UN DINER PRESQUE PARFAIT À LA ROCHELLE ! II
Mardi : sabine gestionnaire de recouvrement et son Scotish menu !
Avec ses filles, dans la nature, putain la postsynchronisation déconne, on dirait que c’est l’âne qui parle.
Visite de sa maison, ça fait longtemps qu’on n’avait pas vu les chambres. On a droit au trois, décorées par ses soins (elle le répète plusieurs fois !)
Les courses chez le boucher où elle vérifie que les morceaux sont coupés comme elle le voulait ; elle pinaille un peu ! Un petit tour chez la fleuriste qui se reconnaitra à la télé, ainsi que ses clients qui pourront dire qu’ils achètent des fleurs chez celle qui est passée à un diner !
Grand salon, cuisine américaine avec un caoutchouc panaché, un benjamina desséché et un anthurium qui tourne désespérément ses feuilles rachitiques vers le mince filet de lumière que daigne lui distiller une fenêtre trop lointaine.
Et nous voila dans sa cuisine avec cette postsynchro qui m’énerve.
J’ouvre une parenthèse, amis de la culture bonsoir : la Lea and Perrins Worcestershire sauce était fabriquée à Worcester au nord de Gloucester (maintenant en Pologne). Mais je signale qu’on prononce ‘woster sauce’ ‘wostershaire’ et ‘Glôster’ ceci dit pour la voix off du gandin qui devrait se renseigner avant de faire le malin avec ses commentaires !
Et son chat qui pose ses pattes sur la pâte du pie, croyant sans doute manger sa pâtée.
Déco de table : nappe à carreaux, couverts à la française (erreur, puisque c’est un diner écossais)
Pétales de roses, ça c’est rédhibitoire ! Les verres à eau sont bien placés, eh oui !
Et enfin des fleurs sur la table, ouf. Une compo de roses (byblos) aspidistra et chardon, assez classe !
Une présentation sur la porte d’entrée (roses et chardons) accueille les invités.
Claudine avec un cadeau, Marcel aussi, Thierry avec deux pots de piments décoratifs et James avec un mouton peluche.
Et tout le monde se retrouve pour l’apéritif. Toasts au saumon d’écosse et whisky (with a drop of water, comme en Ecosse con, sans glaçon !) versé dans des verres culbuto design. Claudine est un peu gonflée de déclarer que ce n’est pas sa tasse de thé, of course, ce n’est pas du cognac ! Et des roses orange pâle en solitaire !
Un peu léger comme apéro !
Animation, toute aussi légère. Après un nouveau déguisement tout aussi chiant que les pétales de roses de la déco, (chapeau béret écossais avec pompons et cheveux, en vente sur internet pour 4.99 euros) tirage de corde bon enfant, à oublier.
Claudine est toujours aussi adroite avec ses mains, et rigole autant !
En entrée : Cullen skink. Je signale, toujours à la voix off, que Cullen est une ville d’écosse, et que skink veut dire soupe en écossais. Pas plus compliqué !
Plat principal : steak pie à la bière avec salade de légumes d’hiver. C’est un ragout en croute proche du steak and kidney pie anglais ou même de l’Irish stew (sans croute) servis dans les pubs. Mais je pense que le gingembre est un ajout complètement curieux et fantaisiste !
Cette petite cheminée d’aluminium sur la croute, est totalement disgracieuse, c’est là que la décoration doit se faire voir, c’est ce qu’on appelle la classe, merde ! Les légumes éparpillés sur l’assiette faisaient un peu ‘light’.
Et cette synchro qui déconne, on dirait une pub ou un feuilleton américain doublé à la va vite, putain, ils auraient pu s’en apercevoir ! Je n’insiste plus sur les couverts mal rangés et sur ceux qui mettent les coudes sur la table, hein Marcel, merde….
Dessert : amis de la culture c’est encore moi. En anglais pudding veut dire gâteau, tout simplement et pas dessert !
Je signale que dans le nord, il y a aussi un pudding assez proche du pudding anglais original, qu’il existe aussi un pudding italien (Venise) appelé Pincia, et que la ‘soupa anglaise’ du midi en est assez proche.
Les notes sont sensiblement les mêmes, l’ambiance est meilleure qu’hier, les notes de cuisine aussi, la déco est notée moins bonne. Soirée honnête. Sans plus ! il n’y avait pas de quoi sauter au plafond.