LE TRAÎTRE !
Après avoir longuement décortiqué la pelle du 18 juin, une constatation élémentaire s'impose à nos yeux muets devant tant de révélations.
Les français parlent aux français. Tan tan tan tan, vous avez reconnu ici, sans la musique, le fameux jingle utilisé avant chaque intervention de radio Londres pour avertir les résistants, je reprends, tan tan tan tan, ici l'Afrique du sud, les footeux parlent aux fouteux ; il y a un traître dans l'équipe, je répète, un judas est parmi nous.
Merde, après avoir écouté tous les témoins de la scène, il est presque évident que la phrase retranscrite dans la plupart des canards français a été trafiquée. C'est ce contre quoi s'insurge le représentant du présumé coupable qui dénote une fuite au sein de cette joyeuse bande de copains, partie se couvrir de gloire en contrée lointaine, pour faire flotter plus haut notre drapeau national sali par quelques pubs outrancières qui le montaient utilisé comme papier hygiénique. Notre grand héros sportif n'aurait jamais dit au coach 'd'aller se faire enculer', et ensuite traité de' sale fils de pute', comme répété dans la presse, sinon vous pensez bien que notre entraineur national aurait immédiatement réagi, comme l'a fait, en son temps, un autre de nos héros nationaux, en assenant sur le champ, un coup de tête vengeur à cet agresseur peu orthodoxe et italien de surcroit. A ce propos je constate la banalisation faite par l'ensemble de la presse et des médias en général qui rabaissent ces propos orduriers au rang de simple attaque verbale en se servant de cet texte devenu racoleur pour en faire les premiers titres et le scoop de toutes leurs interventions, justifiant ainsi que 'la merde fait vendre'.
' Insulte inadmissible' le titre aurait été plus judicieux, pour ensuite développer plus bas, sans gros titres accrocheurs, le déroulement des faits. Mais visiblement, tout le monde s'est mis au rang de ce guignol arrogant et inculte, enfin, présumé, je ne parle que de la véracité de son intervention verbale.
Donc, d'après le chef de cette bande des saltimbanques prétentieux, il n'aurait seulement bredouillé, en aparté, que quelques remarques particulières sur les préférences sexuelles d'un fils de péripatéticienne. Ce qui est, très éloigné, vous en conviendrez, des invectives grossières qu'aurait pu adresser notre personnage à son illustre ainé empreint de modération et de cet esprit de sagesse qui en fait un guide spirituel pour le groupe d'ascètes qu'il dirige.
Certes, la fédération française l'a prié de faire ses valises et de rentrer au bercail, en l'occurrence la perfide Albion, puisque ce personnage refuse de venir s'établir dans notre pays, comme beaucoup de riches sportifs ou propriétaires de grandes enseignes nationales.
D'ailleurs, il faut voir l'esprit de solidarité énorme et touchant qui anime cette bande de joyeux lurons amorphes et hautains, puisque personne n'a entendu de tel propos qui auraient jurés dans l'ambiance calfeutrée et bienheureuse d'un vestiaire consacré à la méditation et à l'écoute de la musique. Un constat rudimentaire saute aux yeux embués de larmes de cet homme accusé de ces vilenies atroces ; Il y a un traître dans cette équipe si soudée, qui ne fait que dénaturer, par jalousie, les remarques techniques d'un joueur légèrement emporté.
Dans quel monde vivons-nous ? La presse est allée trop loin !
En rapportant des bruits de vestiaire, on en arrive à déstabiliser les participants d'un voyage touristique et sportif, qui s'annonçait sous les meilleurs augures. On va faire perdre des recettes à notre chaîne nationale. Des ministres vont -être privés de voyages d'information sur les améliorations hôtelières d'un pays en voie de mondialisation. Et je ne parle pas des pertes de sponsoring ainsi causées par des bruits de couloir peut-être sans fondement.
Est-on sûr que c'est ce joueur, assez cultivé pour utiliser des mots tels que 'péripatéticienne' qui a prononcé cette phrase si grasse et peu en rapport avec l'aura d'un sportif de haut niveau et en plus bilingue ?
Honte a ce traître qui a dénaturé cet esprit sportif désintéressé qui est l'emblème de notre équipe si soudée. Et puis 'sale' n'est pas une injure à ce que je sache, et puis, péripatéticienne est une profession comme les autres, je signale que toute discrimination portée contre une personne qui travaille en payant ses impôts est passible de poursuites. Il n'y a pas de sots métiers !
Comment priver un sportif de ce qui fait le bonheur de sa vie. On peut facilement voir la joie qui anime chacun des illustres joueurs lorsqu'il foule la pelouse d'un stade, futurs exploits de ses victoires.
Putain, regardez ce sectionneur et ces joueurs, boucs émissaires victimes de calomnies et de la pression de déstabilisation de la presse qui en fait trop, qui entre dans leur vie communautaire et privée au mépris de toute indiscrétion, ce que même la fonction première de la presse ne saurait excuser.
Le doigt d'honneur de Gallas...pipeau ! L'air désabusé d'henry......pipeau ! Les non-dits du gardien.....pipeau ! L'arrogance de Ribery......pipeau !
Merde, que des anges! Sauvons nos poulets injustement accusés par les révélations d'un traître qui fait que salir de merde les sillons embourbés du fric facilement gagné.
Sauvons ces pauvres petits garçons riches et arrogants qui font que nous insulter par leur condescendance de circonstance et par leur incompétence hautaine et irrespectueuse envers des supporters dégoûtés et ce traître qui les a injustement salis et pas respectés !
Nous sommes tous des cons, nous ne comprenons rien à ces champions !
Leur vie dans leur bunker doré, leurs salaires exorbitants, leur vie étalée dans tous les magazines people, leur nonchalance agressive, à la limite, même, les retransmissions télévisées de leurs prestations médiatiques merdiques ne nous intéressent pas, aussi, que des journaux indiscrets en arrivent à raconter de telles nouvelles colportées par un traître, est d'une totale indécence ! On oublie des années d'incompétence pour se focaliser sur le malheur d'un homme terrassé par des insultes injustes colportées par des journalistes en quête de scoop et de notoriété et par l'atroce commérage d'un félon sans scrupule !
Je ne peux pas en supporter plus, je crois que je vais pleurer !
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