VERITE IMAGEE !
Cette semaine, à la une de notre grand quotidien régional, Nice-potin, qui ressemble de plus en plus à un magazine pipole médiato-galato-et j'en passe ; une révélation fracassante. Une fiancée niçoise, dont la photo figure juste à côté de celle d'un de nos footeux, plus célèbre par ses déplacements sur la route des pépettes que par ses actions purement sportives, avoue, tel un remord médiatico-post mondial, que pendant les moments du crime de baise Lolita, elle se trouvait en compagnie du supposé accusé, lui fournissant par la même occasion un alibi en béton armé plus fort que toutes les ceintures de chasteté.
Vu le titre racoleur de notre canard tabloïde, pendant un moment je me suis mis à penser à une partouze géante dans la quelle de nombreuses personnalités sportives auraient pu se trouver.
La témoin de la non copulation aurait alors eu les yeux de la vérité en surveillant les attributs des personnages contestés. Elle aurait donc pu fournir la preuve irréfutable de la non introduction de l'objet incriminé dans les parties adverses immatures soupçonnées d'avoir recueillis un don en nature, certifiant celui en espèce qui avait précédé cette joyeuse kermesse.
Mais non, la vérité était plus romantique. Une idylle était en train, entre la niçoise et le galactique. Il va de soi, que cette annonce médiatique rejette sur les deux une publicité impudique qui à défaut d'exciter les zygomatiques fera plutôt monter l'activité orgastique de certains lecteurs plus portés sur l'onanisme que sur la vérité idéologique.
Mais le but de cette feuille de chou, n'est point d'élever le niveau mais de créer une polémique et un règlement de compte médiatique entre les deux nénettes ainsi exposées.
Deux pages intérieures de publicité.
Il y a la vulgaire, la mensongère celle par qui le scandale est arrivé, qui se pavane sur la côte en espérant quelques retombées qui la propulseront vers quelque ferme des célébrités ou autres lofts tout aussi emboucanés, et puis l'autre, la locale, pendant un mois la régulière, qui se demande si ce n'est pas elle qui s'est faite entubée. Alors par l'odeur des Unes attirée, n'écoutant que son amour de la vérité, elle fonce pour sauver l'honneur outragé de son chevalier qui l'a largué.
Ce déballage vaut bien une Une, avec fortes publicités. Une pour le bar où elle est attablée, une autre pour l'étude dans laquelle elle use ses journée, et puis toute l'histoire qui fait d'elle l'héroïne qui va par ses révélations sauver le footeux qu'on voulait écarter.
Quand je pense que pour Paris, Henri s'est fait baptiser, d'autres pour des pépettes se sont faites .....
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