COMMENTAIRE SUR COMMENTAIRES D’OEUF FECONDE !

C’est un peu comme l’hostie ! L’hostie nature, sans herbe de Provence, non fécondée est absolument digeste, totalement acceptable pour un végétarien même athée. Petite rondelle mince de pain non fermenté elle peut satisfaire tous les estomacs, même celui d’un fleuriste ballonné, surtout de la tête, et ne provoque aucune allergie, en principe !

L’hostie consacrée, par contre, est devenue le corps du christ. C’est la transsubstantiation ; c’est le pain qui est devenu le corps pendant l’eucharistie. Putain on dirait papaimpudicus qui parle. Pour les bigots, on ne peut pas attaquer ce tour de prestidigitation, invisible pour l’œil d’un pecnot comme moi, puisque ceci est devenu un dogme depuis le concile de Trente, putain, là je prends un ton trop didactique, je freine ! Cependant pour les végétariens catholiques un problème se pose ! Merde, comment communier sans trahir son éthique gastronomique. Cas de conscience cornélien. Ou je bouffe le corps du christ en devenant cannibale et par conséquent je mange de la barbaque même sublimée, ou je reste fidèle à mes principes déontologiques et je me prive de la félicité annoncée.

Alors comment faire la différence, comment ne pas se tromper ?

Avant c’était très simple puisqu’il était interdit de toucher une hostie avec les mains sous peine de péché mortel, voire de sacrilège, houlala, avant on ne rigolait pas !

Maintenant c’est beaucoup plus difficile, puisque comme les curés ne se lavent plus les mains après avoir fait je ne sais pas quelle cochonnerie avec leurs doigts, on peut se servir soi-même, c’est le self de la communion : j’en veux une grosse, non, une petite j’ai déjà pris l’apéritif avant de venir etc…

Alors, cas de conscience ! Eh bien, je vais vous dire, les végétariens doivent être bien emmerdés et moi je m’en fous complètement !