LES GRENOUILLES !

Les grenouilles devaient leur casser les ….en se cassant la voix aaaa !

Le jugement vient d’être donné ...ou vendu !

Nous sommes 2012, les grenouilles d'une mare voisine gênaient de par leur ébats les nuits des voisins qui n'en avaient pas, et qui, juste à côté dans leur lit, ne se marraient pas. Le comble fut que ces derniers, légèrement coincés, demandèrent, sans se marrer, que la mare du délit, pas le même, fut comblée, mais leur demande par la justice ne le fut point.

Ils insistèrent, et en 2016 la condamnation tomba. Un juge nerveux, ou blond, ordonna quatre ans plus tard de faire combler cette mare dans laquelle les rainettes s'éclataient.

La justice trancha, monsieur et madame Pecheras, sans rigoler doivent aujourd'hui reboucher le trou, la cour de cassation les a débouté huit ans après.....nous somme en covid presque 21, la justice est très rapide, mais comique....enfin sauf pour les Pecheras qui doivent aussi payer, en effet une astreinte de 150 euros par jour rester à régler, ce qui représente la coquette somme de 30 000 euros que les accusés pécheront, c'est plus correct, doivent rembourser, au bout de six années de procédure, cependant la mare est pour ainsi dire protégée et donc interdiction d'y toucher sous peine de poursuite car des espèces en voie de disparition y copulent pour la reproduction, enfin, la leur.

Nous sommes en face d'un problème récurent de notre société. On parle vert, on parle de pollution, on parle bio, on parle de justice, mais personne n'est d'accord et encore moins la justice qui patauge dans la mare et s’emmêle les balances dans le tapis, normal elle a les yeux bandés, mais, en donnant deux avis contraires, boucher la mare et ne pas le faire, elle en devient en plus ridicule.

J'ai commencé cette histoire qui me paraissait extraordinaire de bêtise pour immédiatement rebondir sur une autre plus récente et toute aussi absurde, qui vient de surgir cette semaine, pour illustrer encore plus les incongruités de situations ubuesques.

Vous avez tous entendu parler de ce brave algérien qui s'est vu refuser la nationalité française parce qu'il avait trop travaillé. Là nous sortons d'un problème administratif pour entrer dans le comique, si ce n'était dramatiquement grotesque. On s’aperçoit par la même occasion de l'aspect caricatural de notre système bureaucratique qui fait passer la machine administrative froide avant la chaleur des sentiments humains. JE reste donc solidaire des Shadocks ...

On nous serine avec l'entraide, la compassion, l'amitié, mais l'homme est toujours sacrifié sur l'autel des articles de loi sourds et aveugles et sans âme !