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22 octobre 2010

UN DINER PRESQUE PARFAIT A ROUBAIX ! IV

 

Jeudi, Isabelle, technicienne en bijouterie, maman de deux enfants percés comme elle, qui lui font la promotion, va orienter sa soirée sur les années soixante dix.  

Chez elle il y a des travaux, donc on est chez Latatia. Putain, il ne faut pas s'inscrire alors.

L'émission est en train de s'essouffler. Ce qui était une émission culinaire axée sur l'art de la table et la composition des plats a progressivement glissé vers la téléréalité. Excepté quelques candidats qui sortent du rang et qui vont facilement se démarquer pour représenter leur région et donner une justification à la finale des régions et à celle nationale, il faut l'avouer, on s'éloigne des critères d'excellence, et même quelquefois, du bon goût.

La partie dressage de table devient de plus en plus folklorique, on nage en plein n'importe quoi, l'animation aussi inutile que lamentable n'apporte rien au jeu, le thème des repas devient un jeu de piste incompréhensible et je ne parle pas des intitulés aussi farfelus que débiles.

Je dois vous avouer que quelques soir j'ai un peu de peine à suivre ce qui devient un supplice, jusqu'au bout. Heureusement que quelques candidats sortent un peu du lot pour apporter un peu de sel à la fadeur quotidienne. Heureusement que quelques plats se font une place entre les éternels foies gras et les sempiternels tiramisus pour nous amener quelques surprises, sinon, entre les verrines et les ardoises, putain, ce n'est pas de la tarte.  

Et pour couronner le tout, une voix off qui me fout le blues même les soirs où ma banane a des humeurs entreprenantes.

J'ai de la peine pour ces candidats qui ont dû s'inscrire depuis longtemps, je me demande quand même quel est l'intérêt de vendre son âme au diable pour quelques minutes de notoriété éphémères qui vont souvent apporter plus de désagréments que le plaisir d'être reconnu par l'épicier de son quartier ou félicité par ses collègues de travail .

Les courses. Elle a l'air gentille, Isabelle, elle débite son histoire de dîner, de plats qu'elle n'a pas aimés, à l'épicier qui s'en fout comme de sa première bière vu qu'il vend de l'huile et qu'il en parle comme si c'était du vin avec l'avantage d'oublier modération. Un peu de pub pour Grand frais. Putain, tous les magasins sont agencés de la même manière et tu peux acheter les mêmes fraises espagnoles et les mêmes champignons de Tchernobyl, si tu ne fais pas attention.   

Et elle ressort la liste des plats de son menu chez le caviste toujours aussi intéressé, qui lui vend la bouteille.... qu'elle voulait.  

Juste un détail, au sujet du fond musical, beaucoup plus axé sur des titres des années soixante que des soixante dix ! (par exemple, 'You Really Got Me',  ou 'All Day and All of the Night', des Kinks sont de 64.  'On the Road Again' des Canned Heat (1967) 'stand by me' la reprise de Sam Cooke est un morceau de Ben E King de1961 ) je m'arrête, il y en a trop, ça va faire retour vers le passé !

Décoration de table. Magnifique nappe plastique tapisserie ou rideau de douche nettoyé à la main. Assiette de présentation verte et assiette assortie. Belle vue sur son collier. Des paillettes.  Lunettes pour chaque invité. Pas de couvert à poisson.  Minable !

Oh putain, changée, enfin déguisée, le mot est faible on dirait Coluche le jour de son mariage avec Thierry, elle est dans le ton 'sabinesque' c'est la semaine carnaval. Perruque rousse frisée façon magistrat anglais revu par Benny Hill, pantalon fleuri, magnifique gerbera sur un bandeau noir, lunettes et pull rose moulé, écharpe bleue et collier peace and love. Putain, à choisir je préfère encore regarder ma banane avec une main bienveillante et pleine d'autosatisfaction 'onaniste'.   

Emmanuel en vélo pliant, reçoit un très beau gerbera azteca. Pour Julien un acapulco. Je ne peux pas m'en empêcher, merde Isabelle, Yellow submarine, 1966, attention ! Sabine, en décolleté peau de serpent, reçoit son Olina. Et même la voix off qui s'y met en parlant de Woodstock, merde en 1969 ! Devant l'avalanche de ces anachronismes et devant l'incompétence générale, je cesse mes remarques musicales !

