L’AMOUR EST DANS LE PRE ! IV
Norbert et Guylaine
Norbert arrive enfin en taxi chez sa dulcinée qui lui a préparé un repas avec sa fille. Un bouquet de freesias à la main, il ne tient plus d’impatience et fait la connaissance du garçon et de la fille de Guylaine. Petit appartement. Jessica le tutoie d’entrée et s’éclipse pour les laisser se retrouver. Putain, je suis estrassé par le naturel de Norbert, qui joue sa partition sans fausse note. Elle, par contre, est toujours un peu gênée. Elle a l’air heureuse, elle a même maigri !
Petite récréation footballistique avec le petit. Guylaine se fait du souci pour sa santé, pour son souffle, il doit encore servir pour la nuit ! Foot ou câlin, il faut choisir !
Le soir, c’est chaud. Lui, les pieds dans le lavabo, se prépare pour la nuit ! Salle de bain sommaire !
Il est beau en marcel, putain, ça c’est de l’érotisme ! Une brosse à dents pour deux : de nouvelles perversions !
En bateau sur la seine. Notre dame et son bossu. Norbert s’en fout, il pense à un enfant.
Elle le raccompagne à son train.
_Je t’aime.
Encore des clichés cinéphiles, derrière la vitre de ce train qui part, il lui murmure des mots qu’elle seule doit lire.
Il a l’air ému ! Elle sort le téléphone. L’oreille collée à ce lien qui les éloigne, Norbertlagaf s’en va.
Le quai des ‘au revoir’ est triste !
Acte deux. Au Portugal. Hôtel à Lisbonne. Grand lit silencieux, télé, vie rêvée.
Les pieds dans l’océan, les mains accrochées à leurs chaussures, ils découvrent un nouvel univers. Les rues pavées.
Je remarque qu’ils entrent dans une boutique de Belém au bord du Tage pour acheter quelques pâtisseries locales, qu’ils s’adressent sans problème au serveur en français et que celui-ci leur répond par un ‘whai’ très autochtone.
Je m’aperçois que Norbert a toujours son érotique marcel.
Dans une boutique de babioles, la vendeuse parle aussi français, putain, c’est extraordinaire.
Une demande en mariage ‘en bonnet de forme’ putain, c’est beau !
Le conte de fée est en route !