UN DINER PRESQUE PARFAIT A LILLE ! III Spécial séduction.
Mercredi, Audrey, avec une question qui me vient aussitôt, oui ou non, perruque ou pas ?
Des cheveux trop noirs et brillants, pour être vrais. Une sorte de balai o Cedar aux poils lisses. On se croirait à l'émission de chez l'ancienne vedette excitée de la deux qui donne maintenant des conseils pour rester propre, et dans laquelle des inconnus, soigneusement maquillés pour n'être reconnus que par ceux qui les connaissent, viennent témoigner sur des problèmes qui n'intéressent qu'eux. Un peu masculine, quand même, à mon goût, c'est une étudiante en communication, qui nous embarque dans son passe temps favori; le shopping.
Je signale, quand même, qu'en parlant de séduction, qu'elle mélange sans arrêt avec excitation, elle met son physique en jeu sur un des plateaux de la balance pour penser arriver à ses fins, nous voyons immédiatement quels vont être ses arguments pour attirer ses proies potentielles, alors pas de faux courroux sur son aspect, pas de fausses indignations sur son apparence, elle vient pour être critiquée sur ses prestations dans une émission culinaire qui est également, cette semaine, dédiée à la séduction, alors, en avouant vouloir se servir de son corps également, elle s'expose, inévitablement, aux retours de manivelle.
Excitant. "Laissez-vous envoûter. " c'est la proposition du titre de son menu.
Les intellos de la semaine y voient de la sorcellerie alors qu'on peut être aussi bien envoûté par un parfum, obsédant jusqu'à la folie qui vous renvoie à son visage à la moindre effluve, des yeux qui vous hypnotisent jusqu'à vous faire perdre la notion du temps en vous offrant l'éternité, une bouche, sensuelle, qui vous attire et veut vous perdre dans des promesses insoupçonnées, des cheveux, ondulés, parfumés, sensuels, qui vous aveuglent dans leurs vagues d'une infinie caresse suave et envoûtante, et une voix attirante, particulière, troublante , des mains douces et fines, sensuelles et empreintes d'une puissance tactile qui transforme chaque contact en une étreinte sans pareille, une prestance telle que seules les déesses de l'antiquité pouvaient, sans doute, avoir, une intelligence qui vous fait ressembler à un gamin inculte mais avide de goûter à son savoir, sans que la magie n'intervienne.
J'adore la position du bourrin qui découvre le menu. Le décor est le même que pour tous les autres prétendants, mais lui est en survêt et les jambes écartées, très raffiné, façon le mec qui, après son café matinal, va faire un tour à la chapelle, histoire d'évacuer les bombances de la veille, pour avoir les idées plus claires, les mains prêtes à protéger ce qui lui sert d'esprit, puisqu'il est dans un cabinet...de réflexion ! Bon, c'est fait !
Chez elle. Non, elle a un petit studio, alors on est chez sa copine Sandra. Appartement impersonnel assez froid, peu de décorations, même les tableaux ont été ôtés des murs. Mais on s'en fout.
Les courses. Elle va chercher des épices ....aphrodisiaques...Oh ouii, pour les garçons.
A-t-elle l'intention de se faire sauter au dessert ? Elle n'a pas dû comprendre le but de l'émission.
Merde, elles me gonflent, toutes ces nénettes qui confondent la séduction et la rapidité avec laquelle elles vont pouvoir vérifier le fameux principe d'Archimède, dans lequel, à mon avis, elles n'ont retenu que le passage du levier sans en percevoir tout le sens. Putain, il y a des fois où je m'étonne, merde, un corps svelte et musclé et un esprit si prompt, oh putain, je m'aime, merde, je me prends pour Thomas, enfin presque. Je déconne, what else ?
Chez la commerçante interloquée.
"Alors voila, j'organise un repas chez moi avec cinq garçons et je voudrais des épices aphrodisiaques pour les faire bander."
