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4 mars 2010

UN DINER PRESQUE PARFAIT A LA NEIGE, VAL D’ISERE ! III

Mercredi, Carole, agent administratif, un peu énigmatique, assez mystérieuse. Sur les pistes enneigées avant le repas, sur les Alpes blanches ensoleillées, petits et grands, tout l'monde en rang, le ski c'est vraiment un sport épatant. Comment oublier ce titre extraordinaire d’un copain à Gaston, Carole (pas elle !) et Jean-Pierre, du temps où cette radio M Carlo déconnait à plein tube, du temps où FR3 livrait ses trésors qui firent connaître canal +, du temps où F.Gérard avait pris la suite de M.Gardett, du temps où j’étais encore une idole. On savait écrire des textes aussi mauvais que ceux d’aujourd’hui, non, non, rien à changé, yeah, yeah !

Bon, il y en a qui vont se faire une petite beauté chez leur amie la coiffeuse, il y en a qui vont s’acheter quelques babioles qu’on ne verra pas, pour embellir leur table et d’autre qui vont tâter la poudreuse.

Chez elle. Beau chalet, chaleur du bois, beau carrelage, tapis, cheminée, canapés coussins ambiance montagnarde. Cuisine ouverte, fonctionnelle. Plusieurs niveaux qui rajoutent au charme de sa maison. Je constate qu’elle ne doit pas avoir de papier pour noter ses courses, elle avoue être tête en l’air, je jette un œil furtif sur sa profession, un petit frissonnement qui n’a rien de sexuel, je vous rassure, parcourt le bas de mon dos, de là, oui, non, plus haut, jusque là, oui, ah, vous aussi ? Ah ! Elle va au magasin de déco, merde, la totale ! Elle est à la bourre, elle est dans les nuages, elle est stressée,  et elle perd son temps en futilités. En plus, c’était commandé, donc elle n’est là que pour faire un peu de pub à son copain Fred !

En cuisine.  Après ‘singeage’, flambage avec un briquet pas très ‘pro’ comme l’était hier celui de Chloé (le flambage) ! Pourquoi nous monter le résultat final, alors qu’elle n’en est qu’au stade de la préparation. On voit en effet ses gniffs déjà terminés alors qu’elle n’a pas encore commencé à les préparer. Pas de beurre ! Je remarque aussi que son frigo n’est pas très rempli, même plutôt vide, juste les quelques marchandises et produits dont elle a besoin pour faire son repas. J’en déduis, rapidement peut-être, que si ce n’est pas une femme d’intérieur, peu habituée à recevoir, c’est qu’elle n’est pas souvent chez elle, dans ce chalet, tout au moins ! J’ai même l’impression, qu’on lui a tout préparé, elle regarde à tout hasard dans le congel, comme si ce n’était pas le sien……son factotum, lui apporte immédiatement la plaquette pour terminer son tango, ainsi que le pain, également oublié ! Encore un raccord raté, on voit très nettement des gniffs déjà prêts sur le côté alors qu’elle commence à pétrir sa pâte. C’est un peu le bordel dans la cuisine et sur la future table pour le repas.

Décoration de table. Pas de nappe. Le bois est beau, set acheté chez Fred, les bougies de chez Fred aussi, la neige synthétique de la même boutique, chez Fred à val d’I, pour respecter son thème, ‘autour du ski’ qu’elle n’a précisé nulle part, d’ailleurs. Assiette transparente, serviette taupe de montagne décolorée, opinel d’origine avec le prénom de l’invité gravé minute au magasin juste à coté de la boutique de Fred. Elle m’énerve un peu quand même à aspirer disgracieusement sa salive, comme si elle n’arrivait plus à respirer, ou comme si elle avait perdu l’usage de son nez pour renifler. Des crocus hollandais pas encore fleuris, piqués dans son ersatz de neige. Cuillère à gauche. Verres mal placés. Merde, mais où sont passé les fleurs, encore sur la table il y a quelques minutes ? Ces amaryllis étaient les bienvenues !

Les invités arrivent. Tristan avec son sac. Au salon, autour de la grande table basse, sur ces canapés moelleux et accueillants. Une composition de roses et gerberas, pourquoi ne pas l’avoir mise sur la table ? Sylvie avec son grand sac aussi, pour se changer, et un petit cadeau.

