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19 décembre 2008

MAUVAISE FOI !

JF. Copé avait demandé une levée prématurée de la séance pour cause de manifestations incontrôlées de l’opposition à l’assemblée.

En fait il n’y avait pas assez de votants sur les bancs de la majorité et tout pouvait être rejeté. Ne voulant pas prendre de risque, la solution du report  sur fond de ‘menaces et injures’ arrangeait le président de l'Assemblée, Bernard Accoyer (UMP), qui décidait de lever la séance plus tôt que prévu.

Le président se fâchait tout rouge, il voulait tant ce vote avant la Noël. Mais c’est le Premier ministre, François Fillon, qui a lui même annoncé sur Europe 1 l’interruption des débats, sans prévenir le chef de l’Etat. Nouvelle colère de notre empereur adoré. Mais les députés qui ne sont pas pressés de voter le travail le dimanche, surtout aussi pour eux, on les comprend, s’étaient déjà cassés pour préparer les fêtes, et ils ne voulaient pas retourner à Paris.

Le député communiste Maxime Gremetz qui se déchainait, fournissait une excuse toute prête pour ce report de séance. (Surtout que, comme je le disais plus haut, les députés de droite n’étaient pas en position de force. Rappelez-vous la dernière fois sur les OGM. Remarquez, ils s’étaient débrouillés ensuite pour faire passer cette loi !)

Il valait donc mieux dire que c’était la fronde de l’opposition, une atteinte à la démocratie, qui avait empêché la suite de la séance plutôt que d’avouer que le petit nombre des députés, («On ne pouvait en mobiliser au plus qu’une cinquantaine», confiait Jean-François Copé.) rendait ce vote aléatoire.

Enfin nous voyons, comme je l’écrivais hier, que le travail du dimanche, si c’est voté, c’est pour les autres !

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