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19 février 2008

MAGIQUE

En consultant de vieux grimoires magiques du début des années deux mille, je suis tombé sur un mot étrange. J’ai lu les livres anciens dans les bibliothèques hologrammiques et sensorielles qui pouvaient encore me renseigner sur ce sujet. Ce devait être une sorte d’incantation, une prière magique à cet être, qu’il appelait Dieu en ce temps là.

J’avoue avoir beaucoup cherché pour satisfaire ma curiosité et aussi pour essayer de retrouver à quoi pouvait bien ressembler cet objet, si c’est était un, où à qui pouvait s’adresser ce mot, cette supplique, si c’en était une. Etait-ce un remède, un médicament, contre une maladie de ces temps ?

La racine remontait assez loin, une langue oubliée qu’ils appelaient : « latin ». En ce temps là plusieurs langues, étaient en effet parlées sur ce vieux monde. Cet idiome avait donné naissance, sans doute, à d’autres langages alors communément employés. Ce vieux grimoire en était une relique. Grâce à mes appareils sophistiqués de traduction immédiate, je pu retrouver quelques unes de ses utilisations.

Il était, semble-t-il, souvent préconisé par les parents pour rendre leurs enfants plus intelligents. Ces derniers devaient le consulter plusieurs heures par jour et même, plus étrange, pendant la nuit. On lui octroyait donc quelques pouvoirs extraordinaires puisqu’il suffisait de l’invoquer ou de le regarder pour emmagasiner des connaissances. Il devait être aussi un exutoire, puisqu’on lui attribuait toutes les erreurs. J’ai traduit quelques textes qui faisaient référence ‘à sa faute’ ; un bouc émissaire, sans doute. Combien devaient-être rétrogrades et naïfs les gens de cette époque.

Ce mot devait sans doute représenter la survivance de ce qu’ils appelaient « prières » dans les quelles ils demandaient en faveurs ce qu’ils n’étaient pas capables de faire eux-mêmes. Ils devaient se réunir et invoquer par le biais de cette entité, je ne sais quelle force, quelle puissance. Il est quand même étrange et surprenant que nous n’ayons pas gardé trace de la signification, ou de représentation matérielle de ce qu’était ce mot qui devait apporter la connaissance et le savoir absolu : O R D I N A T E U R 

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