UN DINER PRESQUE PARFAIT A AJACCIO !
Semaine du lundi premier décembre au vendredi 5.
Lundi : Repas publicitaire pour la promotion de la Corse. Kir impérial. Du champagne ! Corse ?)
Visite de la grande maison, pas trop de meubles, espace, gadgets, fric plein les yeux, robot aspirateur. C’est Byzance ! Hi teck….belle cuisine, salle de bain haut de gamme... Un wok ! Très local !?
Rouleur de mécaniques, mais un peu rustre. Spécialité corse ; le fromage avec les vers ! On va voir.
Les femmes sont faites pour faire le ménage. Adage ilien ! Décor de la table minimum. Rien !
Le quatrième hôte : un pinsuto (un touriste). Le macho ne résiste pas au plaisir de faire visiter sa maison. Il amène son fromage habité. Bizutage pour le continental qui ne veut pas de ces spaghetti vivants. Les autres font semblant d’apprécier ce ‘régal’ (sans y toucher pour certains)
Animation avec son golf électronique. Putain il est fier. L’assistance est mitigée. Des putts à l’eau, car tout le monde est à la cuisine pour déballer les spécialités corses(sous cellophane !) Deux invités (les plus jeunes) restent isolés. Les ‘vieux’ font la cuisine.
L’entrée est enfin servie : trio de foies de volailles. Les réflexions fusent. C’est froid !
Plat principal : trop copieux. Les assiettes restent pleines. Ce n’est pas un repas corse ! Ils se foutent de celui qui n’est pas de leur pays. Légèrement xénophobes. (C’est ce que je ressens)
Tarte tatin déguisée en crêpe. La professeur n’aime rien (il y en a toujours une !)Gras, froid, pas corse.
Après la soirée, il est fatigué, le pauvre, les notes aussi.
Mardi : traditions perdues, recettes de mémé, nostalgie, menu souvenirs.
Sa salle à manger, son salon, ses grands parents, l’amour de sa vie (son fils). Le drapeau de Bastia (OM ?)
Pour le dessert, un fiadone, (dessert typique corse fait avec du brocciu : fromage frais avec du lait de chèvres du maquis qui doit être consommé dans les cinq jours après sa fabrication ‘mi-octobre fin juin’) elle le remplace par de la brousse, c’est pareil mais c’est fait avec du lait de vache, de brebis ou de chèvres provençales, ‘continentales’ (étrangères) sacrilège !
Ensuite les caméras sont priées de se retirer, black-out, secret total sur le secret de fabrication archi connu ! Filmage interdit !
Table ; déco classique, fleurs fraiches, trois bouquets
Pour l’apéritif, un casse croute maquis corse, fromages, coppa etc… le touriste continental pose trop de questions, on lui fait comprendre qu’il n’est pas d’ici.
Soupe corse en entrée, tout le monde doit y goûter même celui d’hier et celle qui n’aime rien qui tentent d’y échapper.
Daube de sanglier, courgettes au brocciu (encore, de la brousse, encore !) je pense que personne n’est dupe, mais ce sont des corses chez une corse ! Je n’ai rien contre les corses mais……..
Les deux qui ne voulaient pas de la soupe ne veulent pas non plus de la daube.
Une inconditionnelle se révèle, une vraie lèche ; tout est bon super, elle aime tout, elle embrasse, elle se régale, elle pleure et tape sur le touriste qui ricane en se sentant exclus.
Dessert : ile flottante de mémé avec le fameux fiadone.
Les deux mêmes : lui, dit que sa mère fait le meilleur et l’autre qui n’aime rien ne mange pas (la ligne ?)
Repas classique de chez classique sans originalité, mais c’est corse, la note aussi !
Mercredi : continental, cuisine asiatique ; menu thaïlandais. Le corse devant un menu étranger c’est une poule devant un os. (Champollion l’asiatique, c’est nouveau ça vient de sortir.)
Maison colorée. Monde japonais. Bébêtisant ! Chargé. Table en lego puzzle. (200 heures de travail, whaou !) Cuisine ristretto.
Plantes aromatiques exotiques (poussant en corses).
Dessert avec du tapioca (pouah, c’est personnel) Lait de coco (j’espère que tout le monde va aimer.) Beaucoup d’épices.
Déco lego et plastico, set de table disco (des 33 tours) très bonne idée !
Le premier convive arrive, il le reçoit avec sa casquette sur la tête. La deuxième arrive, persuadée d’avoir deviné le nom de l’hôte (perspicacité !c’était le seul non corse !)
Apéritif duquel il se sent exclus. Ils mangent les nems sans l’attendre. C’est un apéritif qu’ils dévorent (sans savoir vivre). La cuisine est mal rangée horreur ! Celui du premier jour s’empiffre même des nems qui restent, en ne les trouvant pas ‘bonnes’. « Je ne peux pas dire que c’était dégueulasse » mais il le dit. Mufle en plus !
La nostalgique inconditionnelle émet même des doute sur la propreté : mauvaise fois.
Animation sur les musiques des dessins animés. Mitigé, les ‘vieilles’ se sentent exclues.
La nostalgique est mauvaise joueuse et faux-cul.
