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22 mars 2010

UN DINER PRESQUE PARFAIT A LIMOGES ! V

Vendredi, Stéphane, gestionnaire de comptes, et son menu ; sabor limousina de l’autona.

Que l’on peut rapidement traduire par ‘salon de l’automobile d’automne.’ A cause de limousine. Mais je dois faire fausse route, mille millions de sabords. Mais non, une réminiscence latine ; sapore…sabor….saveur . CQFD !

Dans sa nouvelle maison. Message personnel ; il veut prouver à Fred, un copain de la voix off, puisqu’elle l’appelle Frédéric, qu’il est le meilleur. Grande cuisine, beau piano, sol pas génial. Salon, parquet, le cameraman devrait faire attention au reflet dans la vitre, putain, du professionnalisme, merde.

Bon, puisqu’il faut en incriminer la direction, visite de la coopérative pour acheter des ballots de paille. Et comme par hasard, le responsable en a quatre…de ballots ! Il n’y a que la paille qui m’aille ! Dissertation sur la position de la paille pour s’assoir, en longueur ou en travers, et le responsable qui teste la position du fessier sur la texture de la paille. C’est la caméra invisible.

Pour le dessert, je note que c’est son copain Alex, qui a fait la pâte, et que l’hôte va la faire cuire dans le four du pizzaïolo, mais qu’une pomme pour cinq tartelettes, ça fait un peu juste. 

Je remarque que la voix off pédale toujours dans la choucroute puisqu’elle n’a pas remarqué que Stéphane n’avait fait que cinq tartes. Il y avait bien six boules, mais cinq tartes, priez pour nous !

Putain, la décoration avec l’aide de l’appareil photo, ça fait un peu manque de créativité !

Décoration de table. Nappe à carreaux rouges et blancs, un peu froissée. Une poule en céramique avec des œufs  et de la paille. Les couverts jetés. Les verres mal placés.

De la paille par terre, les ballots autour de la table basse pour l’apéritif. Il fallait enlever les canapés !

On va jusqu’au bout Stéphane, on ne s’arrête pas en route !

Couverts à dessert mal posés. Pourquoi cette absence de fleurs, alors que Stéphane a l’air de les aimer ?

Les invités arrivent ensemble. Maïté qui aime la couleur, toute en noir ! Mais, pourquoi deux sacs ? Olivier avec une belle veste rouge.

Maité a peur de la paille, enfin elle a peur d’abimer son intelligence qui pourrait être piquée par des pailles indisciplinées, en s’asseyant dessus.

Bernadette a apporté les assiettes décorées chez elle, avec un petit mot pour chaque candidat. Un truc façon signe astrologique, où tout le monde il est gentil, et où, chacun il est persuadé que c’est exactement son caractère et que Bernadette elle est vachement psychologue grâce aux cours accélérés d’un séjour chez une lectrice du blog. Remarquez, si, elle avait écrit ; pour Olivier : plus doué pour imiter le cri du grillon qui s’électrocute que pour cuire la viande.

Pour Martina ; elle ferait mieux de décorer ses assiettes que de servir dans une marmite. Pour Stéphane, nous emmerde à ne rien aimer à par la barbaque et le foie gras.

Pour Maïté ; nous soûle à se la jouer snobinarde alors qu’elle nous les gonfle avec ses réflexions de gamine prétentieuse, je ne pense pas que les réactions du petit groupe eussent été du même tonneau !

Putain, trouver que Maïté était douce et raffinée ! Merde, ou Bernadette est très chouette et elle n’a pas vu le même film, ou alors, c’est un vrai faux cul !

Apéritif. La reinette pressée vous accueille entre le noir et le vert. Je reconnais qu’une grenouille pressée faisait très mauvais effet, mais, je fais quand même, humblement remarquer à Bernadette, que la grenouille s’écrit rAinette, et qu’il ne peut donc pas y avoir de confusion, même si elle a l’impression d’avoir déjoué le jeu de mots complètement inexistant  !

