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8 juin 2008

SOMMET DE ROME : UN DOS D’ANES !

Ils utilisent leurs récoltes pour les bios carburants, mais les Etats-Unis et le Brésil ne sont pas les seuls fautifs. Avec le Canada, les Australiens, les Etats-Unis ont saboté ce sommet par la politique de la chaise vide.

Les 80 % du commerce mondial des aliments de base sont contrôlés par dix sociétés multinationales qui ne sont pas là pour faire du caritatif.

Le secrétaire général des Nations unies est chargé de faire des propositions. Or, il ne le fait que d'une façon très insuffisante.

« C'est un échec total, c'est extraordinairement décevant, et très inquiétant pour l'avenir des Nations unies. Le sommet est assez unique dans l'histoire de cette organisation : plus de 50 chefs d'Etat et de gouvernement se sont réunis pour discuter de solutions concrètes à apporter à l'effroyable massacre quotidien de la faim, qui s'aggrave encore avec l'explosion des prix mondiaux des matières premières agricoles depuis cinq ou six mois. Mais le résultat de cette conférence est totalement scandaleux : l'intérêt privé s'est imposé, au lieu de l'intérêt collectif. Les décisions prises à Rome risquent d'aggraver la faim dans le monde, au lieu de la combattre. » Jean Ziegler. (Ancien rapporteur de l'ONU pour le droit à l'alimentation)

On estime que 100 millions de personnes pourraient venir s'ajouter aux 850 millions qui souffrent déjà de la faim, et ceci, parce que les récoltes et les réserves de nourriture qui se sont raréfiées dans le monde entier, provoquent l'actuelle flambée des prix.

On a très bien parlé, on a tiré une sonnette d’alarme muette, on a fait état de graves préoccupations, mais aucune réponse n’a été donnée.

Les conclusions du sommet sont le résultat du manque de volonté de la part des gouvernements de protéger véritablement les populations les plus pauvres et vulnérables !

Déçus par leurs pertes sur les marchés américains, les financiers se sont rués sur les matières alimentaires pour spéculer outrageusement et sans état d’âme, au détriment des pays pauvres.

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