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Râleur
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29 mai 2009

UN DINER PREQUE PARFAIT, A PARIS ENCORE, AVEC LES VOISINS ! IV

Jeudi, Sophie-Caroline, gestionnaire, et son dîner ; pierre au porte du désert. Ses aides, Séverine pour la cuisine et Elisabeth pour la partie décoration. On ne perd pas e temps et on part aux courses chez le poissonnier d’une grande surface. Ce n’est pas la peine de nous faire entendre les cris des mouettes chaque fois qu’on parle de poisson ! merde, ou alors il avait un bruit de fond à placer, parce que les courses, on s’en fout. La cuisine à deux c’est un peu casse gueule, surtout lorsque cette pièce est fort étroite, merde on dirait un couloir. Je comprends, c’est la crise du logement à paris, tout le monde ne peut pas avoir cinq chiottes. Bon, en partant du principe qu’à deux, c’est toujours mieux, je pensais que tout allait être extraordinaire. Cependant, lorsque je regarde l’experte en cuisine dévisager un œuf avec désespoir en se demandant comment séparer le blanc du jaune, je me dis que ce n’est pas gagné, quand je revois l’hôtesse soulever le plat pour savoir si les blancs sont bien collés, je regarde avec tristesse ma peau de banane orpheline de sa chair érotique et je me dis que ça faisait longtemps ! Caro devient plutôt la surveillante d’une apprentie aide voisine. Putain, la cuisine est de plus encombrée. La préposée à la décoration de table fait son entrée triomphale avec tout ce que l’hôtesse avait oublié. Où est la nappe ? pas repassée ! les sets de table sont aussi froissés, mais on les met quand même. Le nom des invités, au feutre rouge, pas très bien écrit, fait un peu amateur. Le pliage des serviettes, pas très au point. La table est un peu étroite pour tout ce qu’il y a dessus, ces grosses bougies, le cadeau pour les invités, la composition en bout de table est de ce fait mal mise en valeur ; tulipes perroquets, gerberas rouges, feuilles de philo et surtout des lysianthus qui tournent ,déjà, de l’oeil ! En cuisine, séverine a toujours des problèmes , maintenant c’est avec les appareils. Merde, on ne lui a pas dit qu’il faut appuyer sur le bouton marche arrêt ? merde, où il est Fabriice. Oui je sais, sa vie sexuelle ne me …..regarde pas ! Les invités arrivent et doivent inscrire une marque de leur passage au dos de la porte d’entrée sur un petit tableau noir. Un peu comme les chiens qui pisent pour marquer leur territoire ou comme les footeux qui crachent sur la pelouse en sachant que dans quelques instants ils vont s’y rouler avec délices, en espérant faire siffler un penalty par un arbitre bidon qui mordrait à leur hameçon de pacotille. Sœur Dominique y va de sa petite phrase assassine « j’espère que tu ne vas pas trop stresser ! » putain, si tu veux mettre la pression à quelqu’un, c’est la phrase type ! je note que Déa amène une belle phalaenopsis que l’on aperçoit très furtivement. On dit une orchidée, comme une banane. Deux mots au sommet de l’érotisme. Bon, pour le fruit, tout le monde a compris, mais pour l’orchidée, il faudrait aller chercher du côté de l’avocat, question étymologie. Merde, ça c’est de l’humour pour initiés qui suivent donc ! Donc Pilar écrit en espagnol, Déa en roumain et Andréa en italien, avec un bouquet de tulipes. On en revient un peu au dîner des étrangers à Paris, sauf que cette fois, ils ont des aides. Je regrette que Sophie ne se serve pas d’un plateau pour apporter les verres de l’apéritif. Je voudrais bien savoir si son champagne a retardement est toujours pétillant. Je note que le cri de guerre de l’équipe de cette soirée fait un peu‘footballesque’, ou ‘guignolistique’ c’est une ‘certitudeté’ ! putain, l’air de la capitale, ça vous change ! je parle pour moi, bien sûr, enfin, j’ai pu me débrouiller pour poster ! quelle aventure ! La cuisine est de plus en plus bordélique. Animation : tours de magie. Saharaté pour Andréa ! après ce jeu de mot très osé, je me jette