Kir limousin à base de cidre avec de la liqueur de châtaigne. Boudin chaud, pomme et châtaigne, en verrine. 

Stéphane, merde, un plateau pour apporter les verres, et en plus, t’es pas obligé de les tenir par le haut !

Verrine aux châtaignes et aux boudins, des galetous. Et Maïté qui y va de sa critique, elle aurait aimé une touche plus personnelle. Alors qu’elle avait pondu trois merdes impersonnelles insignifiantes de platitude. Avec sa moue caractéristique de blasée insatisfaite et ses yeux de merlan frit qui ont nagé dans toutes les mers sans avoir pu être contenté ! Et en plus elle n’aime pas la moutarde violette. C’est  'violet' qu’elle n’aime pas sans doute !

Stéphane se lève pour aller lancer son animation et Maïté toujours aussi sympathique en profite pour faire remarquer que lorsque l’hôte quitte la table, cela casse l’ambiance. Une langue de vipère.

Animation avec la participation d’une troupe locale de danses régionales. Découverte de la bourrée limousine. La limousine qui use sans retenue de substances hautement dangereuses pour la santé des conducteurs qui en boivent sans modération, se remarque très facilement à sa façon de sauter par-dessus la bouteille. Evidement le style de ces femmes chaussées de sabots inesthétiques et de robes peu moulantes,  sans collier de Li mo ges, ne sont absolument pas du style, ni de l’univers, assez étriqué, il faut le dire, de la blinguissime Maïté, sortie de la cuisse d’une Jupiter limougeaud qui aurait forniqué, un soir de grade beuverie, avec une hétaïre échappée d’un harem marocain, pour aller vivre sa vie dans une province lointaine grâce à sa passion immodérée pour la danse du ventre et à son goût excessif pour les tenues colorées. 

D’un autre côté, il faut bien admettre, et là je rejoins parfaitement le point de vue totalement incontestable de Maïté, que faire une animation, en se servant d’une main d’œuvre d’artistes, sans doute inexploités, passant à la télé, sans toucher de salaire en rapport avec leurs capacités certaines et leur certaine dextérité, j’en conviens, est totalement inacceptable, pour maintenir une certaine justice pour la régularité de ce jeu, ce qui, en quelque sorte peut fausser l’appréciation de certains spectateurs plus enclins à préférer des danses, certes régionales, mais tellement habillées, que des élucubrations masturbatrices de cerveaux qui tentent de décrypter les mimiques peu expansives de quelques guignols qui essayent  désespérément de faire deviner à leur partenaire, des films dont ils ne se souviennent plus du titre, ou des agitations de ventres, certes, légèrement grassouillets qui se trémoussent rythmés par les gloussements westerniens d’un Olivier en rut.

Et puis, Maïté qui se lâche à danser la bourrée, merde, c’est pas classe, quouah !

Et Bernadette qui s’imaginant en train de danser ! Oh putain, j’ai mal à la tête en m’imaginant en train d’écrire pendant que j’écris. Un peu comme la vache qui rit sur la boîte où on voit une boîte avec la vache qui rit, rit, rit…….mais en supposant qu’en dansant, Bernadette s’imagine en train de ……oh putain, j’abandonne !

Et Olivier qui s’excite avec son hurlement de poule ménopausée en rut, croisée avec un dindon texan qui vient d’apprendre qu’il a été gracié par Obablack qui vient de fêter son Nobel de la paix !

A table. Oui, on a compris, ce n’est pas le style de celle qui n’en a pas !

Entrée. Patience du Parmentier. La poule a pondu de l’or gras. Potage tiède pomme de terre et poireau, avec une paille, jus de truffe dans un arrosoir. Une deuxième entrée ; Œuf cocotte au foie gras. Enfin, ce n’est plus une entrée puisqu’il y en a déjà eu une avant.

