LES FOUTS !
Le réveil des fouts !
Comme tous les matins de bonne heure, celle où dorment encore tous ceux qui se sont couchés tard comme moi, je regarde les nouvelles sur le net.
Le soleil commence à faire monter le thermomètre qui n'a pas voulu descendre, et le salon est encore dans l'obscurité lorsque je ressuscite ma bécane qui se met à ronronner de plaisir.
Putain, le fout lui aussi à repris, enfin je veux dire que les comiques travaillent pour de vrai.
Donc vendredi soir, pendant que je refaisais le monde lors d'un repas chez des amis, les fouteux montraient au peuple français de la télé que cette occupation devait les protéger du danger .
Le championnat de France allait rendre son verdict. Mais un titre racoleur, comme d'habitude, m'attira, le français est bizarre, 'me tira' devrait être plus logique, je déconne, alors je me précipitais pour visionner cette dramatique.
Match surréaliste, des clameurs montent de tribunes vides, quelques privilégiés sont parqués sur des gradins aseptisés, les joueurs ont salué les pestiférés masqués venus les glorifier pour se faire immortaliser sur des souvenirs covidesques, et le match commence pendant que je me demande s'il va faire beau parce le soleil a l'air de glander.
Et puis, c'est le drame. C'est ce fameux titre qui m'avait aguiché.....un malotru stéphanois vient de tenter de casser l'outil de travail d'un joueur étoile du PSG.
Dramatique, scène classique, comme d'habitude un joueur se roule dans la pelouse et l'autre lève les bras vers le ciel pour montrer qu'il n'a rien fait parce qu'il ne l'avait pas vu, les cris enregistrés sortent des travées toujours vides, les amis du joueurs outragés accourent pour manifester leur désapprobation et attendent que l'arbitre sorte un carton....
La grande comédie peut commencer. Regardez l'extrait, c'est de l'art, du pur cinéma, la palme se joue.....tout le monde se penche sur le corps allongé, le carton jaune est brandi, en France on dit cognac, un homme en blanc qui doit être le gardien se précipite vers le joueur à terre et un parisien croyant sans doute qu'il veut l'achever en l'euthanasiant pour lui éviter de souffrir, fait barrage de son corps, mais le fout devient rugby et une mêlée commence, lentement l’épicentre du cluster de malades se déplace de la dépouille qui gît toujours en tentant toutefois de bouger pour montrer qu'elle est toujours animée, mais les protagoniste l'ont oubliée et les castagnes pleuvent, et maintenant on se fout totalement du mourant qui est obligé de tenter une roulade pour attirer l'attention, mais rien n'y fait, les disputes continuent et certains en calment d'autres énervés, et enfin, on s'aperçoit qu'un homme est à terre et après avoir consulté la vidéo, l'arbitre transforme son jaune en rouge..... avec modération...... la bouffonnerie peut reprendre !
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