UN DINER PRESQUE PARFAIT A PARIS ! III
Mercredi, Earlène, habilleuse dans un grand cabaret parisien. ‘Clin d’œil au cabaret’.
Chez elle, immeuble sur l’emplacement du cirque Medrano. Grand salon, salle à manger, cuisine ouverte. Sa chambre dont on ne voit pas grand-chose, mais on s’en fout.
« Elle joue avec les boules de son marie jongleur ! » impayable la voix off, c’est du grand art dans la platitude et la connerie. Beaucoup de tenues, de plumes, de paillettes, de coiffures, de costumes, de chapeaux, de chaussures, de gants et de colliers.
Elle est à la bourre, comme tous les participants de ce jeu, mais elle prend quand même du temps pour aller chez son coiffeur.
Elle nous dit passer beaucoup de temps dans sa cuisine, mais où est le batteur ? Comment marche cette mandoline ? J’ai mal au dos, après cinq minutes de travail !
Un classique : je goûte, je touille, je regoûte !
Décoration de table. Grande nappe blanche. Sets rouges en soie, assortis aux dossiers des chaises. Vaisselle blanche, serviette rouge. Canne et chapeau sur la table. Des perles, des bougies. Ça manque de fleurs !
Elle est mieux que la faire valoir que l’ex mari de l’ex femme de, toute en noir pailleté, collier, elle attend ses invités.
Gégétintinjekyll en haut, un peu froissé, en Hyde en bas, petit sac à la main, s’affole avec toutes ces plumes, et se noie avec un boa! Il est de suite mis à contribution pour arranger et décorer la terrasse ; on se demande pourquoi !
Brigitte, agréable, en noir aussi, avec un petit cadeau. Christine, souriante, comme d’habitude, c’est le seul moment ou elle le fait…son sourire, mais elle annonce qu’elle est mouillée, oui, je comprends, elle a oublié sa tena, avec les fuites urinaires, c’est terrible ! Elle s’est attardée à question pour un champion et elle a oublié de se garnir. Elle ne peut plus s’assoir, elle va tacher les chaises ! Merde, elle veut qu’Earlène lui prête quelque chose, en plus elle n’a pas trop le compas dans l’œil ! Non, je suis méchant, pourtant…. Gégé continue sur sa lancée en lui proposant le rôle de Régine, c’est dégueulasse, je ne peux pas laisser dire une chose pareille, c’est contraire à l’éthique de mon blog ! Elle n’on absolument pas la même voix, merde !
François-Xavier avec une bouteille. Boutin revient. Putain, ces nouveaux tissus sont vraiment extensibles, si, c’est vrai, qu’allez vous penser ? La mode a fait des progrès considérable, on peut gagner plusieurs tailles ! Oh oui, plusieurs !
Apéritif. Cocktail de charme avec ses cuillères. Lotte sur un lit de poireaux, roulé de courgettes entourant du crabe. Tartelettes aux cèpes. Le cocktail est peut-être à base de litchis, il a l’air fort en alcool, mais on ne nous dit pas tout ! Pas de serviette.
Moment d’anthologie. Arrêt sur image. Boutin regarde la cuillère déjà repérée sur le plateau ; celle avec la courgette. Elle attrape la cuillère par la queue, délicatement avec sa main droite, pendant que les doigts de sa main gauche soupèsent et caressent presque la partie arrondie de cet instrument. Ses yeux observent la forme de cet empilage dressé fièrement farci de la chair d’un décapode sacrifié. Sa bouche s’ouvre déjà, et comme Annie aimait les sucettes, Christine adore cette courgette farcie. Les lèvres écartées, les yeux dans le vague, elle englouti d’un seul coup cette cuillère fièrement dressée, et la chair du crabe écrasé fond dans la gorge de Christine qui est au paradis ! Peut-être n’aime t-elle pas les bananes ?
A table. Nouveaux problèmes avec le grille pain.
Entrée. Bayadère. (Tissu avec des rayures multicolores) poivrons rouges et oranges en lamelles entourant du fromage, basilic. Encore une erreur, devenue classique et incontournable avec ces deux assiettes posées sur celle de présentation. Ah, je l’avais oublié. Christine ne mange jamais de poivron, elle n’arrive pas à les digérer, un problème de transit ou d’évacuation ? Cependant, elle ose en manger et trouve ça bon ! Oui mais, le pain à l’ail est beaucoup trop fort, merde, une marseillaise qui chipote les saveurs de chez nous. Oui je comprends, avec les poivrons ça peut lui filer la cagagne ! Vatche de pute ! Et c’est pas sa robe, merde !
Earlène enlève les deux assiettes ! Bien, mais il en reste encore une !
Danièle l’hôtesse, tente un petit jeu pour se ménager un créneau pour préparer son plat. Mauvaise préparation, mauvais découpage des questions, cet interlude tombe à l’eau. Qu’à cela ne tienne, Régine devient Balasko. Une canne qui traîne, ce symbole phallique doit l’émoustiller, remake de nuit d’ivresse avec le chapeau sur la tête. Gégéladéconne n’en peut plus, c’est cabaret ! La pétasse a encore frappé ! Il est écroulé, il pleure !
Plat principal. Mademoiselle fait son show. Pavé d’autruche. Oui cet animal qui met la tête dans la terre lorsqu’il a peur, sa devise ; parle à mon cul, ma tête est malade ! Tintin devine immédiatement le nom de cette viande !
« Un nid à poivre ! » Pour mémé Christine à l’estomac fragile. Alors là, c’est du pipeau. Si j’ai bien vu l’assiette, la sauce au poivre était à part ! Réginebalaskoboutin, mange de la merde, ton transit sera facilité !
Animation. Au cabaret comme si j’y étais ! Chapeau, nœud pap et canne, accessoire. Chorégraphie scolaire. L’hôtesse récite ses pas bien appris, putain, elle a le rythme dans la peau, on comprend qu’elle soit restée habilleuse. Sérieuse comme d’Artagnan, elle est perdue dans son nuage. Balasko s’éclate, elle devient P. Hernandez dans ‘born to be alive’, mort de rire!
Ensuite c’est l’essayage des tenues. Excitation générale. Gégé est super avec son O Cedar orange sur la tête, Christine est déjà déguisée,
Dessert. Mille feux. Bavarois framboise avec un coulis aussi ! Oh, le bordel en cuisine ! Fan da pétan ! Hernandez pense aux petites bougies feux d’artifices, j’étais sûr qu’on n’en était pas passé loin, chez elle. Boutin revient et pense à des cierges magiques, façon cul-béni !
Tout le monde aime, enfin presque, les framboises sont acides, comme elle. Balasko et les poivrons, c’est la chiasse ! Et en plus, au fond, il y avait des amandes et Boutin n’aime pas les amandes !
Les notes. 23 pour Brigitte. 21 pour Christine restée humaine ! 20 pour Gérard et 19 pour François-Xavier qui prépare déjà sa défense, son 6 en décoration, alors que les autres donnent 8, est un peu méchant !
/https%3A%2F%2Fassets.over-blog.com%2Ft%2Fcedistic%2Fcamera.png)