LE COMBAT DES REGIONS ! IV
Région île de France.
Un petit coup de gueule pour le système de répartition des finalistes. C’est du parisianisme éhonté. Merde, le grand est, l’ouest, tout le bas de la France et un petit truc en haut, vers le milieu qui compte autant de finalistes. C’est vraiment prendre les autres pour des cons de provinciaux ! Irrespectueux aussi pour les autres candidats ; c’est un partage comme celui des circonscriptions politiques, avec un hachoir !
Flore, moins virago, moins décolletée, toujours charretière, plus féminine, moins fofolle. Les années folles de la truffe. Au prix du kilo, putain le petit étalage apporté par son copain, valait le déplacement. Enfin, quand on aime ! Quelques petites remarques ; les verres sont mal placés et il vaut mieux parer ses croutons avant de les faire griller. L’assiette de l’accompagnement se met à gauche (les purées.) Un bon point ; l’assiette de présentation est restée en place.
J’en reviens un peu à la présence d’Andrew. Ses critiques sont mal venues, trop de canadien tue l’irlandais et lycée de Versailles. Bon il n’aime pas les truffes, qu’il ne connait pas d’ailleurs, mais j’ai trouvé ses remarques un peu ironiques et prétentieuses. Sa vision de la cuisine est complètement différente de la notre, mais puisqu’il participe à un de nos jeux, c’est à lui, à se plier à nos règles, sinon, c’est la chienlit ! En plus, il mange très mal, coudes sur la table en quasi permanence.
Justement, parlons du décorateur Andrew, et de sa table assez quelconque. Les deux grands bougeoirs aux extrémités écrasaient son décor minimaliste. Un bouquet champêtre assez nul alors qu’il y avait un magnifique vase de pivoines dans l’entrée. L’apéritif l’était aussi, restreint ; un toast au saumon. Il aurait pu apporter son dessert avec une assiette dessous son ‘pot of gold’ assez simpliste. Pour un homme si tatillon lors du précédent dîner, il ne s’est pas montré très convaincant. Son animation lui a valu sa qualification. 22 points avec un 9 de Laurent qui se suicidait par la même occasion. (Avec un 8 ils étaient à égalité et gagnait grâce à sa note de cuisine supérieure à celle d’Andrew.
Laurent, et une animation sur le casino. Je pense que c’est un bon cuisinier, mais il est beaucoup trop émotif pour participer à ce genre de jeu.
Fermez les yeux, les yeux sont fermés, on n’y voit plus, et la roulette tourne !
Quelques remarques. « Quand est-ce qu’on bouffe ? » lancé par Pilar fait vraiment très classe !
Sa cuisine était bordélique, il se laisse dépasser, oublie tout, et ne gère plus son temps. Pas de couverts à poisson. Fâcheuse habitude à s’autocritiquer en donnant ainsi aux autres un bâton pour se faire battre. Andrew ne s’en prive pas, avec ses airs de gentleman effarouché et comique ! Un peu saqué en déco par Pilar et Andrew avec un 4 !
Pilar. Un dîner à l’extérieur. Peut-être pas une si bonne idée. Il n’avait pas l’air de faire si chaud. Pas facile non plus pour les plats. Ses sets de table en feuilles de lierre collés, très ingénieux ! Ce n’est pas de la laque, Flore, c’est un produit pour faire briller les feuilles des plantes vertes. Pas de couverts à poisson. C’est une erreur que font souvent les candidats. La tenue de Laurent, putain ! Maillot brésilien, châle sur les épaules, son chapeau sur la table avec ses coudes, un summum d’élégance !
Pour la suite, Laurent est éliminé. Flore arrive de loin en tête pour la cuisine avec 23. Pilar doit sa qualification sans doute grâce à sa décoration, 25.
Il en reste trois. Je suis un peu étonné par leurs réactions devant une truite. La vider, lever les filets, merde cela ne me parait pas insurmontable. Andrew n’hésite pas à donner le bleu comme handicap à Pilar alors que Flore ne l’avait pas fait, pour aucun des deux, en estimant que c’était un peu vache. A mon avis Andrew en fait toujours trop, sautant, gambadant, manifestant. Il est logiquement éliminé. Il a cuisiné comme un anglo-saxon, enfin comme un ricain, la présentation étant secondaire, on fait tout comme il faut et on balance dans l’assiette.
Le menu ! Là, les deux filles étaient en terrain connu. Il est évident que Flore a pris des cours de cuisine. D’après ce que j’ai compris c’est une bonne saucière, et c’est là, que la différente c’est faite. J’ai remarqué que C.Lignac faisait plus attention à sa posture lorsqu’il mangeait. Par contre, je me demande à quoi sert de fixer un temps, de donner une limite pour envoyer les plats ? En effet, je ne comprends pas qu’elle ne soit absolument pas sanctionnée par ce retard qui aurait du être éliminatoire. Dura lex, sed lex !
Flore gagne haut la main 7.8 contre 6.3, mais ……..
/https%3A%2F%2Fassets.over-blog.com%2Ft%2Fcedistic%2Fcamera.png)