sur une tablette de chocolat pour me remettre. Apéritif : carpaccio de lieu jaune, verrines mousse tricolore. Pour l’entrée, le tartare de dorade à la mangue ne fait pas l’unanimité, mais cependant, je note cette phrase très intéressante de Dominique « je m’attendais à ce que cela soit plus sucré avec la mangue ! Ses appréciations sont fonction de ses attentes. Si elle s’attend a un bon plat, elle notera bien, donc il suffit de lui dire que le repas va être excellent, et le tour est joué ! l’intitulé aurait dû être : excellent tartare de daurade avec des mangues venues spécialement du golfe du Mexique et cueillies uniquement pour Dominique ! Nous assistons ensuite à une première dans ce jeu, une revendication en direct du personnel subalterne qui demande une compensation pour ses services rendus. Plat principal. Fleur de mer lovée dans son magret de canard fumé. Je regrette cette assiette rectangulaire, bien présentée, ma fois, posée sur l’assiette ronde transparente. C’est beau la déco, mais il ne faut pas que cela vienne empiéter sur la fonctionnalité. J’apprécie l’usage du sel hawaïen, une innovation !( Le Sel Hawaï Perle noire provient de l'Océan Pacifique. Récolté sur lîle de Molokaï , sa couleur est due au charbon présent dans sa composition.) Dominique nique, enfin essaye, ce n’est pas la sœur de Tita pour rien, elle étaient sur le même bateau qui revenait de l’île où l’hôtesse était allé chercher le sel, fait remarquer la ressemblance avec le plat que son Brissoulenègre avait préparé que pour elle qui roulait les mécaniques en disant que c’est elle qui l’avait fait, et que même le sien il était bien meilleur parce que Fabriiice il est plus fort que sa molasse de Séverine deux qui la tienne et Brissou qui cuisine ! Je rigole quand même sur l’intitulé : ‘fleur de mer lovée’ ou on va jusqu’au bout avec la suite, ou on dit carrément ‘noix de Compostelle’ qui n’est pas un gros mot ! Au fait, la cuisine déborde. Il y en a même par terre. Tricolore de douceurs et ses brochettes surprises. J’apprécie que les brochettes plaisent à Dominique en me disant que du moment que c’est facile à faire, elle peut juger ! cependant elle ne peut pas s’empêcher de faire remarquer que le chocolat fond, comme disait un de mes maîtres, pas comme l’hostie qui fond dans la bouche et pas dans la main. Oui je sais certaines d’entre vous pouvaient penser à autre chose ! le pain est sur la table. J’adore l’expression de Déa, qui sert quand même à quelque chose, oui, oui, « mourir de plaisir ! » pour intituler le dessert, prouvant une nouvelle fois, que même s’il fond dans la main, c’est bon ! Donc, je rigole avec la phrase de fin de Dominique « Je ne peux pas finir ! » et je me dis ironiquement, employé intentionnellement, que Fabriice ne va pas être content ! Les notes 24 pour Déa qui note large et n’est pas vache. 20 pour dominique qui ne l’est pas ! 18 pour Pilar et 17 pour andréa qui joue le syndrome du gentil qui note tactique .
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Commentaires
M
...Oui, orchidée vient du grec orkhis(testicule...)<br /> Un orchidoclaste est donc quelqu'un qui nous les casse...
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Z
Je n'ai qu'un mot à dire : MERCI<br /> Merci Riton... d'avoir quand même "poster" depuis la capitale... Je vais surveiller les tribunes de Roland Garros, dimanche, dès fois que tu sois assis à côté du roi Nicolas 1er ... En fait, c'est ton pote et tu nous joues "l'embrouille" !!!<br /> Ce soir, Pilar (de son nom de famille Carter) va nous montrer son chantier !!! Nul le jeu de mots, Zaza, va te coucher, allez !
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J
Bravo Riton, de ne pas nous lacher alors que tu goutais aux joies de la vie parisienne.<br /> <br /> J'ai jeté un oeil hier, pour cause de Roland Garros qui me prive "d'urgence" et j'ai trouvé la Dominique infecte.<br /> <br /> Elle a une tête de garce.
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