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13 mars 2008

EUTHANASIE

La garde des Sceaux Rachida Dati s'est déclarée ce matin hostile à un changement de la loi sur l'euthanasie en estimant que "la médecine n'est pas là pour administrer des substances létales". De son côté, François Fillon estime qu'il est difficile de répondre à la demande d'euthanasie de Chantal Sébire, car on est là "aux limites de ce que la société peut dire, de ce que la loi peut faire". Je pense qu'il faut avoir la modestie de reconnaître que la société ne peut pas répondre à toutes ces questions", a estimé le chef du gouvernement ce matin sur RTL "Si la justice répond négativement" à la demande de Chantal Sébire, "il reste la solution qui lui a été proposée qui est une solution qui de mon point de vue est acceptable", c'est-à-dire le placement dans le coma. (Traduction : je m’en lave les mains)

Les barrières de la loi. Le premier ministre et le ministre de la justice se retranchent derrière la loi. Quelquefois il est salutaire d’aller regarder au-delà de ces barrières. Si certains n’avaient pas eu cette volonté où serions-nous aujourd’hui ? La peine de mort, les congés payés, la sécurité sociale, la pilule, l’avortement. Et, si d’autres n’avaient pas bravé les dogmes religieux, qu’en serait-il ? C.Colomb, Galilée. Et ce mythe fondateur de la religion, le dépassement de cette barrière, qui a fait de nous des hommes et non des robots, souvenez-vous, même si vous n’y croyez guère, si Adam n’avait pas écouté celle que ce créateur avait rajoutée à sa composition première.

Il est des barrières que le bon sens a déjà dépassées. On ne demande par une loi sur l’euthanasie, on demande une réflexion au cas par cas. S’en remettre à une solution « acceptable » est la pire des lâchetés. Comment peut-on parler ainsi à une personne qui souffre ? Acceptable, pour qui ? Pour la loi, pour la religion ? Mais pour l’intéressée, que veut dire cette compromission. La mort n’est pas une « solution ». Pensez-vous que cette femme n’a pas réfléchi avant d’arriver à cette extrémité ? Qui sommes-nous pour nous ériger en juges ? Ce qui est bien, ce qui est mal. Il est temps de dépasser tous ces clichés.

Regardez la, monsieur et madame qui paradez , retranchés derrière votre loi.

Est-ce une question de loi ou de bon sens ? De barrière ou d’humanité ?

La société ne peut pas répondre à toutes ces questions mais les législateurs doivent maintenant s’y atteler.

Vox populi, vox Dei

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Commentaires
S
Je crois que notre ministre de la ville veut nous expliquer que cette souffrance est une épreuve pour Chantal que dieu lui inflige pour son salut.<br /> Ca fait peur tant de bontés chrétiennes !<br /> <br /> Je m'associe à votre coup de gueule !
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