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17 septembre 2010

UN DINER PRESQUE PARFAIT A PARIS ! IV

Jeudi, Estelle, hôtesse d'accueil, spécial penchée, « qui nous reçoit dans sa chambre » c’est la voix off qui le dit. Oh putain, le service ! visite de sa trousse de maquillage, ça c’est une première après le chantier d’hier c’est le ravalement de façade, on reste dans le bâtiment.

« La mère de famille. » c’est le titre de son menu, et lorsqu’on regarde les intitulés qui ne veulent absolument rien dire, on n’est pas plus avancé, sauf pour Orlane à qui il donne faim.

Remarquez ou elle a une imagination débordante, ou, comme elle y comprend rien, la réalité est toujours mieux que ses aspirations.

Chez elle, visite de son salon avec des photos de sa famille et elle nous parle de sa décoration avec le thème de la plage, visiblement elle n’est pas fixée, mais non, un subtil jeu de mots complètement débile avec la mer et la mère. Putain, ça part fort. Sa cuisine avec le plafond bleu.

Les courses chez Olivier qui a reçu la vaisselle commandée. Ouf ! Je me demande si elle force sur ses manières de gamine naïve qui vient de s’apercevoir que la pluie est mouillée, ou si elle est comme ça naturellement.

En cuisine. Lorsque je la vois plantée devant son doseur et ne pas comprendre à quoi correspond un centilitre, je penche pour la deuxième alternative.

Le temps d’enlever sa toque, et de bien se rabattre les cheveux avec les mains, histoire de faire tomber les poussières sur le plan de travail, et elle peut reprendre le cours de sa promenade en cuisine.

Décoration de table. Nappe sable, sans taupe. Set bleu. Assiette poisson pas lavée, sortie de son emballage. Serviette sable. Corail. Petits poissons de décoration également pas essuyés. Un seau de plage avec des gerberas piqués à la va vite. Des coquillages, assiette à pain à gauche. Verres mal placés. Pas de couverts à poisson. Cailloux et coquillages terminent ce tableau qui rejoint dans la nullité certaines prestations d’un pseudo chanteur qui tente de se faire passer pour un gynécologue. 

J’oubliais le sable blanc, incontournable pour une mère de famille.

Changée, une belle tenue du bord de mer, avec un signe cabalistique soixante-huitard dans le dos, elle attend ses invités.

Orlane en rose. Marc avec foulard et grand sac. Valérie avec un cadeau et Florence avec un grand manteau blanc.

Apéritif. Les mimises de Raphi. Les plats favoris de son fils Raphaël apportés sans classe et sans plateau et par épisodes. L’explication de l’intitulé est très simple, pourquoi les mimises de Raphaël ? Parce qu’il y a un cake au crabe ! C’est évident, non ? Vous n’avez pas compris, personne n’a compris, il n’y a rien à comprendre. C’est parce que la mer a débordé, merde. Il y a des fois où l’on se sent vachement intelligent. Mais il y a des soirs où l’on se pose des questions alors on se demande si nous vivons tous dans le même monde, si nous parlons tous la même langue, on n’en arrive même à penser que peut-être le gynécologue n’en plus du tout génicon. Chaque intitulé de ses plats aura un rapport avec un des membres de sa famille. Merde…le prénom. C’est comme pour le plat, elle doit s’appeler naïade cuisse de crevette. Je vous l’ai dit, c’est encore un mauvais soir.

Donc, Marc fait le service à la place de l’hôtesse de la soirée qui dans le civil est…..hôtesse d’accueil ! C’est évident ! Il y a même des grosses cuillères qui nécessitent l’emploi de plus petites pour les vider. Putain poivron et miel, le petit est précoce !

Ils discutent du goût du morito. Visiblement il n’en a pas, peu chargé en rhum et insipide. Ce qui est tout à fait normal, puisque c’est la boisson de son fils qui doit avoir sept ans et vous avouerez que cette mimise même avec modération ne doit pas être trop forte.

