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26 mars 2010

UN DINER PRESQUE PARFAIT A ROUEN ! IV

Jeudi, Sophie, monitrice d’auto école, et son menu ; ‘Cédez le passage !’

Elle définie son menu comme un test, oui, mais pour qui ?

Enfin, pas pour la voix off qui va nous sortir tous les poncifs relatifs à la voiture.

En parlant de poncif, comme tous les soirs, je suis très content et surpris d’apprendre que le candidat va préparer son repas dans la cuisine, qu’il est à la bourre et que c’est l’heure. Donc, grande cuisine, sur mesure ! Ce n’est donc pas une cuisine livrée toute préparée avec des meubles aux façades plaquées en chêne français travaillé en Chine avec l’intérieur en aggloméré, ni un modèle de chez Ikea. Whai, il y a même des casseroles, des couteaux dans les tiroirs, des robots, et des assiettes dans un meuble, c’est une cuisine ouvert, même qu’elle va voir …tout ce qu’ils disent . Dans la partie salle à manger, elle nous montre tous les panneaux de signalisation avec celui qui indique le dos d’âne et qui va annoncer, comme c’est marrant, la présence de cassis dans la sauce. A mon avis, elle a raté le coche avec l’apéritif où elle pouvait présenter un kir royal !

Descente au sous sol, plafond bas, canapés, ambiance cosy, et des roses ou des coquelicots avec des longues queues, souvent vus dans les appartements de cette émission, merde, il faut rentabiliser les décalcomanies de Damidot qui a du les acheter en quantités industrielles pour ‘customiser’ ses décorations. Merde, au secours !

Les courses. Chez Anita, la poissonnière, pour les bars. Elle fait donc la queue, et la voix off s’en donne à cœur joie, jusqu’à en devenir bar… bant ! Mais, Sophie, visiblement a besoin des conseils de la vendeuse pour se sortir de sa totale improvisation.

Décoration de table. Nappe recouverte d’une sorte de Monopoly pour voitures, un modèle réduit de circulation routière avec des legos, des panneaux et tous ces objets en plastique dont elle regrettait l’absence sur la table d’Aurélie ! Je ne vois pas de vache, merde. Une carte de stationnement, un filtre et d’autres objets que mon amour immodéré pour la voiture m’empêche de reconnaître, parce que je m’en fous complètement.  Donc, en souvenir d’une ancienne candidate, je dirais qu’elle a ‘tunéfié’ sa table ! Elle a même ramené les chaises de la salle de code. Bon, pas d’assiette parce qu’on ne verrait pas sa magnifique décoration, c’est vrai qu’on va aussi manger sur ce truc. Pas de couverts à poisson, mais on s’en fout, il y a des tapis de sol et des ‘A’ derrière le dos des chaises. Putain, elle devrait s’en coller un sur son dos !

Les invités arrivent. Mehdi avec un petit paquet. On va directement au sous sol. Jérôme, Reynald avec des fleurs, et Aurélie qui montre, très ostensiblement son présent, style ; tu vois, je sais vivre ! L’hôtesse tente bien quelques plaisanteries, mais visiblement c’est à contre emploi, elle se force !

Apéritif. Champagne ‘siphonné’ et ses macaroues. ‘Roue’ terminal parce qu’en forme de roue, c’est vrai que ‘maca’  ‘ron’ faisait carré !

Elle prépare donc ses cannelés et ses macacylindriques achetés, avec de la mousse chinoise de foie gras emboîté, elle ne s’est pas emmerdée. Préparation de sa mousse d’abricot pour recouvrir le champagne, on a rien vu, sûrement de la boîte aussi. Au bruit, il n’y a pas assez de gaz ! Donc, siphon de secours, sans se poser de question. Même résultat avec celui emprunté à un ami. Mais c’est l’appareil qui ne marche pas…normal, le siphon de son ami éclabousse et elle en a plein sa robe ; c’est un appareil à sortie incontrôlée voire précoce. Elle recouvre donc chaque verre d’une ridicule pellicule de pâte blanchâtre qui va plutôt dénaturer le champagne. Bilan des courses, pour un résultat plus que douteux ; un gaspillage inutile ! Elle se rattrape en laissant les bougies éteintes.

Animation relative à son travail. Un démarrage en côte, sans écraser un œuf posé derrière la roue arrière. Il ne faut pas oublier les gilets jaunes, pour la nuit, même que certains s’en servent pour recouvrir le siège passager et montrer qu’ils respectent le code. Je note qu’une nerveuse comme Aurélie ne pouvait qu’écraser l’œuf, comme elle le dit, si bien.

