EXPRESSIONS A LA CON !

T’es maboul, c’est pas cool ton coup de boul. Et la gazelle qui se casse à tire d’ailes et Manaudou dans les choux. La fuite en avant. Réaction typiquement française. Refus de regarder la réalité en face. On se casse ou on se fait virer. On cache sa défaite et sa déception par une action démesurée qui va éclipser, voire éluder la débâcle.

« On gagne ensemble, on meurt ensemble. » Aphorisme à la con puisqu’il décide à la fin de ‘les suicider’. Zizou m’a tuer. Il se prend pour ‘ensemble’, un peu comme : ‘le roi c’est nous’. Alors il décide pour les autres que c’est fini, justifiant son incapacité de gagner et en précipitant les autres dans la ‘mort’ de sa propre impuissance.

Et toute une nation continue de le porter aux nues, de l’encenser en justifiant cette réaction injustifiable par une défense des valeurs humaines. Il eut mieux valu répondre en se défonçant pour gagner et ensuite riposter par des arguments humanistes. Mais il a légalisé la riposte inutile pour répondre à une injure personnelle. La défense de l’honneur familial justifie la connerie. L’affront lavé par la violence. On a perdu parce que l’adversaire a usé de moyens illégaux, l’excuse est trouvée. On est tranquille pour la postérité. On restera Z Z le vengeur, pour l’éternité des idoles footballistiques. Il a essuyé son crane rasé sur un maillot ennemi. Un italien de surcroit, une tunique papale qui gardera peut-être sa signature, image décalquée, comme le saint suaire d’un ennemi battu.

« Tout est perdu fors l’honneur » c’est beau, on dirait du François, pas Mitterrand, mais Premier. Tu t’es vu quand t’as perdu ?  Ah, ces phrases inventées qu’on attribue à un grand personnage pour leur donner un semblant de vérité, une justification historique, une genèse implacable et irréfutable, une pierre de référence, fondatrice, qui va influencer des générations de futurs perdants. Alors, une autre maxime à la con, tout aussi inventée, tente d’essayer de justifier cette peur de gagner et la défaite annoncée en minimisant presque la victoire : « L’essentiel est de participer ». Là, on est tranquille, on peut venir perdre sereinement, on a fait le plus gros, on est venu.

On préfère encourager le second que le premier. Les causes dites perdues. On se méfie de celui qui gagne, on adore les sabordages, on soutient les ‘pleureuses’. La France a même fait, en un temps, de la ‘Poulidorite’ aiguë.

Les verts, battus en finale ont défilé sur les ‘Champs’ comme sous un arc de triomphe.

« On s’est bien battu » disait Vercingétorix au grand César juste avant que ce dernier ne le fasse égorger. Alors on encourage cette petite tribu de résistants, inventée pour la circonstance, pour faire oublier qu’on a perdu.

Et cette antilope rapide qui était venue pour le ‘vici’ et qui s’est cassée sans le ‘vidi’ !

‘Vanitas vanitatum, et omnia vanitas’. La peur de perdre. Ce manque de culture du dépassement de soi. Il faut aussi se battre. Merde, on l’avait oublié, on pensait que les autres savaient qu’on devait être le plus fort.

Le problème est toujours dans la tête ! (humour)