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15 février 2011

UN DINER PRESQUE PARFAIT A ALBI ! I

 

Lundi, Kim Laure fait du shoping. C'est une commerciale. Ah, c'est donc sa fête aujourd'hui ! Elle sort plusieurs tenues. C'est sa passion. Oulala, une intellectuelle. J'adore, "J'achète un peu tout, un peu n'importe quoi !" Traduction : j'ai les moyens de ne pas regarder ! Sportive aussi, faut pas déconner, il y a les paquets à porter. Ah, une justification philosophique  "Les filles rondes peuvent très bien s'habiller ! "

Entrez dans ma ronde ! C'est le titre de son menu. Mais j'acquiesce, je rentre, j'y consens, enfin, c'est une manière de parler. Ah, c'est en rapport avec la forme des aliments. Déception !

Chez elle. Maison pas terminée. Ah, ça recommence, on n'est pas chez elle. Donc, motus sur la maison, je m'en fous.

" Le rond est convivial! " d'un certain côté j'approuve. Boutade! Il n'y a pas de côtés, si c'est rond. Le note que la table, avec une rallonge est devenue ovale comme son ....je m'égare. 

Elle avoue avoir personnalisé la maison, puisqu'elle a tout ramené de chez elle. Un déménagement. Que de conneries ! Pas sympathiques les gens qui lui prêtent leur maison. Quand on n'a pas de matériel pour cuisiner, on s'abstient, ou on achète tous les gadgets dernier cri, ou on demande à miss shopping de le faire et en plus ça lui fera plaisir. Merde, aucun savoir vivre.

Les courses. Après le shopping, Kim va acheter des ballons. Putain, c'est rigolo, gonfler des ballons.

En cuisine. "Bon, bé c'est parti !" Elle s'enlève les chaussures, se lave les mains et se les essuie dans les cheveux. Je signale que si elle n'est pas chez elle, c'est son problème, et qu'elle n'a pas à s'en servir comme excuse. On coupe le foie gras et on apporte à sa chevelure les compléments graisseux qui manquaient. Encore une qui n'aime pas fermer la porte du frigo. Enfin, elle s'en fout, c'est pas le sien. Je note qu'elle achète des carottes râpées sous plastique, putain, ça c'est de la cuisine ! Aucune préparation. Des rouleaux de printemps sous cellophanes, c'était mieux de les acheter tout prêts. Allez après la salade, les mains dans les cheveux.

Décoration de table. Nappe taupe albinos. Chemin de table et set en sisal rose. Original l'assiette n'est pas posée totalement sur le set qui donc ne remplit pas son rôle, c'est un peu comme si elle mettait les couverts sur la table d'à côté pour faire original. Ça se défend. Donc la cuillère passe à gauche. Un ruban sur le verre, c'est bien, à condition de s'en servir pour boire.

Je note qu'elle a écrit elle même le titre de l'émission sur des galets. Putain, elle étale sa culture.

Un aquarium, des plumes, une tête de gerbera blanc, les ballons. Pas de couverts à poisson. Je pleure !

Dans sa logique des couleurs pétantes, elle se change, en foncé, pour recevoir ses invités.

Ah, les présentoirs bien en évidence elle dissémine des pétales de roses en plastique.

Christine, avec une bouteille, est la première à braver l'été albigeois qui dégouline de son parasol trempé mais néanmoins ouvert. Elle l'accueille en prenant le risque de mouiller ses miches découvertes. J'ai horreur de la mie humide. Elle a un énorme coup de stresseuh qui gonfle son torse publicitaire. Stéphane le baroudeur, avance sous la bourrasque avec un magnifique sac assorti à la nappe. Mais il ne le sait pas encore. Tout en marchant, il est dubitatif. "Est-ce que le courant va passer avec l'hôte?" Comment sait-il qu'il y a de la baudroie? Y-a-t-il eu des fuites ? En plus il connait Christine !  Papotages sur le canapé.  

Christophe sans sa voiture, humour, avance d'un pas rapide, profitant d'une accalmie temporaire. Un plombier même pas polonais, les traditions se perdent, mais je pense que sa chemise est made in china.  Bénédicte est la dernière, tenue transparente, suggestive, si, si, beau collier, parapluie fermé.   

Apéritif.  Le bazar des saveurs. Putain, qui a inventé le plateau ?

