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28 mars 2009

UN DINER PRESQUE PARFAIT A MARSEILLE ! V

Vendredi : Alexandre architecte infographiste,

Dans son atelier, enfin, devant l’écran de son ordi, il tape sur des touches, putain, il fait ça bien, et il nous fait voir une maquette de maison, merde, elle est belle, et puis il dessine, whaou, il dessine bien !

Chez un boucher de ses copains, Alexandre le bluffeur s’en était allé chercher un gigot qu’il devait désosser, mais comme Alexandre était manchot il demanda à l’homme de l’art de le faire, et ensuite il devait avouer l’avoir lui-même gigoté ! Et putain, même ça il ne l’a pas fait.

Même cette maison n’est pas la sienne. Cette émission devrait s’appeler ‘un diner presque pas fait dans une maison prêtée’.  Donc c’est la maison de sa marraine. (Une autre fée ?) Maison froide, des tableaux impersonnels, une décoration basique, on dirait une piaule de location.

En cuisine, toute neuve également, très bien décorée, avec des casseroles et des poêles et tout et tout, très bien rangé, d’ailleurs, il ne trouve rien ! Bon, il est venu la veille, comme il nous le dit, un petit repérage pour payer la caution, il ne sait pas très bien où se trouve le matériel, je comprends le stress du mec qui se la joue perdu. Cependant, merde, ne pas se rappeler où il a mis son sac à provisions, il essaye de nous faire prendre lui aussi la vierge pour une fée. Ensuite le grand chef ne fait pas la différence entre une courgette et un concombre, putain, j’espère qu’il ne confond pas un chiot avec un puits, sinon l’eau va avoir un drôle de goût !

La comédie continue avec l’épluchage des poires, visiblement il n’a jamais vu d’économe, il doit confondre avec un sabre. Quand on se rappelle de sa comparaison avec le jus de chaussettes on se dit que peut-être, il avait raison ! Enfin, qu’il se faisait des infusions de jus de chaussettes !

Déco de table. Nappe noire, un led, sous un socle transparent, éclaire une assiette en verre de Murano, dessinée par ses soins. On va aussi le croire ! De toute manière je doute de tout ! 

Des pastilles de couleur désignent le convive qui est censé lui ressembler. Des bougies de couleur qui resteront éteintes. Des verres mal placés. On nage dans l’à peu près.

Les invités arrivent. Sa guitare dans la main, il gratte deux cordes en balbutiant quelques paroles qui se veulent rythmées pour souhaiter la bienvenue personnalisée à chaque invité.

Séverine ; comme la fée Mélusine, quand je te vois je pense à Goya qui de ses tableaux a excité ma …satisfaction. Avec un petit cadeau, le magnifique set de fée, complet avec baguette et couronne.

Paule ; on est parti sur de mauvaises bases, toi aussi tu n’étais pas chez toi, et comme moi, tu l’auras dans le baba ! Un cadeau aussi.

Carole ; putain de décolleté, ils regardent tes yeux et je ne vois que tes …cheveux, comment vais-je faire sans toi ? Avec le trophée.

Christian ; dans la campagne, bucolique, tu es allé chercher des arbrisseaux, il ne manquait que mon pipeau, onirique, pour te saluer je joue de la guitare, mythomanie, pour vous faire plaisir je cuisine, démagogie !

Apéritif : sur un tas d’aluminium, des olives, des tomates, de la mozzarella, sur des bâtonnets piqués, le tout à tremper dans un pesto d’occasion. Composition ! Un grand verre avec du cointrau et de la liqueur de melon, rempli de champagne. Ensuite il fait croire à tous le monde que sous l’aluminium se trouve une statue en poterie sculptée par lui-même. Après l’autre qui voit les fées, je crois que réellement, il a vu la vierge ! Exaltation !

Lorsqu’il parle en aparté, même la phalaenopsis qui est derrière lui est minable. Constatation !

Entrée : trois verrines ! Oui, je sais, ils critiquent, mais ils ont tous fait la même chose !

