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20 avril 2010

UN DINER PRESQUE PARFAIT A PARIS ! I

 

Epouvantable !

En préambule, je dirais que j'ai détesté. Une nullité jamais atteinte. Une médiocrité affligeante.  

Les sosies, la semaine avec la fausse vedette et celle avec l'acteur porno déguisé en dessinateur étaient un sommet d'humour et de classe.

Tout est mauvais, la musique, pourquoi ce chant révolutionnaire bella ciao, pendant l'apéritif, la voix off plus lamentable que jamais, soûlante et crispante, la distance est trop longue, même pour elle, avec des textes et des remarques à chier, le scénario d'une lourdeur épouvantable, la notation en deux parties.

Où est passé la famille de l'hôtesse ?  Une seule chambre d'ami, les invités obligés de se partager un canapé. Je ne parle pas des problèmes de salle de bain et des toilettes. Les ronflements, il ne manquait que les prouts !

Je me suis ennuyé et j'ai attendu la fin avec impatience.

Vais-je tenir la semaine avec ce nouveau truc de téléréalicontroplong ?

Putain, les candidats arrivaient tout juste à préparer, tant bien que mal, un dîner pour cinq personnes en étant ensuite épuisés et maintenant on veut les faire devenir gérants de camping pour une nuit, pardon pour cette profession, certains vont avoir besoin d'une semaine de repos.

 

Lundi, Caroline, mère au foyer, son menu " l'Amérique fait son cinéma." Décoratrice par passion qui ne supporte pas ce qui n'est pas impeccable. Putain, il ne fallait pas venir !

Tenue blanche et noire souhaitée.

" Je vais me déguiser en sexe masculin. " Putain, SOS, je n'ai pas compris la vanne de Fatima !

Chez elle, sur la porte, un bouquet de fleurs en plastique. Merde, pour la décoratrice, ça part mal ! Grand salon fourre tout. Une cheminée pas mise en valeur, des gadgets hétéroclites, des meubles sans harmonie. Une dominante ; elle adore les fleurs fausses. En cuisine, un beau bouquet de renoncules de chez tergal, la prise qui sort du plan de travail, c'est la prise pour le Philips de la reine d'Angleterre, bouh. La poubelle qui s'ouvre quand tu lui demande gentiment. Un teppanyaki, une plaque chauffante, quouah!  Le robinetki avec la pub qui s'affiche, c'est le téléshopping sur la six, quand l'eau est chaude elle devient rouge, c'est très pratique pour les manchots ! 

Encore une perte de temps pour aller voir son copain Olivier qui va lui refiler des trucs ringards, il voulait les balancer dans une prochaine brocante.

De retour chez elle. Elle commence par la décoration. Spots, le mur a été percé pour recevoir la planche de clap, on rêve, des films, des bobines.

Nappe noire. L'oscar, une guirlande lumineuse, assiette transparente, assiette à pain bien placée, juste un peu trop haut, centre de table scolaire avec une rose blanche trop haute et des graminées. Fourchette à huitre mal placée. Le porte couteau est inutile. Des étoiles. C'est le festival de dindes.

Putain, ils vont en prendre une qui sait se servir d'un robot et qui a déjà vu une brosse à cheveux?

Et le comble, la bouteille de soda, à la quelle on a enlevé l'étiquette coca cola pour empêcher toute publicité compromettante pour pepsi.

Coiffée, toujours les lunettes dans les cheveux et une médaille bien centrée, elle attend ses invités. Une autre Caroline, celle du jeudi, chapeautée, en noir et boa blanc. Rémy, valise à roulettes, pull blanc écharpe et chapeau noir, pas un stetson, faut pas déconner, montre à la main droite, peut-être un gaucher. Fatima avec quatre roses piquées, mais pas les couleurs demandées. Jean-Pierre, pull mauve. Putain, ce ne sont pas les cadeaux qui les étouffent.

 Apéritif, sur une table dépouillée.  Le bon, le brut et le piquant. Dans une bassine elle balance son champagne avec du curaçao, elle aurait pu le faire devant ses invités, que pour le cinéma! Elle aurait pu porter ses verres sur un plateau. Merde, c'est loin Cannes!

Verrine californienne; pomme, pamplemousse et crabe, mayonnaise et ketchup. Une autre verrine poivron mascarpone et piment d'Espelette du Dakota. Une machine à pop-corn. Il suffit de la charger en maïs. Mais c'est sans doute beaucoup trop compliqué pour la Caroline du jeudi qui doit confondre avec une machine à pain et qui balance du beurre à l'intérieur.

Je remarque qu'il n'y avait pas de serviettes. C'était le cinéma dans une salle de quartier.   

A table. Il fallait marquer Cannes sur la table et ça suffisait pour le cinéma!

Entrée. Tant qu'il y aura des perles....

J'adore, en sortant le plat du four, une huitre tombe, elle la prend avec un torchon pour ne pas se brûler, et ensuite elle les sert sur les assiettes....avec les mains. Etonnant, non ?

Jean-Pierre trouve ce plat 'gouleyant'. Putain, j'ai du rater un épisode, mais on emploie cet adjectif pour qualifier un vin. Fatima aime, mais sans bouger un muscle de sa face, très jolie d'ailleurs. Est-ce pour ne pas faire craquer son maquillage ou est-ce un effet des piqûres d'un certain produit qui empêche à tout muscle du visage de montrer sa joie? Jean-Pierre on mange les huitres avec une fourchette pas avec la petite cuillère.

