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9 octobre 2008

JE GUEULE, J’HURLE !

La crise

Tout le monde en parle, tout le monde est touché.

En y réfléchissant, on peut s’apercevoir qu’un jour ou l’autre ce genre de chose pouvait arriver.

Qu’est ce qui peut faire la richesse de l’homme ? Je parle évidemment de la richesse matérielle. Le travail, en principe doit y contribuer grandement ? C’est du moins ce qui c’est passé pendant de longues années. L’homme travaillait et tirait sa richesse de ses mains et de sa sueur.

Et puis la bourse informatisée est arrivée. Et la spéculation en temps réel suivit.

Un autre moyen de s’enrichir. Les golden boys. Des façons de gagner beaucoup plus et surtout beaucoup plus vite en spéculant sur le travail d’autrui.

Les banques et les actionnaires suivirent. Toujours plus de bénéfice. Des ouvriers, et des bras, on s’en foutait. La sueur devenait un chiffre positif sur les indices boursiers. Il était facile de réduire le nombre des travailleurs pour gagner encore plus, pour donner à manger aux actionnaires les os des travailleurs qu’on mettait au chômage. Il était facile pour certains de gagner énormément d’argent, quelquefois en une seule journée. Les délits d’initiés et les magouilles et les parachutes, toujours pour les mêmes. Les suites de chiffres sur un clavier devenaient plus importantes que le travail apporté par la sueur. On faisait plus confiance à un spéculateur qu’à un travailleur. Un peu comme dans le secteur de l’agriculture où le nombre des grattes papier devenait aussi important que celui de ceux qui travaillaient la terre.

Ils gagnent c’est pour eux, ils perdent et nous devons les aider à rembourser et en plus, s’ils sont virés, ils partent en nous emmerdant.

Et puis, ensuite, ils ont ruinés, à cause de leurs malversations, tous les petits qui avaient misé sur leur travail pour se forger un petit pécule qui devait garantir leur vieillesse. De toute manière, les gros ont déjà rallié ces paradis fiscaux où ils peuvent attendre en toute quiétude avant de revenir racheter les restes de ceux qui auront tout perdu.

La crise ; se sera toujours les petits qui trinqueront le plus. Le gros ne mangera plus que des langoustes une fois par semaine, mais le petit ne pourra plus se payer les sept fruits et légumes journaliers dont on lui rabat les oreilles.

Et ces américains qui nous gouvernent. Leur bourse tousse et nous sommes alités, le dollar monte nous payons le pétrole plus cher, New-York baisse et notre économie est plombée, ils pètent et nous avons la chiasse. Ils font des dettes et nous payons les intérêts. Le monde est suspendu à leur élection. On mise sur ‘Omabablack’ certains français affichent leur préférence, et moi je m’en fous complètement, la dernière fois, ils pleuraient comme des madeleines mais ils ont réélu le même.

Et certains dirigeants qui veulent leur ressembler !

Et ne m’emmerdez pas avec cette sempiternelle litanie : ‘si les ricains n’étaient pas là !’

Vous croyez qu’ils sont venus pour rien ?

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