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20 mai 2008

CAESAR GREGOIRE !

Il est sur les marches de l’église. Il est triste, enfin, il a l’air. Un de ses amis, un de ses grands amis, il ne peut en avoir d’autres, ses amis sont forcement grands, vient de le quitter, lui en particulier. C’est le monsieur Grégoire des gens importants de ce monde. Le confident, le père spirituel, le maître, c’est lui !

_Il est mort parce qu’il a souffert de la télé, à cause de cette antenne qui l’a rejeté !

C’est beau, c’est grand, comme une épitaphe sur une pierre tombale, avec sa signature en dessous apposée. Seuls, les grands comme lui, peuvent se le permettre, conclusion d’une vie, signée sur le marbre. Ces mots qui resteront pour l’éternité, mots choisis des dictionnaires, citations éphémères qui demeureront pourtant écrites dans ces grandes encyclopédies visuelles planétaires.

Il parle, on l’écoute, on le téléfilme, il se cite, il s’écoute, on le photographie. La télé a tué son ami en l’abandonnant.

Et tous ces ouvriers qui ont été virés comme des malpropres, tous ceux qui avaient donné leur vie à une usine, à une entreprise, à un patron, renvoyés du jour au lendemain. Il s’en est tracassé dans ses citations ? En a-t-il fait quelques allusions, ce César de pacotille ?

Ce ne sont que des petits, des modestes, trop petits pour qu’il leurs parle, sans doute hors de ses préoccupations.

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Commentaires
L
César cotoie les grands, César parle des gens qu'il cotoie donc César parle des glands (euh pardon des grands).<br /> L'autre je l'aimais pas et ben lui mort ou vif je l'aime pas non plus...voila c'est dit n'en déplaise à ses nombreux fans.
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