Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Râleur
Râleur
Publicité
Newsletter
Derniers commentaires
Archives
17 mars 2009

AVOCAT !

Commentaires sur commentaires de ‘souvenirs’

Je ne voudrais pas me faire l’avocat du diable, puisqu’ici je vais être celui de dieu !

La religion se prépare à ce genre d’attaque, sa riposte est déjà prête ; les voies du seigneur sont impénétrables. Ce qui veut dire : ne discutez pas, subissez !

Je ne discuterais pas du terme ‘hiérarchie des départs’ qui bien que compréhensible est tout aussi injuste. Je pense évidemment à des personnes jeunes et malades et à des plus âgées en parfaite santé !

La pire chose qui puisse exister et qui à mon sens n’a aucune justification religieuse est la maladie des enfants. La venue au monde d’enfants estropiés, handicapés ou atteints d’infirmités irréversibles et dégradantes est la cause première de mon doute de l’existence d’un dieu tel qu’il nous est représenté dans beaucoup de religions.

Maintenant je vais simplifier.

On croit ou on ne croit pas !

Si on croit en dieu, on accepte ses décisions sans se poser de question. La perte d’un enfant, d’un parent proche ne peut pas être considérée comme une mort définitive si on s’en réfère aux écrits de saint Paul qui nous assurent que puisque le christ est ressuscité nous aussi nous aurons la vie éternelle. On ne peut donc envisager que sa propre douleur qui est peut-être une épreuve que dieu met sur notre route pour nous rendre plus fort, ou pour tester notre foi. On peut discuter la méthode, mais la foi sauve !

On n’est pas croyant. On ne peut donc se plaindre à personne de la disparition d’un être proche.

Deux solutions là aussi.

La vie n’est qu’un passage, nous ne sommes là que pour la reproduction de l’espèce, pour perpétuer la race humaine, la mort, bien que terrible, l’est surtout pour ceux qui restent. En effet si tout s’arrête, celui qui est mort n’existe plus et en y réfléchissant froidement et ironiquement, il ne le sait même pas, donc, pas de problème. Pour ceux qui restent, la mort est une affaire d’égoïsme, on pleure sur soi, de ne plus voir celui qui a disparu (ce matin, je lui parlais encore, hier je l’ai vu, on s’amusait ensemble, je ne l’oublierai jamais, etc.…) la mort se résume à ce manque de l’autre pour soi.

Sans croire en ces dieux des religions, on peut envisager d’autres explications rassurantes. Chacun peur avoir en lui-même un espoir. Mais une chose est sûre : on ne sait pas ce qu’il y a après, puisque jamais personne n’est revenu pour nous le dire. Je ferrais abstraction de tous les charlatans et les autres mouvements ésotériques ou autres qui essayent, depuis la nuit des temps, de nous faire prendre des vessies pour des lanternes.

Dans ces deux cas, si tout s’arrête après la vie, il n’y a rien à dire et à faire sinon d’essayer de passer ce temps qui nous est imparti aléatoirement de la meilleure façon possible, c'est-à-dire en accord avec soi même ! Je n’entrerais pas, volontairement, dans des visions philosophiques de la vie.

Cependant, nous ne savons pas s’il y a quelque chose après ! C’est peut-être un espoir pour certains.

Chacun se sert donc d’un ‘bâton’ personnel pour tenter de se préparer à rencontrer cette grande inconnue !

Publicité
Publicité
Commentaires
J
Je pense que ça ne se commande pas, et même, que c'est totalement imperméable au raisonnement.<br /> <br /> Placés dans la même situation, vivant le même drame, certains vont rejeter l'idée d'un dieu capable de commettre une telle horreur, et d'autres vont se réfugier dans la croyance comme dans un refuge et un baume à leur douleur.<br /> <br /> Ne condamner personne, surtout.
Répondre
C
J'ai pensé à votre texte toute la nuit.<br /> Si l'on croit en Dieu, devant la perte d'un être cher et à fortiori d'un enfant, malgré l'espérance, il se peut que la foi chancelle, Nous ne sommes pas des saints!!<br /> Mettre cette épreuve sur notre chemin pour tester notre foi??ou pour nous rendre plus fort?<br /> Malgré la foi ou l'espérance, rien ne peut refermer une blessure à jamais ouverte, d'autant que la fragilité même de la vie contient la menace et la peur d'un autre deuil! <br /> Perpétuer la mémoire de l'absent tout en nouant avec lui d'autres relations plus "spirituelles " même si on est agnostique avec la volonté de ne pas de céder à la désespérance.....mettre un pied devant l'autre tous les matins n'est pas évident.....
Répondre
F
Il est bien difficile d’accepter l’idée de notre fin, de celle de nos proches sans une pointe d’espoir d’un petit quelque chose après. Oui cette idée est infernale pour les enfants gâtés (narcissiques ?) que nous sommes. En ce sens, moi je comprends que l’on puisse croire en une instance ‘supérieure’, en un au-delà qui fait du bien à l’âme et surtout à la vie de tous les jours. <br /> <br /> Mais là où je dis stop et non, c’est aux abus de pouvoir de certains hommes/femmes de religion.<br /> Régenter la vie d’autrui est pour moi un concept horrible et malheureusement souvent criminel. <br /> <br /> Là où je dis stop aussi c’est quand le « religieux » (quel qu’il soit) s’immisce dans le politique. C’est une affaire privée et elle doit le rester.
Répondre
Publicité