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Râleur
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21 novembre 2019

LA FACILITE !

On s'habitue à la facilité !

Putain, rappelez-vous, enfin, pour ceux qui sont nés au siècle dernier, en voiture, il fallait allumer les lumières lorsqu'on entrait dans un tunnel, il fallait baisser les vitres avec une petite manivelle archaïque, puis plus tard, laisser son doigt appuyé sur un bouton pour la manipuler, alors que maintenant, sur une simple pression, la même opération s'exécute et qu'à la moindre obscurité, tout s’éclaire .

Et je ne vous parle pas du rodage, et des révisions fréquentes, et à la station, il y avait un monsieur à qui tu donnais les clefs de la voiture, qui te remerciait poliment en te demandant la quantité d'essence que tu désirais, s'il pouvait vérifier l'huile, la pression des pneus et en plus il te lavait le pare-brise pendant que tu restais tranquillement assis dans la bagnole en lisant le journal......

Le facteur passait deux fois par jour, il ne distribuait pas, comme maintenant des tonnes de publicités qui doivent détruire des forêts entières, mais des lettres, un truc complètement inconnu des jeunes d'aujourd'hui qui doivent même se demander à quoi sert d’écrire et de lire, et que toi tu peux aussi te poser la question de savoir si les facteurs existent encore et même, pire, s'ils savent lire …...

Le bruits des poubelles en ferraille te réveillait le matin si tu avais décidé de faire une grasse matinée, alors que maintenant elles sont en plastique, ne font presque plus de bruit, mais tu ne peux les sortir qu'une fois par semaine et que dans quelques années on va les peser pour te faire payer des taxes en plus....

Les commerçants te connaissaient, tu connaissais tes voisins, quelquefois tu ne fermais même pas les portes de ton appartement, maintenant même à la fête des voisins, tu as l'impression d’être seul, et les commerces ont déserté les centres villes parce que les trottoirs sont envahis par des parkings ou des poubelles géantes qui débordent de n'être que très peu vidées.

Je vais m’arrêter là, parce que j'avais écrit au départ qu'on s'habituait à la facilité, mais je réalise que nous payons beaucoup pour profiter de ce que ne croyons être de la facilité, mais qui n'est qu'une sorte de recul de notre qualité de vie.

La facilité, un mot pour cacher une certaine réalité en trompe-l'oeil, mais pour les choses essentielles, rien n'a changé !



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Commentaires
L
Et non !
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R
T'en as pas marre d'écrire des conneries ?
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L
Tu as une vie dorée, d'après ce que je lis tu as une voiture moderne, tu fais la grasse matinée, quelle chance.
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M
A l'époque, pas si lointaine, où on ouvrait les glaces de voitures avec une manivelle, on avait des frontières, une monnaie, des droits, des services publics et la retraite à 60 ans. On s'habitue avec une facilité déconcertante à la perte de tout cela et de nos libertés individuelles par la même occasion. <br /> <br /> C'est notre facilité au renoncement qui m'inquiète.
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