Putain, heureusement qu'il y a les caméras.... bon, je vous ai donné la traduction, un peu crue, de ce qu'elle est en train de demander à la pauvre femme qui doit en avoir l'habitude, tellement cette idée à la con est ancrée dans la tête de beaucoup de connes et de cons.
Merde, mais dès que je la touche, dès que je la vois, dès qu'on se frôle, dès qu'elle me parle, si j'avais besoin de produit dopant, il y a longtemps que je me serais mis à la bicyclette. Merde, qu'est ce que je ne dirais pas pour faire un bon mot. D'ailleurs, au mec de Syracuse, on ne lui demande pas de soulever la terre, mais seulement une nana. Putain, j'arrête.
J'en reviens à la version originale.
"Alors, je voudrais des épices pour relever...enfin...mes plats." La vendeuse attendait qu'elle lui parle de tir à l'arc, mais non....
Pendant ce temps, les Daltons en vadrouille, toujours aussi élégants et distingués, et néanmoins cinq, se présentent à la porte de la tanière de notre Audrey. Effectivement c'est petit et sommaire. Mais elle a gagné le championnat de France de course en escarpins. Ça refroidit et ça calme.
Pendant ce temps, la vendeuse explique les propriétés gustatives et ascensionnelles de sa mixture, mais je ne crois pas que note hôtesse écoute ou comprenne tout ce qu'elle dit. Elle n'attend qu'une chose, que la boutiquière prononce le mot magique, oui, oui...Aphrodisiaque, oh ouiii, celui qui fait regretter de n'avoir pas mis sa tena, oh, ouiiii !
Et on en revient à la bande des joyeux potaches qui viennent de trouver une boîte mystérieuse dans le frigo avec des signes cabalistiques. Je pense que les inscriptions qui précisent son contenu sont en plusieurs langues, je peux apercevoir du grec, mais le plus instructionné décrète que l'inconnue est allemande. Je suis déçu, aucune petite culotte, pas de string, ni de trace des fameuses protections qui permettent de faire tous les sports. François nous ressort les mêmes conneries éculées. Je le place presque à égalité avec Medhi.
En cuisine. Constatation ; encore une qui rebute à mettre un tablier. Je note l'état de ses ongles.
Putain, mais elle va bouffer la casserole de riz.....pour goûter, avec sa fourchette.
Merde, elle me gonfle à toujours parler d'envoûtement, on cuisine, pour l'instant.
Je suis en train de me demander si avant l'émission, elle était déjà entrée dans une cuisine.
Je me pose également des questions sur l'état de son habit sans protection, après avoir sorti la viande du four et après avoir écrasé les fraises avec un mixer, rien qu'en regardant les éclaboussures qui parsèment l'évier. Archimède, couché ! En parlant d'éclaboussures, c'est l'éclatement avec son remplissage des verrines. Je confirme, elle doit même ignorer la signification de cuisine; un mot tabou ! La séquence avec le cure-dent qui sert de dameuse est époustouflante. Mais le final, le nettoyage des verres avec un produit vaisselle, est proprement, oui, oui, dé-li-rant !
"Je chouchoute la nourriture comme je chouchoute les hommes! " Dit-elle en astiquant consciencieusement sa verrine phallique qui doit se tordre de plaisir ainsi lubrifiée par...du liquide vaisselle, enfin, de plaisir......c'est une image, c'est que c'est agressif, cette saloperie.
Merde, Audrey, je ne veux pas que tu me chouchoutes, on ne touche pas, it's a private cu cumber ! Merde, je m'éclate.
Décoration de table qui est sa spécialité. Nappe taupe en violet. Putain, c'est une invitation, heureusement qu'il est en prison, j'ai honte, mais c'est trop beau, heureusement que la douche est fermée, pardon. Un chemin de table en rouge, parce que le rouge, c'est...c'est...aphrodisiaque, oh ouiiii ! Je peux ajouter mal repassé. Trois fois sur son sein le fer est repassé et elle est toujours aussi froissée. Je rigole tout seul, elles sortent automatiquement, c'est le délire, je n'arrive plus à suivre mes doigts et j'en suis réduit à lire ce qu'ils écrivent, c'est de l'écriture automatique, ciel, je suis possédé, benoîte au secours, je suis possédé !
