TOUCHÉ !
Vendredi à Télé matin, sur France 2, Jacques Séguéla a déclaré sans ambiguïté : « Si à 50 ans on n'a pas une Rolex, c'est qu'on a raté sa vie ». Poursuivant ensuite, par « les Ray ban étaient une paire de lunettes à 2 balles ».
(Pour mémoire, La montre Rolex la moins chère coûte plus de 3 000€, la plus chère plus de 35 000€, tandis qu'une paire de Ray Ban vaut au moins 100€.)
Cette montre fait partie de la panoplie du gugusse qui a réussit sa vie ! On peut discuter du terme : ‘réussir sa vie.’ La panoplie se composant aussi, outre des ray ban, d’une voiture adéquate, d’une nana assortie, de godasses et de costard ‘bolorissé’(un copain à lui.) !
N’oublions pas que ce mec est un homme de communication.
C’est qu’en communication il s’y connait, comme la girouette qui indique le vent.
De ‘La force tranquille’ à ‘Génération Mitterrand’, prenant fait et cause pour la candidate socialiste Ségolène Royal jusqu’à voter deux semaines plus tard pour Sarkozy, on se dit que ce mec est un véritable anémomètre !
«La communication d’aujourd’hui sort des tripes, pas des neurones.» (canal + 2007)
On s’en saurait douté, s’il avait eu des neurones, on l’aurait su ! Quand à ses tripes, on sait bien qu’il n’en a pas !
Je ne veux même pas entrer dans un débat qui montrerait son ego surdimensionné, puisqu’il considère uniquement le rapport réussite et argent.
Je ne parlerais pas de ce que je pense de cette manière de dire clairement à tous les pauvres cons qui lui ont fait gagner de l’argent « je vous emmerde, espèces de pauvres ! »
Je ne m’étendrais pas sur ces mecs qui ont changés de camp (Bernard Kouchner, Jacques Séguéla et Bernard Tapie ; que des pauvres !), et je comprends leurs envies élitistes de faire partie du même club des mecs qui ont réussit ce qu’ils appellent leur vie, puisqu’ils ont cette médaille à leur poignet qui les estampille de la médaille des ‘m’as-tu-vu’ !
Je ne peux que citer Pierre Desproges, qui, lors du Réquisitoire qu'il prononça lors du passage de Jacques Séguéla au Tribunal des flagrants délires, se demandait :
« Jacques Séguéla est-il un con ? De deux choses l'une : ou bien Jacques Séguéla est un con, et ça m'étonnerait quand même un peu ; ou bien Jacques Séguéla n'est pas un con, et ça m'étonnerait quand même beaucoup ! »