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7 janvier 2008

NOSTALGIE ?

C'était mieux avant, c'est beaucoup plus dur maintenant. Qui n'a pas entendu cette rengaine ? Le temps passe et remet sans arrêt en question les vérités et les supposées certitudes qui nous aident à la construction de notre vie, à l'édification de notre futur.

Aujourd'hui tout va très vite. Les générations d'alors avaient été programmées dans la perspective d'une vie, plutôt sédentaire, organisée autour d'un emploi unique et stable, qui devait les mener, tout normalement, du début de leur vie active, à une retraite méritée. On parlait même de l'amour du travail, de ce travail qui était un droit, et puis ...

Les règles de jeu social, qui étaient quasi-stables, se sont transformées durant leur vie. Leur monde qui était rue, village, région, est devenu pays, Europe, planète. Le conflit des générations, la mobilité du travail, l'évolution galopante, la disparition de certaines valeurs fondatrices, l'éclatement de la famille traditionnelle, le bouleversement des données établies, l'apparition de nouvelles forces, de nouveaux moyens de communication, et dans cette spirale novatrice tout c'est trouvé chamboulé.

Avant, on ne savait pas, les temps étaient durs, le monde sortait péniblement de grands désordres. Tout était à construire, à reconstruire, à inventer . Les anciens disaient que leurs enfants ne voulaient pas travailler comme eux . On laissait faire, cependant, pour ne pas leurs faire endurer ce qu'on avait subi ...  Les besoins étaient proportionnels aux loisirs.

Progressons-nous ou faisons-nous marche arrière ? Nous nous sommes trompés de but ou bien nous n'avons pas tenté de l'atteindre ? Les acquis sociaux, le droit au travail, le partage des richesses, la répartition du travail et des salaires ; les grandes idées qui peuplaient nos rêves de jeunesse, certitudes naïves de notre inexpérience ...

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