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31 décembre 2008

UN DINER PRESQUE PARFAIT A TOULON ! I

Lundi : gérante de laverie. Menu provençal, produits du terroir.

Elle nous fait voir sa collection de chats. Ils me gonflent. Dès qu’ils ont plusieurs objets d’un même thème, de suite, c’est une collection ! Merde, trois chats qui se courent après, sans thématique pointue, ne sont pas une collection, tout juste une bimbeloterie décorative. 

Sa cuisine est froide et impersonnelle, une pendule et quelques carreaux décorés de lavande et d’olives ne font pas nécessairement une cuisine provençale. Pas très fonctionnelle non plus, d’ailleurs, elle cuisine sur la table, et on verra qu’elle est vite encombrée (la cuisine).

La fleuriste amène des compositions. Elle va les placer ça et la sur une nappe verte et beige. Quelques petites bouteilles d’huile posées sans chaleur : bof. Sans plus, léger.

Une s’attendait à venir chez un retraité de cinquante ans avec un gros ventre (cliché plus con, tu meurs ! 50 ans à la retraite ! je ne te parle pas de l’âge, non plus, merde, un vieux de cinquante ans ! Mais tu sais qu’un vieux de cinquante ans, il peut t’épiler avec les dents ? (humour))

Animation : lecture de proverbes provençaux et traduction en français. Les hôtes sont un peu récalcitrants, et même un tantinet balourds.

Elle a fait des safranés, mon dieu!   Merde. En Provence, on dit des sanguins (lactaire délicieux, si tu veux faire intello) mais pas des safranés ! Ça fait style ; le mec qui va cueillir ses champignons chez l’épicier du coin, avec l’étiquette dessus. Alors il y en a toujours une : ‘j’aime les champignons, mais les safranés…oh lala.’ Genre, pas cette merde ! Putain, manges-en alors, (de la merde)! Je suis sûr qu’elle ne sait pas ce que sont les ‘safranés’.  Encore une fois, si tu dis ‘safrané’, c’est que t’en as jamais vu, sauf dans les livres. C’est pareil pour le plouc qui appelle ‘pâté’, du foie gras !

Pendant le repas, le clash ; une végétarienne fait son coming’out ! (celle qui invite ce soir. Qui confond végétarien et végétalien et n’importe quoi, puisqu’elle mange du poisson, et qui emploie des mots sans savoir ce qu’ils veulent dire!) Une autre lui emboite le pas et un invité annonce qu’il ne mange pas de viande ni rouge ni celle provenant d’animaux ‘sympathiques familiers’.  Mange des araignées ou des rats, alors ! (je ne te dis pas la gueule de celui qui doit faire le repas le mardi. Si j’étais lui, je ne leur ferais que de la viande à ces mauvais coucheurs). Remarquez, lui, il annonce qu’il n’aime pas le poisson. Vengeance ?

Cependant, je me demande ce que viennent foutre, dans ce genre d’émission dédiée à la gastronomie, tous ces gens qui n’aiment pas grand-chose et qui en plus sont des ersatz végétariens de pacotille!

Sar grillé, en plat principal. (On ne voit pas très bien, mais je trouve que ces sars ont une drôle de gueule, je ne voudrais pas planter la merde (si, un petit peu !) mais ils sont bizarres, un peu allongés). L’hôtesse propose un cours de découpage de poisson. Jamais vu ce genre de sabotage, massacre d’un poisson à la fourchette, charpie ‘live’, déchiquetage organisé!

Dessert : salade de fruits, gâteau, glace à l’huile d’olive. Ils aiment.

Matraquage de l’esthéticienne qui s’annonce comme la râleuse de la semaine.

Mardi : décorateur d’intérieur. Ce soir c’est ‘power flowers’ style 68. Des 33 tours chinés, des affiches de films, un décor assez hétéroclite, sa chambre kitch, gnangnan. Sa cuisine en longueur, assez primaire, une cuisinière d’époque, sans doute.

Sa déco de table se veut aussi d’époque. Sans nappe. Des portes couteaux, des objets d’époque, encore, une bougie éteinte. Une fleur à côté de l’assiette. Pour les puristes, ce n’est pas un arum, non madame, c’est un calla ou zantedeschia (si, si) ! L’esthéticienne dit que ça ressemble à des lis (maman, elle est bête, en plus, elle avoue qu’elle ne connaissait pas. Je me demande ce qu’elle connait ! Je suis salaud.    Oui !)

L’esthéticienne croit qu’elle va diner, ce soir, chez un homme habillé avec une queue de pipe (ça de l’humour au 17ème degré.  A Cogolin, on appréciera)

J’en reviens aux intitulés de menus à la con ! Merde, pas la peine d’en faire des tonnes (fruit de l’arbre à sève blanche. Ceux qui ont l’esprit mal tourné ressentiront toute l’ambiguïté de cet énoncé équivoque, surtout après la réflexion de la poseuse de masques.)

L’intitulé : figues de Sollies Pont est déjà assez explicite.

Des fleurs dans le couloir, sur la porte (non monsieur ce ne sont pas des marguerites mais des gerberas, blush et ribbon (oui, oui).   Putain, je suis classe !

Apéritif : jus de fraises et champagne, épis de lavande (hollandaise !)

Animation : déguisement sur le thème des feuilletons des années 60. Whai, sans plus.

Entrée filets de rougets roulés aux noix de saint jacques. La fleur posée dessus n’est pas ‘une bégonia’ (on dit un bégonia) mais une pensée (oui madame). Merde, celle qui travaille au carnaval (humour) trouve cinq arêtes (ne me touches pas : rehumour) putain, les poissons ont des arêtes, maintenant ! incroyable !

En plat principal, il est obligé de faire du poisson, filets de rascasses en l’occurrence, pour les malades et carré d’agneau à la menthe pour les autres. Cette fois ce sont bien des fleurs de bégonia ! (oui, oui, madame)

Dessert : salades de figues sauce au vin, glace au yaourt, fromage blanc et chocolat blanc. Celle d’hier trouve qu’il y a de la glace dans la glace. Une autre n’aime pas les figues.

On s’aperçoit que la casseuse a encore sévi, suivie par la contrôleuse (mercredi soir) qui se place en deuxième chieuse !

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