OUF !

Rassemblement dans la discorde. De l’or a la barre. Ségo lâche. Le champ est libre pour l’alter Aubry qui caracole et prend les rênes d’une partie du parti divisé. Le schisme est consommé. La consommation de la discorde est bue jusqu’à l’hallali. La bête est vaincue, mais pas achevée. On achève toujours ce qu’on a commencé. Il faut aller au bout de ses rêves insensés et la fille en voulant suivre le père a pris la tête de ce parti assommé. L’heure a sonné pour cette fille guerrière qui a vaincu la Royal dépité. Les chiffres ont parlé, le verdict est tombé, comme la colistière. La guerre des cheftaines a pris fin par la reddition de la mystique qui se voyait déjà canonisé. La bise de la gagnante à la judate qui l’avait soupçonné. Elle en appelle encore à l’unité. Elle ne se rend pas compte qu’elle est le chaînon manquant. Elle croit toujours que c’est elle qui a raison alors que tout le monde a voté et qu’elle a été désavouée.

Le bout du tunnel qui s’annonçait, reste obstrué des cadavres des recalés.

Mignonnes, allons voir si de ses pétales vous ne l’avez pas trop effeuillée

Cette rose éclose et déjà fanée, par vos mains trop manipulée.

Chacune en ses doigts a voulu la manœuvrer

Mais sa beauté pourprée a éloigné de vous sa couleur espérée

Pour ne vous en laisser, de ses épines, que de douloureuses piqûres

Qui vous séparerons jusqu’à la prochaine investiture

D’un président qui redeviendra votre ennemi commun.

PS. Paix pour les socialos.