Dissertation : peut-on dire une deuxième entrée ? Une autre entrée après la première, c’était plus judicieux ! Je déconne, il y en avait deux ! Mais pas de deuxième !

Encore une petite gueulade, légère, sur ces intitulés rébus ! ‘L’or gras’ pour ‘foie gras’, étant, vous l’avouerez, un raccourci que même les conducteurs des camions du salaire de la peur n’auraient pas osé prendre de peur de glisser !

Plat principal. Viande limousine au coulis des bois. Encore de la viande de bœuf…pour Maïté, ……comme chez elle !

Pièce de bœuf limousine, poêlée de cèpes persillés, confiture d’oignons, écrasé de pommes de terre.

Stéphane, on n’enlève pas les assiettes de présentation. Il fallait apporter la viande sur une assiette chaude. Pourquoi la poche pour servir l’écraser ?

Le plat est trop simple pour Maïté. Merde, incorporer Rossini dans un titre, c’est plus classe que ‘viande limousine’, et ‘mille et une nuits’ pour des carottes et une moitié de figue, c’est plus valorisant que ‘coulis des bois’ !

J’émettrais un petit hic sur la réflexion d’Olivier. On mange la viande comme on l’aime, comme on veut. Pas d’intégrisme dans la cuisson. Il n’y a pas de dogme sur la cuisson bleue parce que c’est une pièce de bœuf de telle ou telle région ! Martina voit très bien le jeu stratégique de Maïté qui n’avait rien spécifié chez elle, sur la cuisson, comme je le signalais déjà.

Oh le regard de Martina !

Dessert. La pomme a fait un tour en Italie. Les fruits sont tombés de mon arbre, comme la duchesse est tombée du sien ; trop mûre ! Ou blette ?

Tarte aux pommes façon napolitaine. Clafoutis aux cerises. Sel et poivre, et pain sur la table.

Je signale à Stéphane qu’il est meilleur en hôte qu’en invité mais qu’il doit élever son niveau de connaissances culinaires en évitant de toujours manger de la viande. Il doit aussi essayer de décrocher la morue des portes.

Je note que Maïté a horreur de ‘manger aux doigts’ ? À l’œil on s’en était aperçu !

Les notes. 22 pour Bernadette. 20 pour Olivier. 19 pour Martina. 18 pour Maïté.

C’est donc la représentation féminine incarnée, de la classe et de la tolérance, du bon goût et de la simplicité, qui remporte cette semaine placée sous le double signe de la porcelaine et du sucré salé.

Très belle prestation de la nombriliste de cette semaine qui a relevé le triste niveau des dîners enluminés par sa présence et son charisme débordant.

Elle pourra toutefois prendre des leçons de simplicité et de convivialité chez Martina qui était la meilleure. Pas très loin de la fameuse prestation de la non moins fameuse Sandra !

Elle peut jubiler, elle a gagné. Elle va pouvoir marcher la tête haute et toiser tous les ploucs qui n’osent pas passer à la télé.

Mon ventre en danse encore !

Ouf, la vaisselle est remboursée !

Peut-être une ligne sur son CV ?

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Commentaires
C
je n'ai rien vu de ce dîner ni des 2 précédents de la semaine...mais à te lire une fois encore, j'ai l'impression de l'avoir vu tant les détails, une fois de plus croustillants, sont mentionnés...<br /> <br /> La Maïté va avoir un beau manteau, bien chaud pour l'hiver prochain.....
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A
Je préfère çà !<br /> (J'ai pensé que tu te moquais.)
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M
Oui...j'ai une grande estime pour Raymond Depardon...pour ses films et pour ses photos...
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A
Pardon, j'étais pressée. <br /> - Je ne partage pas ses goûts mais elle est gentille. <br /> (C'est mieux.)<br /> Tu fais grève Riton ?
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C
d accord Adelaide
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