BOAT PEOPLE !
Avant ils partaient chercher fortune, en embarquant, serrés comme des anchois, parqués comme des bestiaux, sur quelques bateaux légendaires.
Le Mayflower, le Titanic et d’autres fabuleuses unités mythiques voguaient vers ces eldorados annoncés. En plus, de l’autre côté, on les attendait.
Maintenant, ils arrivent sur nos côtes, sur des embarcations de fortune et viennent tenter de la chercher. Personne n’en veut, même pas leurs frères qui les ont précédés et qui voient en ces nouveaux, une menace pour leur précaire sécurité.
Du temps de leur empire, autour de leur mare, les romains avaient établis des frontières, des pays tampons pour se protéger de ces invasions barbares par l’opulence alléchées.
L’histoire se répètent, ils veulent tous venir chercher, vers cette terre promise, une nouvelle vie moins austère, une espérance de prospérité.
Envahisseurs modernes, armées de va-nu-pieds, démilitarisées, qui viennent tenter de survivre au milieu de notre opulence et de notre abondance que nous ne voulons pas partager.
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