Aurélie, avec aussi son gerbera jaune.

Sur la table basse  un disque des Beatles, tantôt masqué, on se demande pourquoi, le fameux  'Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band' qui est de 1967 ! Incorrigible!

Apéritif. Attention mesdames et messieurs. Les verres de lait concentré sucré, rhum, apportés sans plateau. Et Sabine qui nous fait part de ses fantasmes exotiques. Je n'en dirais rien, pour ne pas faire de peine aux palmiers qui ont dû en voir d'autres.  Roulé d'aubergines, de courgettes, de tomates. Elle ouvre les chocolats apportés par Aurélie et en bouffe un devant tout le monde, sans en proposer aux autres invités.

A table. Et Aurélie qui sent le gerbera sans odeur, enfin, c'est un reflexe.

Entrée. Laissez entrer le soleil. Je signale que Hair est plutôt des années soixante. Putain, c'est fini, je m'arrête ! Et mémé choucroute ne fait aucune référence à la comédie musicale. Pour Julien, je comprends. Aurélie, un antipasto ! La verrine apportée sans classe, à la main, avec la cuillère plantée dedans sans aucune présentation. Nous apprenons également que l'estomac de mamy particulière ne supporte pas les artichauts qui sont assez lourds et sont une source de gaz gênants.

Animation des années soixante dix. Confection d'une pendule sur un vinyle. Palpitant, raccord et excitant, cool, cool !

Plat principal. Les vacances aux bords de la mer. Du flétan, également lourd pour l'estomac de choucroute en péril qui se fragilise de jour en jour. Les excès fatiguent et les fantasmes usent !

Elle a fait des économies de pain.

Dessert. On ira tous au paradis. Crème au chocolat, soufflé glacé aux fraises.

"Ça avait le goût de fraises, on sentait que ce n'était pas des fraises de supermarché !" Aurélie, ça veut dire quoi, cette phrase ?

Un paradis artificiel ! Un petit vin blanc digestif servi dans le même verre que le vin du repas. Je remarque qu'Aurélie et Sabine n'ont presque pas touché au dessert.

Les notes. 19 pour Emmanuel. 17 pour Aurélie. 16 pour Julien et vert caca Sabine choucroute.

Les gerberas méritaient toute mon attention, ils étaient magnifiques !

A part Emmanuel, quelle soirée de faux culs !

 

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Commentaires
J
...sur le blog de Riton, il y a souvent des fautes. Tout le monde sait bien que sur un clavier on ne fait pas autant attention qu'avec une plume, et si votre message n'avait pas été aussi agressif, je pense que vos fautes vous auraient été pardonnées, comme on dit chez les curés.<br /> Pourquoi se lancer dans un concours de cuisine si on n'aime pas vraiment cuisiner ? J'imagine que cuisiner avec les caméras sur le dos ne doit pas être drôle. Moi qui ne supporte personne près de moi quand je cuisine, je ne pourrais vraiment pas, mais en même temps, je pense que vous étiez au courant. Que le caméraman vous ait filmée alors que vous pleuriez, c'est mufle, que cette séquence ait été gardée au montage, c'est purement M6. <br /> <br /> Je pense que tous les candidats de cette semaine sont devenus vos amis, et ma foi, c'est très bien ainsi.
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L
J'aime les gourmandes !
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V
Tant mieux si des envies sont réalisées par de simples écritures...si c'était pareil pour tout !!! ??? <br /> Suis toujours dans les poires , ma tite compote est délicieuse et sert de lit pour mes poires, sur ma tarte... aux poires, de quoi tomber dans les pommes et avoir la pêche !!!<br /> Miam miam... suis trop gourmande... !<br /> Bonne journée. Bises fruitées.
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L
Je vois que ma dame est cultivée !
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I
tentative pas concluante à l' inscription-veulent pas mon" pseudo" trop simple c'est comme pour la vache "qui rit" j' ai râté mon casting-trop court trop long trop gros gros petit trop trop et pas assez de temps j'" attendrais comme la chanson..ton retour".....
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