Animation : en plus il se prend pour un musicien, il ne manquait plus qu’il nous joue ‘jeux interdits’! Trop jeune, ou trop difficile pour lui ! Toujours les deux ou trois accords connus, pour essayer de leur faire trouver des trucs inintéressants ayant avec un lien avec les Beatles ou les Gipsy Kings, dont on se fout complètement parce que cela n’amène absolument rien au repas ! L’équipe gagnante remporte le droit de mettre de magnifiques perruques noires ! Affliction !

Plat principal : le temps de servir très lentement, un plat à l’intitulé aussi pompeux que simple puisqu’il n’avait plus qu’à le faire cuire. La rencontre du pâturage et des ouvrières. La lutte finale ! Une bière, mon agneau ! Putain, ça me soûle ! Aussi con que le titre de l’apéro : rondeur à piller ! Enfin tout était froid, pour la bière c’était bon ! pour l’agneau, c’est couillon !

Dessert : couleur différente pour chaque assiette. Le pain et les gressins sont restés sur la table.

Le titre tout aussi emphatique : ‘architecture fruitée de douceurs et de couleurs’.

Un tas de merde infâme où la glace se mélange et fond sur ce qui devait être des poires dont on ne devine même plus la queue qui devait être gardée comme garniture, on dirait du chocolat qui tente de prendre le dessus sur la vanille qui envahit les biscuits complètement écroulés par le manque de précision du pseudo architecte qui tenta dans un moment très bref de lucidité de construire un monument à la douceur ! 

Un dernier bœuf avant de se quitter : Ils tapent sur des bambous et ça leur fait du bien, le diner était merdique, mais ils n’y comprennent rien. Dommage, à les voir, je m’amusais bien ! 

Le roi du pipeau, faisait des ronds dans l’eau, et baratinait comme un malade, je pensais que s’il cuisinait aussi bien qu’il jouait de sa guitare, demain tout le monde à l’hosto allait se retrouver.  

Les notes vont du 17 de Paule au 22 de Christian en passant par les 19 de Carole et Séverine.

A noter le 4 de séverine en cuisine !

C’était la soirée du bluff ! Fanfaron, comédien, je me demande même s’il était déjà entré tout seul dans une cuisine !

Mais le pire, c’est que le gagnant de la semaine est Séverine. Putain, même les fées sont malades ! Un tiers d’animation, un tiers de décoration, un tiers de conneries et un saupoudrage de cuisine !

Semaine totalement à l’image de leur trophée, beaucoup d’esbroufe pour pas grand-chose !

Que des fausses notes, à tous les degrés ! Viens chez moi j’habite pas là !

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Commentaires
R
Magnificat anima mea Dominum!<br /> Beaucoup plus tard, les vêpres, puis les complies puis le salut!<br /> PS. Et la canne à bière, con !
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Z
Ben voyons, vous ne saviez pas que sur le bord des fenêtres des marseillais poussaient deux choses : le cannabis et la cannelle ! Même préfixe, même famille ? <br /> Alexandre c'était MOI...MOI...MOI... le syndrôme Nico a déjà atteint Marseille, sauvons nous ! <br /> Quant à toi Riton, tu viens de poster à 13 : 02, tu n'es donc pas aux vêpres, que je suis déçue !
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R
Je l'avais noté, mais c'était trop pour montrer que tout avait l'air d'avoir été préparé et que tout était faux. Il ne se rappelle plus où sont les achats qu'il n'a pas du faire et cette cannelle qui surgit telle une apparition !
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P
quelqu'un aurait -il bien compris ce qui s'est passé avec cette cannelle que j'ai cru voir arriver par la fenêtre ?? si ça avait été Pâques j'aurai pensé aux cloches (celles de Rome) .Peût-être un coup de baguette magique de sa marraine la fée et quelques Salagadou la menchikadou la biddibou kubbidi bou .. et voilà la cannelle ! et Alex de s'écrier .. elle était là sous mes yeux !<br /> Ah bon . 9a commence à devenir de plus en plus drôle cet UDPP .. du genre des jeux cherchez l'erreur. Je ne me moque même pas, je rigole de bon coeur.
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M
Les assiettes d'Alexandre ?????<br /> C'est MOI qui les a dessinées.....<br /> C'est une copine qui les a faites.....<br /> <br /> En cherchant un peu sur internet on trouve a peu pres les memes....<br /> <br /> Quel menteur cet Alexandre ......sur toute la ligne
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