillée, platoniquement, pour voir son pull breton, mais maintenant j'en suis sûr, elle aime les saints Jacques. Tiens, Caroline du lundi a retrouvé ses lunettes.
Et l'autre Caroline qui demande s'il n'y a pas une pointe de rouille dans la sauce. Ma banane roule par terre. Putain, elle va s'étouffer, elle est capable de recracher la chantilly. Et Jean-Pierre qui se la joue Jean Rochefort en parlant de noix de coquille. Ça y est ma banane est en pleine crise !
Plat principal. Filet de tadcos et ses pommes mandcos. (Grand-père et grand-mère en breton.)
Filet mignon sauce au cassis. Jean-Pierre qui sait tout ou fait semblant, pense au poisson.
Qui a mis les couverts à viande. Et s'ils sont sur la table, les convives doivent deviner qu'il ne s'agit pas de poisson. Et dans le poêlon, des pommes de terres pochées dans le beurre, comme on l'a vu.
Séquence émotion. Dans un repas, tu parles de la mémé et tu marques des points en plus: stratégie !
Dessert. Farandole du Fest-Noz. Et Fatima qui donne l'air, elle aussi, de tout savoir.
Quatre desserts; crêpes, smoothy de fruits rouges, pommes caramélisée et tuile de crème de marron, far breton. Bonne idée et belle présentation, un dessert pour chaque département breton. Caroline est contente et le montre en se tapant les fesses sur la chaise qui doit être aussi très heureuse, mais l'effet de compensation purement cinétique, et uniquement technique, implique un mouvement de réaction sur la partie supérieure de son corps. Donc chaque fois que ses amortisseurs naturels rencontrent la chaise, une réaction physique contradictoire, proportionnelle au poids reçu, amorcent un soulèvement des suspensions supérieures qui font s'élever et redescendre en cadence des protubérances mammaires et décoratrices, également, en leur donnant un mouvement assez mécanique et toutefois très érotique qui procure a ma banane et à mes yeux, également, un mouvement d'accompagnement de bas en haut identique à celui des yeux des spectateurs d 'un match de tennis qui suivent la balle de gauche à droite, mais toutefois, beaucoup plus sensuel !
Dommage, les bougies étaient éteintes.
Trop de fleurs fausses, décoration musique d'ascensseur, mais c'est son outil de travail !
Il faut que je parte, un résumé de la deuxième partie dans la soirée.
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