Animation ludique. Avec une poire on doit souffler sur une balle pour la faire pénétrer, oh oui, dans le trou de son adversaire. Passionnant ! Personne n’y croit. C’est une adepte de l’onanisme, comme nous le verrons plus bas, enfin je m’explique, plus bas veut dire que j’en parlerai en dessous, enfin dans quelques lignes, à mon avis elle doit s’amuser toute seule à faire rentrer la boule un peu comme celles de Geisha, mais ceci ne me…. regarde pas.

Pourquoi ce jeu ?

« Parce qu’on y joue en famille ! » Eh bé !

Alors qu’elle a dû lire le mode d’emploi juste avant de commencer !

A table. Et pendant que les invités découvrent sa table, elle sort des emballages, les assiettes et les décore sans plus de cérémonie, ni d’hygiène, ni coup de chiffon.

Entrée. Les favoris de William. Tartare de saumon à la mangue. Du froid ! Pas de pain.

Et les verres de vin rouge qui jouent les clignotants ; pleins, vides, pleins, vides……

Et Orlane qui confond carpaccio et tartare, mais c’est normal, sur un chantier….

Plat principal. Mes petites naïades sur ilot blanc. Elle aime nager, la naïade c’est elle, « je me rends hommage » oh putain, une ode à l’onanisme, j’espère que ses enfants ne regardent pas, pourquoi au pluriel, je donne ma langue à la crevette en qui elle voit des formes féminines. Putain, le premier qui critique ma banane je l’asperge de sauce chocolat, avec modération, bien sûr ! Patée de riz, potage au curry avec crevettes noyées. Belle présentation totalement ratée, on dirait de la bouillie pour bébé. Et le pain est toujours dans la cuisine. La naïade a pris l’eau.

Dessert. Les douceurs de Moon. Et elle ose mettre une toque, ou bien elle fait bien de faire voir qu’elle est toquée. Et elle apporte le dessert sans avoir fini de débarrasser le plat, et elle sert le seul homme en premier, et au lieu de servir Orlane qui n’a pas d’assiette elle va s’occuper de Valérie qui a encore son potage devant elle. Putain, mais c’est un carnaval, elle a répété avant ! Un bon point, il n’y a pas le pain qu’elle n’a pas apporté !

Les notes. 16 pour Marc et Orlane. 15 pour Valérie et Florence.

Toujours en train de chercher quelque chose, d’oublier quelque chose. A-t-elle abusé du morito plus corsé, sans modération ? Enfin, heureusement qu’elle est hôtesse…d’accueil !

Putain, je préfère encore la guerre !

Ne me dites pas que c’était un dîner !

Elle voulait rendre hommage à sa famille, si j’en faisais partie, je lui ferais un procès !

 

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Commentaires
J
...prendre l'hélvétie pour une lanterne.
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L
Où est passée l'helvète, je ne sais plus où je range mes affaires... quant à l'ibère, je ne sais pas non plus, ne parlons pas de l'hellène, elle est peut-être là où sont parties les carpates... ?<br /> demande à ta mère c'est elle qui range tout...
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M
Et j'allais oublier, j'attends avec impatience le billet de Riton sur le dernier dîner, hier soir, car là aussi j'ai trouvé ça lamentable! Et en plus elle gagne ex-aequo avec Florence... Du "foutage" de gueule pour moi... Allez Riton, qu'en avez-vous pensé?
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M
AH la la, quel dîner lamentable en effet! Une hôtesse invisible, une ambiance nulle, des plats ridicules... Avec sur le podium le plat de résistance... Beurk!<br /> J'aurais même été plus sévère dans la notation, moi...
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J
...le blog de Riton est une nouvelle fois employé pourse plaindre du forum d'M6. Nous avons déjà eu la visite de plusieurs personnes dans ce cas, je me souviens en particulier de l'hélvétique, particulièrement agaçante.
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