UNE HISTOIRE !
Ce blog est entièrement réalisé sans trucage. Je tiens à préciser que je ne prends aucune drogue illicite. Malheureusement j'écris avec un léger différé du au décalage horaire cannois. Je ne souffre d'aucun vice apparent. Après, qui peut fixer le degré de normalité...c'est une autre histoire.
J'étais tranquillement en train de regarder l'arrivée du tour de France, ce matin, lorsqu'un grand hurlement se fit entendre dans le jardin. Il ne peut s'agir qu'un grand cri atroce puisque je viens de vous dire que j'avais un jardin, enfin, un grand jardin, donc le cri devait être puissant pour arriver jusqu'à mes oreilles, encore en bon état, et oui, le dépressif qui venait de rentrer de son travail nocturne, c'est moi, jouit aussi, et c'est un euphémisme, j'adore les euphémismes, d'une vision, d'une ouïe et d'autres choses dont ma modestie naturelle m'empêche de faire étalage devant vos yeux hagards, c'est un autre euphémisme, vous les veinards qui avaient la chance de lire mes pauvres élucubrations séniles.
Je dois donc..... j'ai la pénible.... je suis désolé de vous faire part d'un terrible accident, ma banane tentant une pirouette tout aussi dangereuse qu'inutile, s'est vautrée après avoir trébuché sur un raisin un peu ferme de la glace malaga. Il faut vous dire que ma femme avait essayé une nouvelle recette de glace malaga à la banane. Que s'est-il passé ? Posant sa peau encore moite sur ce qu'elle croyait être moelleux et accueillant, après avoir évité les taches de chocolat encore tiède, je suis un puriste, et même en été je reste fidèle au chocolat chaud, croyant se lover dans un bain de chantilly, elle a du oublier, sans doute, ce perfide grain, tapis sous la glace, et dans son élan lubrique et magnifique, on peut combiner les deux, pensant faire un plongeon artistique et charnel, si, si, elle a sans doute glissé, pas de pot sur sa propre peau, tenté d'éviter le rebord du lit protecteur, c'est un autre euphémisme j'ai employé 'lit protecteur' au lieu de 'coupe bienfaitrice', mais vous avez rectifié, et n'a du son salut qu'à l'onctuosité du matelas de réception constitué de ce chocolat, dieu merci, encore tiède et accueillant qui a amorti son saut périlleux, devenu chute.
Je ne vous raconte pas la suite, bouche à bouche, respiration artificielle, ouf, pas de pompes funèbres, et pour finir l'hôpital où je l'ai laissé seule avec une infirmière de garde...qui ne veut plus me la rendre et exige une rançon !
Merde !