Plat principal. Chicken fun. Un poulet coca, en français c'est un cousin du coq au vin !

Oh, mais Fatima s'éclate, elle a de beaux yeux aussi, attention, le docteur ne va pas être content.

Mais qui a débarrassé les assiettes ?

J'aime la façon très particulière de l'hôtesse de se servir de ses moules pour le riz, sans rire, elle croyait que ses étoiles allaient tenir, surtout en les balançant si soigneusement d'un geste élégant certes, mais si rapide que même des blancs d'œuf montés dans les règles n'auraient même pas résistés, eux aussi, à ce choc soudain. Putain, ces renoncules rouges me donnent envie de gerber. Bon, c'est du poulet, mais triste ! Un vin rouge était le bien venu. Et Rémy qui n'aime pas les cuisses. Et le mec, en plus,  il veut dormir avec trois femmes. Petit joueur!

Animation festivalière. Comme à Cannes il faut marquer l'empreinte de ses mains, trempées au préalable dans de la peinture, sous l'œil de l'appareil photo de Caroline, sur une plaque de grès.

Je note que Fatima et Rémy n'ont qu'une main.

Dessert. Starcake. Pain sur la table. Le comble du bon goût, cet espèce de feu d'artifice comme dans quand tu vas manger chez Dédé pour ton anniversaire et qu'il te fout ce truc dans l'assiette pour faire festif, avec le parasol dans le verre pour faire vacances au club Med

La tête de Caroline quand elle voit que Rémy nettoie son assiette des retombées de son volcan personnel, on est pourtant dans l'actualité ! Ah, mais ce n'est pas en direct, merde !

Quand au dessert, le cheese cake, c'est plus bannière qu'étoile! 

L'ayatollah femelle du goût américain est très à cheval sur des principes qui ne sont pas les siens !

Les notes. 21 pour Caroline. 18 pour Fatima et Jean-Pierre. 16 pour Rémy pas très sympathique.  

C'était le festival des blagues carambar !  

Fin du premier épisode.

Tirage au sort pour la seule chambre particulière de la maison, putain, recevoir des personnes que tu n'as jamais vu des lèvres et des dents et les faire dormir dans un salon, c'est le comble de la 'conneritude'. Enfin, au moins les toilettes ne vont pas servir que pour le confessionnal.

La brosse à dents marche pour Rémy qui hérite d'une chambre à l'étage avec des pétales de roses blanches sur le sol. On se demande pourquoi ?  

Alors la caméra du loft nous montre les candidats dormir avec son objectif à infra rouge, à moins qu'il ne s'agisse que de la fameuse nuit américaine. Merde, c'est passionnant de voir l'ineffable Jean-Pierre ronfler. Encore si on nous les avait montré faire la queue pour la salle de bain et les toilettes, mais non! Et l'hôtesse qui va les réveiller, et pendant qu'elle prépare son brunch imposé, ils vont se faire une partie de bowling dans la salle la plus proche.  

Et la maîtresse de maison qui n'a toujours pas trouvé de brosse, la gueule enfarinée tente de préparer son repas, sans se mélanger les pinceaux, avec ses fiches de partout. Je passe et ils reviennent de leur sport matinal.....à deux heure ! On se demande à quoi pouvait servir la tenue blanche et noire imposée.

Je remarque seulement que pendant tout ce mini repas, Caroline les sert, reste debout et ne mange pas ! Navrant et beaucoup trop long.

Et de nouveaux des notes.  20 pour l'autre Caroline. 19 pour Rémy et Jean-Pierre. 18 pour Fatima qui a trouvé qu'on était loin de l'Amérique. C'est vrai, il n'y avait pas de bible sur les couchages. Quelle erreur !

Fin de l'acte deux. L'hôtesse a gagné une brosse à cheveux.

Déplorable, attristant, les profondeurs du loft ou de la ferme sont presque atteintes, ce n'était pas l'Amérique, c'était un dîner à.....

La ferme !

 

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Commentaires
M
Alors Riton, as-tu craqué ou as-tu regardé le deuxième épisode de cette super "saga" de udpp?! :-))))))))
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J
...bonne idées, certain que M6 la retiendra si l'audience baisse. Ils ne sont pas très regardant.<br /> <br /> Malgré tout, ce serait une imitation du loft.
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F
regardé le dîner "ouèsqu'on" dort chez l'hôte. Le plan me semblait vaseux et le ciel trop bleu... et puis je voulais profiter du beau temps avant que les cendres ne fichent en l'air le paysage. <br /> <br /> J'sais pas, j'ai comme un 'tit problème à l'idée de voir les candidats en pyjama et nuisette. Non, j'ai beau chercher, je ne vois pas l'intérêt de jouer les hôtelliers.<br /> <br /> Mais si j'ai bien compris, y'a pas de partie de jambes en l'air ? à moins que ça soit prévu dans une autre des inventions de M6 !!
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M
Florence à Toulouse, Dany à Perpignan et il y a quelques semaines, Martina à limoges...En cherchant un peu, nous en retrouverons d'autres...
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C
est au Chili, Pierre-Alexandre a toujours sa boutique de fleurs à Caen, James est toujours à l'île de Ré..avec sa fleur de sel ( j'espère) et j'espère que Bernard est toujours aussi charmant avec ses invités..la classe.....<br /> mais nous avons val.... avec ses oubliettes
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