L’AMOUR EST DANS LE PRE ! II
Jean-Paul avec Cécile. Séverine a baissé pavillon. Elle a rendu les armes et reste en retrait.
Au boulot, elle n’est pas très rassurée devant une vache, mais elle s’adapte.
Séverine a retrouvé de l’importance dans son nouveau rôle ; l’ange gardien, entremetteuse de circonstance. La bonne copine, la meilleure amie qui va servir d’intermédiaire pour aller dire au garçon qu’il faudrait qu’il se bouge. Il peut montrer ses sentiments vu que l’autre est consentante, elle n’attend que ça. Elles sont fortes, les filles, ce sont elles qui choisissent, et s’arrangent pour faire croire au timide, que c’est lui qui fait les premiers pas !
Elle devient donc l’amie des deux futurs tourtereaux en puissance. Elle pourra dire que c’est grâce à elle. Cécile avoue même qu’elle est prête pour plus. Confidente, elle est plus que copine, plus que les copains qui partagent le pain.
Avant dernier soir, enlacés, ils s’embrassent. Elle l’attend chez elle, c’est décidé, c’est fort. C’est réciproque.
Dernier jour. En voiture au resto. Séverine est derrière, la hiérarchie est respectée. Je note une pub éhontée pour toblerone !
L’évincée est contente, que pouvait-elle faire d’autre ? Elle a fait de jolies rencontres ; À mauvaise fortune bon cœur !
Cécile va rester un jour de plus. Elle n’est pas encore experte dans l’art de traire ! L’apprentissage est difficile. Ils avouent leur plaisir d’être ensemble. Je les crois sincères.
Une porte se referme ; la même chambre !
Le lendemain, seule Séverine part. Sur le quai, elle étreint sa copine comme elle aurait espéré étreindre JP quelques jours plus tôt.
C’est fini !
Ça commence !