NO LIMITE !
Terrible, horrible ! Qu’allons-nous devenir ? Il nous a laissé. Sans lui, rien ne sera plus comme avant ! Phrase plate s’il en est. Avant il n’avait rien et maintenant cela va être pire. Pire que rien.
Il y en a même qui râlent et qui crient leur révolte comme s’il pouvait y avoir des responsables.
L’idole d’un peuple est partie sous d’autres cieux attirée par des dollars qui coulent en euros.
Putain, le marché des bestiaux est ouvert et même s’il ne vaut qu’un demi kaka, il est parti vers l’Espagne. Les dirigeants madrilènes ont fait leur marché. Leur panier a ratissé ce qui se faisait de mieux sur les étals mondiaux. C’est beau, c’est magnifique, des esclaves consentants qui vendent leur sueur pour des maillots mercenaires. La foire aux bestiaux se rapproche de celle des miss. On compare leur anatomie, on étalonne leurs jambonneaux qui rejoignent les mensurations de ces stars des podiums. L’homme a égalé la femme dans la façon de s’étaler. Il est devenu une marchandise guerrière. Le Real va pouvoir gagner de nouvelles batailles, son étendard va régner sur d’autres terrains et ses supporters excités franchir d’autres frontières.
D’un autre côté, je trouve ça presque normal ; qu’il aille vers le patron qui lui propose le plus, qu’il mette à d’autres services ses jambes véloces, qu’il serve de support à d’autres publicités plus rémunératrices. Qui n’en ferait pas autant ?
Mais pensez-vous qu’un homme représente 93 millions d’euros, même pour six ans ? (calculez son salaire horaire qui frise la folie !)
Mais ce qui me gène, c’est le prix exorbitant frôlant l’indécence qu’on affiche pour s’octroyer leur possession. Ce qui me dérange c’est le prix de leur sueur qui dévalorise celui des travailleurs anonymes qui vont ensuite apporter leur participation pour pouvoir approcher ces stars qu’ils ont eux-mêmes crée et qui ensuite les méprisent en devenant des divas prétentieuses et égoïstes.
Ce qui m’énerve c’est de voir que certains mécènes distribuent sans compter leur argent pour s’attirer leur faveur alors qu’ils sont plutôt radin pour rétribuer ceux qui ont fait leur fortune en leur permettant de pouvoir être aujourd’hui dispendieux !
On n’arrive même pas à s’avoir d’où vient l’argent, si le club va avoir les moyens de ses ambitions. De grands clubs européens aux moyens financiers limités et aux budgets glauques sont dans le rouge mais on continue de leur prêter de l’argent, de leur faire confiance.
On ne prête qu’aux riches ou à ceux censés l’être, et c’est ça qui m’emmerde profondément !