 Un belge qui avait passé la plus grande partie de sa jeunesse dans les colonies belges du Congo. Il avait rencontré la copine de Nania, qui était un homme charmant, et dont le charisme avait dépassé les frontières de ce pays. Donc, ce Ba, c'était son prénom, avait une des ses amies qui utilisait comme moyen de se mettre en valeur, un élargissement de ses lèvres, plus connu sous le nom de plateau. En ce jour de la saint Valentin, je signale que les femmes peuvent se servir des lèvres pour faire autre chose que dire des conneries. Enfin, je parle des lèvres du haut. J'ai honte. N'en croyez rien mes dames, ce sont vos lèvres qui nous font dire et faire des conneries. Rentré chez lui ce brave Joseph Antoine du Gland, se servit des travaux de son célèbre frère pour étayer ses travaux, fort de son expérience coloniale, pour mettre en application ses théories sur la synthèse du mouvement. Se servant du  phénakistiscope inventé par son frère, il s'aperçu, après avoir disséqué son amie qui était rentrée en Belgique pour se reposer des charges trop lourdes que lui faisait porter Nania que les lèvres pouvaient également avoir d'autres utilités. En dehors de celles auxquelles certains peuvent penser, enfin, vu leur forme.... Enfin, il avait dû procéder à plusieurs voyages au Congo pour ramener plusieurs cobayes pour finaliser ses expériences car certaines avaient des lèvres gercées à cause de la différence du climat qui est beaucoup plus froid en Belgique et qui ne se remirent que très mal de l'ablation de ces parties à étudier. Et puis, un jour, ce fut le coup de foudre, le coup de génie qui ne se produit qu'une fois par siècle, comme par exemple le jour ou un polonais inventa le fils à couper le beurre, alors que jusque là on utilisait de la margarine. Voyant une roue de vélo qui traînait dans son laboratoire, il s'aperçut qu'en enlevant les rayons et en bouchant l'espace central, on pouvait obtenir une sorte de plaque ronde sur laquelle on pouvait poser les lèvres enlevées. En l'honneur des anonymes qui avaient permis cette avancée technologique, il décida d'un commun accord aussi soudain que modeste de lui donner son nom. Ainsi naquit le plateau. Tout ça pour vous dire que l'hôtesse de la soirée ne s'en sert pas et apporte tout à la main. 

Tomate cerise au caramel, un classique. Maki de foie gras. Verrine de petits pois à la menthe. Rouleau de printemps. Putain, Kim a beau se pencher, je dirais bien un bénédicité à Bénédicte.  

Et les verres sont toujours vides. Ah, le champagne est là. Putain, les genoux ! Quand elle mange son rouleau de printemps ma banane regrette d'être un fruit d'été. Je remarque que les tomates restent.

Animation. Ventre contre ventre, un ballon au milieu, il va falloir le crever. Un message dans chaque baudruche constituera un moyen de trouver le trésor. Moi je veux jouer avec Béné.

Excitant et con ! Et seul le mâle est récompensé. Injustice, seul le marteau a reçu une prime, l'enclume est négligée.

Entrée. De la mer au verger. Une queue de lotte, sauce aux pommes safranée. 

Les hommes sont servis en premier. L'assiette simplement posée sur la table. Un petit raccord dans les cheveux et elle explique son plat. Les hommes n'aiment pas. Et moi j'aime les femmes.

Je t'en prie Stéphane, il n'est pas question d'utiliser un chinois, surtout avec des queues de lotte.

Il faudrait enlever les emballages des makis qui trainent sur le sol.

Plat principal. Gioacchino et l'opéra de Pékin. Tournedos Rossini et wok de légumes. On ne peut pas demander aux invités, comme à l'hôtesse, de bien prononcer l'italien, ni de connaître l'œuvre immortelle de ce gastronome de génie qui laissa au monde étonné une préparation culinaire qui éclipsa pendant des lustres et mis sous l'éteignoir de l'oubli toutes les entreprises de déstabilisation culinaire comme celle intentée par un Franz Peter Schubert, qui détestait la viande et qui dans un premier temps tenta d'imposer sa belle meunière avant de se rabattre sur sa fameuse truite. Et maintenant Stéphane, qui a dû recevoir quelques conseils éclairés, nous fait croire, grâce à une prononciation plus correcte, qu'il savait que ce mot d'origine inconnue, qu'il écorchait au début, était un prénom italien, et en plus celui d'un producteur de foie gras. 

Et de nouveau un homme en premier avec la garniture sans sous assiette. La tuile n'apporte rien, ni les figues.  Je note que lorsqu'on demande la cuisson aux convives, on commence par faire cuire du plus cuit au saignant, pour servir tout le monde en même temps.

"C'est trop copieux, on ne peut pas apprécier le plat à sa juste valeur." Bénédicte, tu déconnes, cette remarque est stupide. Comme dit l'hôtesse "Christophe a un appétit de moineau." Et je rajoute  qui mange comme un ogre mal éduqué puisqu'il trouve que c'est aussi copieux mais réclame le dessert. 

Dessert. Melting pot sucré. Fondant au chocolat. Sucettes de melon et pastèque à la menthe.  

Pas génial. Présentation inexistante. Pain sur la table. Dur sur les bords et fondant au milieu, le chocolat blanc qui s'écoule mollement du noir et Christine est comblée. Putain, il y en a qui ont de drôle de façon d'utiliser le chocolat. Une esthète !

Les notes. 21 pour Bénédicte. 20 pour Stéphane et Christine. 19 pour Christophe.

Pas beaucoup de cuisine. Les bougies pas allumées. Soirée des rondes, j'aurais aimé danser !

J'attends Stéphane qui aime bien faire des phrases pour expliquer très longuement ce qu'il n'arrive pas à nous faire comprendre ! 

 

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Commentaires
M
Votre douleur me renvoie à la mienne,et "le moulin de guérande" me fait toujours autant chialer.<br /> Je vous embrasse.
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H
me doutais bien et j'en suis bien désolée.
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F
Afflictueuses pensées<br /> Tendres bises
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J
P'tite jeanne,je ne peux passer sans vous envoyer cette pensée<br /> <br /> "Il est juste parti... ailleurs... quelque part au large de l'océan."<br /> <br /> Je me permets de vous embrasser très fort
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M
Je n'ai que mes pauvres mots d'amitié à t'offrir en réconfort...Je t'embrasse...
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