LA GUERRE !

Pendant les JO, la guerre continue. L’essence (ça c’est la classe ! pour les raisons de l’entrée en guerre en Géorgie) même des jeux, est ainsi détournée, puisque c’était une trêve imposée aux belligérants antiques.

Là, profitant d’une mobilisation des objectifs pour faire frémir les canettes de bière dans les mains des supporteurs victorieux, les chars se mettent en route pour dégager la voie royale d’une manne annoncée.

Les ricains et les russes se battront jusqu’au dernier emmerdeur qui veut empêcher le pétrole de couler vers leur réservoir.

L’or des breloques, les pétards chinois, le chemin de Compostelle d’un Lama en quête d’identité, masquent à peine le bruit des bombes en Ossétie. Les morts se cachaient derrière la parade d’ouverture et les hymnes nationaux couvraient les cris des blessés.

On s’était indigné de l’action chinoise au Tibet. La Russie et Poutine, pardon, D.Medvedev, se cachent derrière les jeux. Les chinois auraient du attendre !

Et pendant ce temps là, Nico et sac de riz poursuivent leur pèlerinage médiatique pour faire voir que si nous n’avons pas gagné de médailles d’or, ou très peu, nous avons des idées à revendre, à condition qu’elles n’entament pas certaines susceptibilités.