Un set argenté rond et tressé. Des bougies...rouges....parce que le rouge, c'est..........oui, c'est çaaa ! Assiette de présentation violette, aussi ! Verre rouge parce que.....iaqueue !
Verres mal placés. Pourquoi ? Ils sont sur la table!
C'est vrai que la manière dont est dressée une table reflète la personnalité de son auteur. D'après elle. Ce qui est vrai d'ailleurs...malheureusement pour elle ! Bouh.
Serviette en papier...comme tous les soirs, mais elles sont en forme de cœur et......ouges, parce...iaqueue !!! Oh putain, il y a du pain, alors ça existe, merde !
Ah, des plumes et des pétales en plastique, mais, mais...c'est ça ! Le résultat est totalement, parfaitement, complètement, tout à fait, absolument, inattendu et néanmoins immonde!
Je m'attends à ce qu'une Barbie pouffiasse sorte de sa boîte pour venir satisfaire des Ben en chaleur, excités par l'overdose de produits dopants et la consommation sans modération d'épices aphro..........! Vous avez compris !
Enveloppée dans une robe rouorgiaque, un rouge à lèvre fadasse, un rouge à ongle écaillé, elle attend, confiante, ceux qui doivent la manger, victime consentante, offerte via le dieu télé aux sarcasmes et aux critiques de balourds mal éduqués !
Alors, naïves, inconscientes, hypnotisées par un passage à la télé, ces gourdasses ne vendent plus leur âme au diable pour une hypothétique notoriété, c'est à l'audimat qu'elle l'offre, mais il les trompe avant même de les avoir possédées. Putain, celle là, je la note !
Mais elle me fait de la peine, sincèrement.
Donc, le petit chaperon rouge attend ses loups !
Jeremy teacher but non riche, puisqu'il arrive toujours les mains in the pockets. Comme il est franco-américain, elle trouve ça cool, donc s'il était franco-italien ce serait fredo ! Elle est bonne. François sonne avec la main qui n'est pas attachée au fond de sa poche.
"Salut, Eugène! " Pour déconner en pensant qu'elle allait réagir. Drôle de réaction. Mais, est-il plus déconneur que con ou l'inverse ?
"Aucune réaction. " Dit-il, presque étonné. Attend, elle va se fendre la gueule si elle sait que tu t'appelles François ! Mais, dit, ne serait ce point Medhi qui roule ? Putain, il a oublie ses lunettes pour masquer les cheveux qui repoussent. Ah, c'est Thomas, le top gun, tiens, il a ses deux bras libres pour l'embrasser. Roddy, avec son cadeau, ce qui fait toujours sourire les autres nases qui ne l'imitent pourtant pas. François Eugène montre qu'il n'est pas seulement lourd mais goujat en offrant son cadeau offert par la candidate de la veille. Un véritable mufle ! Et les autres qui entrent dans son jeu ne valent pas mieux.
Apéritif. Élixir de plaisir et petites bouchées pour éveiller vos sens. Cocktail vodka, jus de pamplemousse, miel, jaune d'œuf et crème de framboises, et des canapés, enfin, des biscuits salés avec saumon, tomates séchées, mozzarella, ou du pain d'épice, encooore, avec du roquefort. Simplissime ! Aucune classe pour apporter les verres sans plateau. Bon, Medhi, la chochotte, n'aime pas le pamplemousse...non plus, mais c'est qu'il a un estomac fragile, ce grand gaillard. Et pendant qu'ils bouffent, l'hôtesse fait des efforts pour mettre ses jambes en valeur, mais......putain, pourtant, si ça continue je pense qu'on va bientôt savoir si elle porte une culotte ou un string.