Entrée ; soupe thaï, un os dedans, (de chien ?) critiquent les corses ! Et les vers du premier jour ? Ah ! Mais ils étaient corses. Ils n’aiment pas la soupe (elle n’est pas corse) mauvaise foi générale !
Ils regardent la ‘collabo’ qui aime ! (celle qui n’aime rien d’habitude)
Plat principal pimenté. Poulet, pâte de curry. L’étranger est rejeté.
Dessert lait de coco, mangue, tapioca. Il n’a pas épluché la mangue devant eux, alors ils râlent, sans modération. La collabo n’aime pas (Ouf, les autres sont contents)
La nostalgique est vache en plus, intolérante, chiante et même plus si non-affinité. (Même limite)
Le pauvre a été exécuté.
Tolérance corse dans toute sa splendeur, les notes aussi !
Jeudi : corse inconditionnelle. Mais elle en fait un peu trop ! (à mon goût). Terre sacrée ! (ça continue). On remet de la ‘grand-mère’ au menu. La valeur spirituelle de la pomme ! (encore une chiante !). Que des plats de chez nous (on sent toute sa tolérance et son ouverture). Sur son hamac, elle me soule ! (encore une philosophe de casto.) Elle parle trop ! Elle nous présente son double (une poète de carrefour) mais on s’en fout.
Pas de visite de la maison. Sa sœur s’incruste, (décolleté, tenue sexy, style je passe à la télé). Elle la vire (oui, oui) gentiment.
Elle veut prendre soin du touriste, elle le place à son côté ! (stratégie). Déco ; table sobre, assiettes personnalisées (elle les a faite elle-même)
Costume traditionnel. (Style carnaval de Nice) Bof ! Le premier arrive, il se fait engueuler, ce n’est pas un corse. « Ce soir je vais être gentille avec toi » (eh oui !) le bouc émissaire n’est pas dupe, continental mais pas con !
Jus de fruits maison (de chez grande surface). Animation dance régionale, on se croirait à saint Pons (pour les initiés) on va les reconnaitre à la télé ! Maman.
Elle explique son symbolisme personnel pour la déco de la table. Je vais pleurer. Une illuminée.
Entrée tourte aux blettes (la petite pour le continental ? Avec un cheveu dedans en plus, et celui de sa sœur, elle qui parlait de la propreté de sa cuisine hier au soir. Comme quoi !) Une prière d’avant repas, un petit poème à la con. Elle est habitée, on dirait une gaga (je suis gentil)
Elle appelle à l’aide les hôtes pour l’aider. J’aime bien l’humour du continental, en plus il est gentil.
Plat principal veau, polenta, c’est froid, fade, personne n’aime. Elle tente de se justifier, tout est bien fait, ils n’aiment rien. Elle se dévoile : « ce sont de mauvais convives » serait-elle un peu mauvaise joueuse ? Parlez-lui de son bruccio aussi !
Dessert : gâteau corse aux châtaignes (raplaplat) avec eau de vie corse (térébenthine ?)
Estouffa gari (comme on dit chez nous, je ne suis pas sûr de l’orthographe)
Elle aimait bien critiquer, mais n’accepte aucune remontrance ce soir !
Contente, elle est corse on lui a tout passé, même le cheveu, la note aussi.
Vendredi : la prof d’italien, menu rital. « avant, je n’étais pas comme s’aujourd’hui . »(Une prof, maman !)
Visite de son canapé, de sa fontaine, cuisine, petite terrasse, vue sur la mer.
Petites piques pour les autres concurrents, elle a tout fait maison, elle !
Déco moderne ; perles centre de table orchidées chocolat, elle ; robe blanche et marron (comme la nappe) celui qui recevait lundi arrive avec son fromage habité pour tenter de le faire manger au touriste.
La prof se révèle autoritaire et didactique, elle crie, commande.
Apéro mise en bouche italienne.
Animation loto ! Elle annonce les chiffres dans un italien très scolaire (l’accent !), pendant qu’un invité continue de manger les entrées discrètement (il y a toujours un ogre dans la distribution)
On se croirait dans un club du cinquième âge, tant le silence se fait.
Sa robe descend, sa prononciation aussi, elle remonte sa robe par l’intérêt pour le jeu.
Elle éloigne l’ogre de la composition de table(le chocolat !)
Entrée : beignets courgettes et aubergines sauce tomate. C’est lourd.
Plat principal : lasagne bruccio (du vrai !) ils ne le croient pas, surtout celle qui avait triché sans vergogne. Elle remonte sa robe.
Le tiramisu n’est pas assez froid, liquide, silence sur son goût, le biscuit est trop sec. La note aussi !
La tricheuse gagne, avec son broccio continental estampillé corse.
Je vais souvent passer mes vacances en corse, île que j’adore, mais la mentalité de cette semaine de les sert pas du tout ! Pour Marie-Antoinette, ils ont donné des notes très complaisantes, alors que tout était nul, la veille ils avaient assassiné le continental qui avait fait de gros efforts, mais….
Peut-être un côté stratégique des producteurs de l’émission d’avoir mis ce pauvre Cédric au milieu de ces corses xénophobes. L’abattoir lui était promis, donc ce n’était pas une erreur de casting ! Ils rigolaient des plaisanteries qu’ils lui faisaient : union sacrée !
Enfin ce n’est qu’une émission, c’est beau l’audimat !
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