La veille, son mari, qui écoutait la radio, apprenant qu’une voiture roulait à contre sens sur l’autoroute, qu’elle avait l’habitude de prendre pour aller à son boulot, lui avait téléphoné la nouvelle pour la mettre en garde.

_Chérie, fais attention, il y a une voiture qui roule à contre sens !

_Mais non, chéri, des centaines !

Bon, tout est dit sur les blondes ! Même qu’elle essaye de sortir sa phrase de la veille ; ‘concentration maximum’, mais personne ne l’écoute. Et on appelle ça de l’animation !

A table.

Entrée. Zébras au beurre d’agrume et son dos d’âne. Des crevettes zébrées, il faut suivre.

Belle présentation. Et une cuillère de gelée de cassis, juste pour justifier le panneau, encore si c’était incorporé dans la sauce, non, brut de décoffrage, pour faire un jeu de mot laid ! Oui, c’est facile ! Mais ça la fait rire ! Je remarque aussi que comme les assiettes sont transparentes, elle pouvait les mettre sur la table puisqu’on voyait très bien son ‘décor’ en dessous !

Plat principal. Légumes de saison au miel, ‘bar ouvert’ 0.5 g !

Je reste dubitatif sur la présentation du bar. Ce truc ouvert par le dos, la tête qui regarde désespérément vers le large, la queue inutile et immobile, la garniture qui semble s’échapper de ce ventre ouvert telles des entrailles glissant d’une carcasse sans vie. Une poésie morbide semble s’enfuir de cette nature qui devient morte. La préparation ne sublime pas le poisson, à mon avis.

Dessert. Chaussée glissante et ses gravillons.

Les rouleaux d’essuie tout pour masquer la préparation de son dessert, avec une cuisine ouverte, faite justement pour permettre à tout un chacun de voir la cuisinière, est d’une logique déroutante, c’est le cas de le dire. Plusieurs fois, elle répète qu’elle fait tout rapidement, à l’arrache, moi, je pense qu’il y a trop d’improvisation. Sa présentation est pourtant belle avec cependant une drôle d’idée que celle d’ouvrir ses fondants avec une cuillère plantée en leur cœur. Le pain est resté. Et le chocolat était top chocolaté pour Aurélie !

Les notes. 19 pour Jérôme et Reynald. 18 pour Aurélie déçue d’avoir écrasé l’œuf. 17 pour Mehdi.

Une séquence bizarre. A la lecture du menu, les candidats doivent tenter de trouver une explication culinaire à des délires explicatifs assez farfelus sortis de l’imagination quelquefois tordue, d’hôtes qui ne savent plus à quel saint…Jacques se vouer, pour maquiller leurs intitulés qui, à la fin, n’ont plus aucun rapport avec le plat présenté. Alors, on enlève les supputations inutiles sur la personnalité, l’âge et le sexe de l’hôte, les courses, la visite de la maison, et donc, avec les tentatives d’explication du menu, calculez le temps qu’il reste pour de dîner, et je ne parle pas des animations !

D’ailleurs, j’attends avec impatience une animation proposée par un dentiste. Pour remplir les dents creuses. Le mon dentier est un cactus. Dents de ma mer aux caries, salade clous de girofles, Soirée plombée !

Avec comme variante, une roulette russe, histoire de rigoler, pour ceux qui aime la cervelle !

Enfin, même son déco l’était triste , bouh !

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Commentaires
N
Oups mauvaise manoeuvre.....
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M
L'idée du dîner "éboueur" me plait bien...ça ouvre des tas de possibilités d'animations...deviner depuis combien de temps le yaourt est périmé...blind test de poubelles pour deviner l'arrondissement parisien...comparer les douleurs d'estomac le lendemain ou les rougeurs apparues sur le visage...
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N
Vivement l'éboueur et son menu " l'art d'accommoder les restes"avec l'animation(une balade dans la rue et on fouille, on fouille...) et la déco qui suit...Quelques épluchures et taches de sauces : chercher de quels ingrédients ils proviennent....
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J
Cette table, ce poisson au ventre ouvert... Je n'aurais rien aimé.
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F
et j'avais la nausée en regardant sa table : quelle horreur, quel capharnaum infernal !<br /> <br /> Quant à l'écrasé d'oeuf ... zzzzzzzzzzzzzzz
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