Animation musicale. Initiation à la rumba africaine. À tour de rôle chaque participant mâle doit venir se coller contre le corps offert de sa partenaire qui doit le guider et l'initier à ces nouveaux mouvements propres à faire naître chez lui le début d'une passion torride propre à atteindre l'extase si l'apport du gingembre et la vue affriolante de la robe rouge et aphrodisiaaaque, remplissent leur rôle de stimulation propre à faire passer du rang d'humble pénis au stade de phallus triomphant un simple petit sexe reproducteur irrité! Et Medhi n'aime pas danser ! Tu m'étonnes.
À table. Eugene suce son assiette avec plaisir, car où il y a .........il y a ...François.
Entrée. Douceur de foie gras pour vous mettre l'eau à la bouche. Verrine avec chutney de mangue, du commerce, pain d'épice, en paquet, et du foie gras, en boîte et des feuilles de salade. Et des petites cuillères en plastique pour terminer cette présentation dînette. Malheureusement elle a raté la seule chose qu'elle devait faire ; saupoudrer de son sel particulier.
Elle doit laver les assiettes pour servir la suite. Mais, c'est quoi ces boîtes empilées, aperçues furtivement ? Mais, oui, les boîtes du pain d'épice, d'ailleurs elle en sort quelques uns pour un Medhi toujours galavar ! Malheureusement, elle doit aussi laver les verres.....et ça, elle ne sait pas le faire...aussi !
Plat principal. Tendre délice et son jus au miel pour vous extasier.
"Pourquoi pas une viande vachement tendre. " C'est la supposition du mâle qui pensait dans la position du constipé.
Noisettes d'agneau, marinées avec des épices, riz au gingembre, ouiii, ouf j'ai cru un instant qu'elle allait faire l'impasse sur cette épice tellement ...aphrodisiaque, oh ouii !
Encore une présentation réussie. Sur une assiette lavée de frais et essuyée, à peu près, un morceau de viande à l'aspect indéfini, posé sur un filet de sauce aqueuse et sans consistance, appuyé contre un tas de riz triangulaire à la mine patibulaire, regarde son hôte d'un air apeuré qu'ont tous ces morceaux de barbaque lorsqu'ils vont être attaqués. Pour Roddy la sauce est sec, quand à Medhi, il mange parce qu'il le faut, pour vivre.
Dessert. Tentations exquises pour vous faire fondre. Une verrine aux fruits rouges, et un moelleux au chocolat. Encore une prouesse. La gueule du moelleux vaut le déplacement.
Sa taille bouche à peine une des dents creuses de Medhi.
Conclusion; ils aiment tous le liquide vaisselle.
Les notes. 19 pour Eugène François. 16 pour Jeremy et Thomas. 14 pour Roddy. 13 pour Medhi. Son repas n'était pas pire que celui d'hier, sous notée par des zéros mufles et lamentables !
Hôtesse franche, naturelle et gentille, mais putain, pourquoi cette perruque ?
Mention spéciale à Medhi, acteur remarquable, bien aidé par son physique, et jouer au pauvre petit être fragile et délicat qui n'aime presque rien, est un rôle de composition, j'espère, très très bien réalisé, bravo !
Et pendant ce temps, notre ami, en liberté s'il est coupable, ou injustement en prison s'il est innocent, ou c'est génial s'il s'en sort blanc comme neige, grâce à ses avocats, purge une horrible peine d'incarcération, dans un appartement à 50000 euros mensuel, avec solarium et piscine, mais pas saint gogues, priez pour nous, nanananère, et je me joins à tous ses fans en faisant une mine de déterré, comme un concombre hâtivement sorti de son giron protecteur et qui dégorge aux yeux de tous, impudiquement, en baissant la tête !
Comme moi, pensez à lui, quand vous sortez...... de votre douche !
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