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22 avril 2010

UN DINER PRESQUE PARFAIT A PARIS ! III

Je suis tellement fatigué, après une dure journée, que je ne sais pas si je ne vais pas m'endormir sur mon clavier. En plus avec le soleil, c'était horrible. Heureusement que je suis assis. Et en plus il y a la nouvelle star. A quelle heure vais-je aller me coucher ?  J'espère que Virginie va me doper.   

Mercredi, Fatima, mère au foyer et mère de famille avec son chien belmondesque au bras elle va chercher ses enfants à l'école. C'est que, ces petites bêtes, il ne faut pas les fatiguer.   

Le voyage en Asie centrale, est le titre de son menu. 

Chez elle. Cuisine en longueur. Encore une phrase que je ne comprends pas, son  " No pasarán" me laisse dans l'expectative. Salon spartiate, deux étagères, des photos, murs dénudés. A mon avis, elle a du tout débarrasser pour faire de la place pour le campement nocturne.

Ils commencent à me soûler avec leurs albums de famille. Pépé, mémé, moi quand j'étais petite. On s'en fout. On vient pour voir ta cuisine, enfin, tes recettes. Et la musique en fond sonore, putain;  quatrième étage, Asie centrale, des disques de l'armée rouge en parfait état, trois achetés une magnifique casquette en prime.

Les courses. Putain, ça commence à bien faire, donnez moi l'adresse de ces grandes surfaces où il y a un employé qui vous tire les sacs et qui vous y met un radis, une courgette et trois tomates.

 Whai ? Qu'est-ce qu'elle veut la p'tite dame ? Elle est fatiguée la bourgeoise, elle sait pas où sont les légumes, elle a qu'à suivre les flèches, merde, j'suis pas son larbin ! C'est pas le marché ici.

Et la feignasse qui utilise des légumes en sachets pour ne pas s'emmerder à les éplucher. Merde, vous avez vu son balcon avec toutes les casseroles posées par terre ?  Encore un moment de prosélytisme ésotérique avec un replay de 'No pasarán', toujours aussi incompréhensible. Elle ne passera pas ses légumes à la moulinette. Et comme elle est fatiguée, vite un siège pour écouter les légumes frissonner dans sa marmite. Merde, c'est physique la cuisine, la flemme ça vous gagne. Surtout que la pauvre a très mal dormi.

Décoration de la table basse avec le plan de l'Asie centrale, que si t'as pas compris où est le Kazakhstan, avec la Chine, le Tadjikistan, l'Ouzbékistan, tu peux manger dehors. Mais elle ne nous parle pas de la mer d'Aral. Nappe verte avec le décor kazakhs entièrement peint de ses mains lorsqu'elle n'est pas trop fatiguée. Assiette au bord rose. La serviette dans l'assiette creuse. Un gerbera grizzly dans de petits vases tapissés de pierres blanches, un bouquet santini vert, graminées, œillets tritone, aralia, lierre. Un peu imposant sur cette petite table. Verres mal placés.

Les invités arrivent.  

Jean-Pierre avec un masque enfariné de mec qui rigole. Putain, ça devient de plus en plus compliqué, je n'y comprends rien, il va falloir que je me décide pour une spécialisation us et coutumes des candidats bac plus dix sept. il voulait représenter la mort. Merde, j'ai tout faux. Mais pourquoi ? Quelle est la blague' jeanpierresque' qui se cache derrière ce masque de carnaval emplâtré? Un bouquet de fleurs et fruits, et sa valise. La tête de Fatima qui doit penser qu'il s'agit d'une coutume tribale parisienne. Elle s'empêche de rire. En plus, le guignol lui récite un poème et l'hôtesse très guillerette "Ah c'est du Verlaine!". Oh putain, le mec il est scié, scié, il pensait faire un bœuf, il s'attendait à une ovation de la plouc d'Asie centrale ébahie devant sa classe et non, il fait un plouf, heureusement qu'il a le masque, il est cassé, merde, elle connait Verlaine. Un conseil, mec reste dans tes jeux de mots vaseux et ne va pas jouer avec les touristes, t'es juste bon pour jouer dans la cours de Rémy.    

Caroline de Peyrac, sans lunettes, avec un petit cadeau fait par ses soins. Rémy, avec une bouée,  ah non, c'est de la lavande. Caroline du jeudi avec une amaryllis blanche.  

Encore un petit cours sur les 'tans'  et Rémy montre qu'il a le temps et qu'il s'en fout complètement. A la limite c'est un mufle, si tu ne parles pas de piscine, il est coulé.

Apéritif. Funtcheza et aubergines grillées. Je ne comprends pas ce que vient faire ce plat d'origine coréenne.

Je préfère "Za Vachè zdarovié " beaucoup plus convivial, pour le champagne.

Animation. Atelier peinture. Je remarque que Rémy est de plus en plus énervant. Il ne s'intéresse à rien.

Entrée. Mantys. Aumônières de potirons et d'agneau. Encore un moment 'sortez vos mouchoirs',  avec l'évocation d'une autre grand-mère, celle de JP, originaire de Pologne.

Putain, la mémé va devenir incontournable. Two points! Enfin, il faut faire attention aux origines, ça ne marche pas avec tous les pays. Si tu dis que ton pépé habitait au Vatican, ça peut jeter un froid.

