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28 mai 2008

COMMENT CA MARCHE ?

Pourquoi les médicaments, qui ne sont plus remboursés, augmentent ?

C’est d'une simplicité aussi démentielle que le refroidissement de l’affût d’un canon.

Alors, arrêtez de manger, ne regardez pas la télé, même d’un œil distrait, détournez votre regard concupiscent de tous biens terrestres ou imaginaires d’ailleurs, j’ai besoin de toute votre attention.

Prenons un médicament au hasard, le hasard fait bien les choses puisque je ne vais pas lui donner de nom, mais l’appeler simplement X.

Revenons en arrière, du temps ou ce médicament X était remboursé ! Jusque là c’est simple.

Cette panacée X ne vous coûtait rien, si vous étiez assurés. Les laboratoires en faisaient fabriquer de grosses quantités et les pharmacies en vendaient beaucoup. Beaucoup de petits égalent un gros (bénéfice)

Ce remède X n’est plus remboursé. On dit qu’il est déremboursable, ça fait plus classe, c’est exactement la même chose, mais vous dites ça d’un air relax, de suite on vous regarde d’un autre œil. C’est un peu comme lorsque vous dites que vous avez mal à la tête. Ça ne fait pas sérieux, un petit cachet fera l’affaire. Maintenant si vous prenez un air détaché et que vous dites  «  je crois que j’ai une petite céphalée » ou mieux « céphalalgie », alors immédiatement tout le monde s’écarte et je suis sûr qu’il y en a même un qui va vous demander si vous voulez qu’on appelle une ambulance. Alors que n’importe quel imbécile qui a fait du grec pendant ses études entre la maternelle et se ‘faire jeter’, vous dira que cela veut dire exactement la même chose.

Après cette petite diversion, non inintéressante, ma fois, j’en reviens à mon X

Donc, maintenant vous devez payer pour X.

Comme il n’est plus remboursé, les pharmaciens en vendent moins. Normal, n’est-il pas ? Donc moins de petits égalent moins de bénéfices. Facile à suivre !

Pour rétablir ce principe des vases communicants, et rétablir la balance, on augmente le prix de X. donc moins de petits mais plus chers égalent au moins autant (de bénéfices). Vous n’avez pas décrochés ?

C’est le principe de l’offre et de la demande. En découle une totale débandade sur le contrôle des prix de X.  Suivant les quartiers, suivant la clientèle, les prix sont libres. Au bon vouloir du pharmacien. Si vous le voulez, il vous faudra payer, la rareté fait le prix ! CQFD !

Logique, non ?

Et les malades me direz-vous ? Mais des malades, on s’en fout, on parle économie, merde !

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