UN DINER PRESQUE PARFAIT A METZ ! II

Mardi, Amélie, retraitée, qui va leur offrir un repas cent pour cent antillais. Mais, comme d'habitude, les hôtes vont juger sur ce qu'ils s'attendaient à manger en fonction de leur goût métropolitain, et sur ce qu'ils supputaient voir en fonction de leurs aspirations exotiques, mais en faisant passer le dîner au second plan. Elle va donc leur faire des lentillais, des lentillais.

Chez elle, beaucoup de couleurs.

Paré zot pou'an voyage en Matnik ! Titre du menu assez explicite même pour un habitant de l'île de Ré. Un sous-titre ; bienvenue chez moi à Madinina. Seul Fréderic semble déçu, il aurait sans doute préféré un titre tarabiscoté, voire incompréhensible comme l'intitulé de ses plats.

Une constatation qui se confirme encore à la lecture du menu, les jeunes sont d'une mollesse effrayante. Et la voix off qui s'obstine à leur donner du 'petit couple', à tout bout de champ, énervant. Le jeune poissonnier qui la tutoie et lui parle comme à une enfant, énervant également. Le caviste, beaucoup plus classe, qui la vouvoie, lui conseille un vin pas trop z'aromatique pour aller avec le crabe.

Décoration de table. Sous une musique du folklore américain, nappe taupe d'Edimbourg, avec rien sous le kilt. Bonne déduction sur le nombre des assiettes, elle n'en laisse qu'une, celle de présentation blanche. Bien vu. Pas de couverts à poisson. En bout de table, composition florale avec anthurium laguna, strelitzia, fleurons de cymbidium, aspidistra, feuilles de selloum, arum jaune, heliconia. Chocolat, canne à sucre, bougies, colliers, bonbons et coquillage klaxon pour servir de croque mort, enfin, c'est son explication.

En cuisine. Châtrage dskrevisses. Elle est bonne.

"Une bonne cuisinière met toujours le doigt." Tu vois, il faut bien enfoncer le doigt, bien profond, et goûter !

Alexandra est la première, les mains vides. Elodie avec une bouteille. Frédéric avec un cadeau et Paul, en retard, les mains vides également.

Apéritif. Plante à domicile et apéro de l'avent, marin frit et pani. Planteur, acras et pâté antillais et la liqueur de l'avent à base de peau d'orange séchée pour ceux qui n'aiment pas l'alcool fort.

Les panis ; j'ai pas compris. Et les invités qui donnent leurs appréciations sur le rhum. N'importe quoi. Whai, ton coca il est excellent, oh whai, vachement bien dosé, oh whai super.

"Il y a quoi dans tes trucs, tes panis ?"

"Vous aimez le porc, vous en mangez tous ? "

"Eh bien, c'est du porc. " Fabuleux !

"D'habitude j'aime pas les acras, parce que ...bla, bla, bla......mais ce soir...." putain, Alexandra, tu en mange tous les jours ? Et Fréderic trouve qu'ils ne sont pas assez forts. Il y a toujours quelqu'un qui trouve qu'un plat des îles manque de piment, c'est le mariolle de la bande, il y en a toujours un, et c'est aussi celui qui trouve aussi la liqueur d'orange trop forte, allez comprendre.

Animation culinaire. Atelier cuisine. Tu vois, il faut malaxer la pâte et la rouler dans ses mains. Joker.

Entrée. Ma toutou m'a pris dalot. J'avais compris ma toutou fait du pédalo. Crabe farci. Fréderic est servi en premier. Paul, please, fais un effort pour tenir convenablement tes couverts ! Et toi, Frédéric, tu m'emmerdes à tout vouloir plus relevé en pensant qu'il allait y avoir plus de piment. D'ailleurs, lorsque l'hôtesse lui en apporte un pot en lui conseillant d'en prendre très peu, il s'exécute. Cinéma !

Et la composition florale a disparu.

Plat principal. Boules au trou dans l'océan. Gambas en sauce et boules de farine. Cette fois c'est Paul qui est le premier à recevoir son assiette.

"Les boulettes se marient bien avec les gambas mais je pense que je ne pourrais pas les finir."

Paul est assez énergique...presque nerveux..... Mais sa logique est assez.....difficile à suivre !

Dessert. Dessert d'Irène et son Holiday. Tarte au coco, glace à la goyave. Et de nouveau un homme en premier. Pain sur la table.

Les notes. 21 pour Alexandra. 20 pour Élodie et Paul. 19 pour Frédéric.

Candidate sympathique, contente de recevoir, simple et avenante, ambiance conviviale.

Bonne nuit !

Comments

[valerie64]

Bonsoir à toutes et tous

En accord total avec Julie, Myriam, Cath, Lyn .

Je me sens mal aprés visionnage de l'émission...
Pourquoi parler à cette dame, Amelie, comme si ils s'adressaient à une "teubé" comme disent les ados ?
Surtout Frederic, insupportable!!!
Arfff! Je n'ai même plus le mots tant j'ai été génée (écoeurée) par cette attitude !...

[lyn]

...pour ce moment qui avait l'air très sympathique et véritablement antillaise pour une fois! Malgré la volonté de la production et des invités de vouloir rester, comme d'habitude, dans les clichés. Atelier pain au beurre? Très bonne idée mais non, certains voulaient du Zouk Machine ou de la Compagnie Créole, habillés en madras? J'ai aussi été étonnée et déçue que l'on oblige à changer le mot "dombrés" pour "boulettes de farine". On demande un changement de nom quand un asiatique ou un anglais font des plats typiques? Y a encore du chemin à faire... Et comme l'on dit certains, oui, Amélie avait l'air "trop gentille" pour cette émission qui a bien mal évolué.

[cath]

oui fred qui veut pousser les meubles pour danser alors qu'il a fait une animation scolaire à sa table !
très gentille dame qui a fait comme à la maison dit dont ! passer sa retraite sous le beau temps de metz plutôt que les îles !
à son âge , respect tout de même !
paul quelle énergie my god !

[Myriam]

Je pense qu'Amélie était un peu trop naïve pour ce genre d'émission. Maintenant il y a quasiment que des ploucs qui n'y connaissent pas grand chose en cuisine ni en savoir vivre/recevoir.
Apparemment ils aiment les clichés, "et blablabla...feuilles de bananier...et blablabla...j'aurais bien aimé qu'on pousse les meubles et qu'on bouge...".
Et ils ne voulaient pas qu'on fasse une animation ramassage de coton, non? Pfff, pitoyable

[Julie des Hauts]

...J'aurais bien aimé être à sa table. Elle est super sympa, cette dame, chaleureuse, gaie et voulant faire plaisir. J'ai assez bien aimé Frédéric le premier soir, mais.... le gentil du lundi, c'est connu, devient chiant par la suite.