René, belle voix, mais les mains toujours vides. « J’ai été surpris, je ne m’attendais pas à ça ! »

Je ne comprends pas le sens de cette phrase. Il est perdu, avoue-t-il. J’ai du rater un épisode.

Chloé, mini et fourrure, style pour faire voir à l’hôtesse qu’elle aussi en a une, de pelisse, comme Carole, chez elle, hier. Différence totale de ressenti chez Chloé qui se sent à l’aise.

Apéritif. Hors piste ou piste bleue et son surf de mignardises. Avec alcool et sans. Logique ! J’ai oublié mon décodeur spécial menu. Mais, sur la planche de surf prévue, quatre plats en ardoise avec des tomates grappe, et différentes préparations non précisées qui, visiblement, gênaient les invités. D’ailleurs, René en fait tout un plat.

Animation extérieure. Encore, de toute façon la cheminée est restée éteinte, elle avait du oublier le bois et les allumettes. Alors sécurité en montagne avec les pisteurs et le chien Orson.

Il faut trouver une fève enfouie dans la crème blanche. Et Orson trouve, Orson est un roi, Orson, bien !  C’est Orson Well. Ensuite il faut se servir d’une balise argos et d’un pic à glace pour retrouver un sac perdu dans la poudreuse. Intéressant pour ceux qui vont à la neige, pour ceux qui préfèrent la plage, ça sert moins, surtout que la neige est moins épaisse.

A table.

Entrée. Deux mains autour du bol. Soupe de légumes avec épeautre et wasabi pour faire couleur locale. Toujours rien dans les verres. Toujours l’évier rempli.

Plat principal. Morceau choisi des alpages et quelques gniffs. Civet de chamois aux morilles avec un gratin typiquement savoyard; quenelles, beaufort, crème fraiche. On dirait des gnocchi déguisés. Enfin, avant la cuisson, après c’est plutôt un genre de caramel roussi et desséché. C’est du gniff fossilisé, une autre spécialité locale.

Je note que les assiettes de l’accompagnement sont posées à la va comme je te pousse. Tiens, le vin a coulé, enfin, ça dépend du montage, un coup il y en a, un coup il n’y en a plus ! Ah, ça y est, on sert le vin, c’est du démontage organisé !

Dessert. J’en veux mé d’tes gations. Palets au serpolet. Coulis de framboise au miel. Pain resté sur la table.

Chloé sent le miel, elle n’est pas fan ! Elle n’a pas aimé son dernier livre sur les étagères. « J’aimais bien son dessert, mais ça m’a fait penser à un moment du goûter, avec une tasse de thé ou de chocolat chaud ! » Donc elle n’en mange pas ! Ça comme excuse bidon, on ne nous l’avait jamais encore servie. On aperçoit discrètement un verre de champagne.

Les notes. 19 pour Tristan. 18 pour Chloé. 17 pour Sylvie. 16 pour René qui est un peu chiant, même exigeant en tenant compte de sa prestation.

Je me suis un peu embêté ! Viens chez moi, c’est la maison d’une copine qui ne m’avait pas laissé de beurre. Quatre enfants et pas de traces, pas de visites des chambres, même pas au premier, maison chaude mais vide, plusieurs porte-clefs, drôle d’impression !

Elle n’avait pas d’allumettes ni pour sa cheminée et ni pour réchauffer l’ambiance !

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Commentaires
J
rarement homme aura été attendu avec zèle par autant de femmes à la fois !!!!<br /> <br /> <br /> à midi au plus tard, d'accord ?
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L
Tristan a surtout une belle tête de vainqueur!
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F
Vous parliez de ressemblances et j'en trouve une entre Tristounet et J.F. Coppé, pas vous ?
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V
de faire autre... chose, autre... ment, autre ...ce que vous voulez.... !
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V
La semaine arrive à sa fin et je réalise que je n'ai pas regardé hier soir, non plus.... Mais quand je lis ce que je lis... je me dis que j'ai bien fait de faire autre ....Alors pour finir la semaine, merci Riton et vous autres....<br /> Coucou Fabien !!<br /> Bonne journée !! et bisous gla-gla !!
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