FEMME, QUE J'AIME !
Banalisation de la femme. La femme est devenue une marchandise. Avec ou sans son consentement .....
Une nouvelle société, qui, au lieu de lui donner l'égalité espérée est en train de lui conférer un statut de marchandise. Au nom d'une émancipation annoncée, elle est devenue un objet qu'on peut acheter, vendre, et au besoin voler et pire même violer, si on ne peut pas se l'approprier.
On l'attaque pour s'en servir pour son plaisir, on veut la posséder, même au besoin en usant de la force. On s'en servait déjà à toutes les sauces, c'est horrible, mais elle est en train de devenir une chose. Déjà faire valoir du mâle et distraction inventée pour lui permettre de rompre l'ennui des premiers jours de la création, cet accessoire qui, originellement, n'était même pas fait pour le plaisir, mais uniquement pour la reproduction, est devenu celui de la promotion de la grandeur et de la puissance de son maître.
Montre-moi ta gonzesse et je te dirais qui tu es. Ma Rolex, ma tire, et celle que je tire ! Simplification !
Ou on l'étale pour appuyer son statut social ou on la cache pour son besoin personnel. Perte de l'identité ! La femme est devenue un sous homme, une esclave. Son image est même confondue avec celle représentée dans les films pornos. Ceux qui attaquent sa vertu la défendent lorsqu'elle est sous leur pouvoir. Elle devient la grande sœur qui faut protéger ou la pute qu'on méprise. D'ailleurs qu'elle se refuse ou qu'elle cède, elle est toujours la salope de service.
Je pensais, naïvement peut-être, comme le disait le chanteur, qu'elle était son avenir.
Mais, certains ont très bien compris qu'il fallait voiler la petite sœur pour l'empêcher de se dévoiler et d'envoyer paître tous ces préjugés éculés. Mais que dire de cette autre société qui se veut le pendant de la première, en affichant la liberté et qui utilise cette même affiche pour la dévoiler et la rendre esclave pareillement en se servant de son corps pour affirmer sa supériorité. Oh, j'entends les réponses de certaines qui vont me dire que la femme y trouve des compensations, une certaine liberté, un certain confort. Comme les animaux dans un zoo....
"Pour accoucher sans la souffrance. Pour le contrôle des naissances. Il a fallu des millénaires."
Oui mais, pour la faire taire, il n'a fallut qu'un seul instant, l'espace d'un voile jeté sur le temps