Plat principal. Plov. Plat incontournable c'est le plat plov, comme le reflexe. Bon, mais présentation familiale, je ne sais pas si la marquise va apprécier. Rémy tente aussi une approche familiale, mais personne ne l'écoute; plouf ! 

Enfin je note que pour Rémy, le riz avait le goût de la viande. Il faudra expliquer ça aux éthiopiens.

Dessert. Tchak-tchak et le gâteau au miel. Je constate que les onomatopées font toujours rire ceux qui les lisent même s'ils ne comprennent pas ce que cela veut dire.

"Par rapport à visu, j'ai trouvé ça léger. " putain, je décroche, Rémy me prend la tête.

Avant les notes tirage à la brosse; c'est encore Rémy qui pavoise. Et merde encore l'armée rouge en fond, changez de CD ! Et JP  qui a envi de rencontrer les semblables (de Fatima)

Les notes. 20 pour Caroline du jeudi. 18 pour l'autre Caroline et Jean-Pierre. 17 pour un Rémy devenu énervant, malappris, et mauvais coucheur et d'une prétention proche de celle d'Alexandre.  

Bon, ils vont se coucher, qui va débarrasser la table ? Alors, un canapé pour le doyen et des matelas sur le sol pour

Et Rémy toujours aussi fin, embrasse la Caroline du jeudi assez ostensiblement, mais néglige l'autre. Le savoir vivre ne l'étouffe pas.

C'était une émission spéciale pour la promotion du tourisme au Kazakhstan et en Azerbaïdjan passe et des meilleures comme le dirait JP qui me soûle de plus en plus. C'est un match ouvert entre lui et la voix off pour aller en finale contre Vermot . En demandant gentiment, une possibilité d'une diffusion sur le JT de la une pourrait être envisagée pour promouvoir le repeuplement des zones fortement désertés du Larzac par des sœurs de  'Je vous trouve très beau !'

Bon, c'est trop long pour la deuxième partie, excusez ma paresse, je m'excuse d'avoir eu sommeil ! Je déconne, ça devient trop laborieux !

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Commentaires
C
Courage Riton, la semaine se termine
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C
Le concept de cette émission, de cette semaine, me gonfle....trop long, trop fatiguant!!!Je n'en vois pas l'intérêt.La cuisine n'est plus qu'un prétexte.(oignons et carottes rapées sortis d'un sachet)<br /> Je comprends Riton, que tu n'arrives plus à suivre..<br /> D'ailleurs les candidats sont à bout de souffle...il y a une invitée supplémentaire, la mauvaise humeur, malgré le rire ,un peu forcé,depuis hier.. de la rigolote Carolinedujeudi...<br /> Fatima est jolie, quand elle sourit, mais avec parcimonie!<br /> <br /> .
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S
intéressante, chaleureuse, émouvante, Fatima a fait de grands efforts pour nous faire découvrir sa cuisine, son Kazakhstan, ses souvenirs.<br /> J'aurais beaucoup aimé passer la soirée et le brunch chez elle, ainsi que le cours de peinture.<br /> <br /> Elle a été bien au-delà de ce que j'attendais d'elle. Félicitations Fatima. Elle a mis tout son coeur dans ce concours.<br /> <br /> J'ai adoré.
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L
Fatima! C’est la première fois depuis que je vous lis que nous n’avons pas eu la même apparition...pardon la même vision! <br /> …..sérieusement ! il est normal d'aimer parler de ses racines, de son passé !Dans ce blog, tout le monde vient laisser un peu de soi, on sait qui a été orphelin (e) de trop bonne heure, qui aime telle ou telle chose, et déteste telle autre...un moment donné j'ai pu lire la correspondance qu'échangeaient deux bretonnes, elles parlaient de leur vie, de leur région, et ça me plaisait, je n'avais pas l'impression d'être devenue "voyeuse" parce que souvent je me retrouvais dans leurs vécus….<br /> Fatima a parlé de son pays, de cette terre où elle a grandi, elle l’a fait sans chercher à en mettre plein la vue ! Lundi elle a dit avoir vécu aux Etats Unis, elle aurait pu nous raconter son séjour là-bas mais je pense que ce n’était pas ce qui lui tenait à cœur, hier elle a voulu parler de ses grands –parents, de ses parents, une façon de leur rendre vie et hommage pendant cette émission….et je l’ai vue « s’ouvrir » au fil de l’émission, elle est devenue souriante, plus chaleureuse avec ses invités…<br /> Quant à la façon de cuisiner de Fatima, les casseroles sur le balcon, je me souviens de ma grand-mère ( moi je l’appelais mémère, elle a été ma seconde maman quand ma mère est morte, l’année de mes 14 ans !) qui cuisinait bien mais qui s’occupait aussi de la ferme… elle se levait à 6 h pour la première traite et elle n’avait plus une minute d’arrêt jusqu’au soir… le rangement n’était pas sa priorité, la maison n’était pas sale pourtant il y avait du bordel dans la cuisine… <br /> Fatima est une exilée, son pays lui manque quelque soit le confort qu'elle puisse avoir chez nous ! " vous pouvez arracher l’homme du pays, mais vous ne pouvez pas arracher le pays du cœur de l’homme !" désolée de vous avoir peut-être ennuyée? très bonne soirée !
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