Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Râleur
Râleur
Publicité
Newsletter
Derniers commentaires
Archives
9 juin 2011

UN DINER PRESQUE PARFAIT A LILLE ! VIII Spécial séduction.

Mercredi, c'est Jeremy, professeur d'anglais, soixante douze ans. Alors c'est l'histoire d'un grand blond avec un accent italien à couper au couteau. Il vient de Glasgow en Sicile et il va se défoncer pour tenter de séduire une poulette pour son bollito dominical. Cinq dindes se présentent aussi court vêtues qu'un plat de moules marinières, sans vin blanc. Grace à son Knack and How to Get It, une autre référence pour les cinéphiles, il est presque sûr d'arriver à placer son oiseau migrateur. Tout va dépendre de la cage. Alors le mec va déployer tout son attirail et sortir ses platines avec sa cellule shure et son bras à entraînement direct. Il va nous pondre un dîner qui dans d'autres circonstance aurait fini direct à la poubelle, mais que des cailles en chaleur vont trouver à leur goût, vu qu'elles n'en ont pas.

Ce soir, bizarrerie de la programmation, certaines nénettes arborent une carapace bio dégradable, de crèmes et de fond de teint aussi résistants que la peinture métallisée dont on repeint certains tacots pour les refourguer dans des brocantes et une autre, au contraire à décidé de se la jouer naturelle pour faire beaucoup plus minimaliste et près de la nature, elle n'est pas rancunière, style, je suis venue telle quelle. Putain, c'était encore mieux les autres jours.   

Et avec des tartares en sandwiches, et une salade, et des serviettes en papier, oui, oui, il va épater des donzelles qui rêvent de visiter son pays, la Grèce.

Mais place au résumé, véritable, de cette soirée admirable. Oh, mais il n'aurait pas une double nationalité ce mec là ? Oui, c'est vrai, notre identité nationale est menacée, merde, certains suisses comme Adjani, non, mauvais exemple, elle en a trois, de nationalités, mais comme Bouygues, Aznavour, Delon, Leconte, etc, viennent manger le pain des portugais qui travaillent pour construire une maison au Portugal ou des roumains qui viennent faire la manche dans nos rues en chassant les ivoiriens qui vendent notre tour Effel made in China.

Son menu : twistin' kitchen.  

 Lorsque les nénettes le découvrent, je constate qu'Emy a mis sa tenue de visite d'appartement témoin, mais sans le collier, ce qui enlève tout le charme, et l'attrait de la plongée vertigineuse vers les trésors cachés dont je vous narrais le cheminement, dans un moment d'égarement dû à l'usage incontrôlé de la crème de limoncello, à haute dose.

 Amélie est couverte par une moumoute façon moquette de salle de bain qui lui sein (volontaire) les épaules nues et toujours sa bouche en cul de poule pour nous sortir des phrases toujours aussi chiadées, comme oh whai, oh oui, j'aimeuh,  avec cette intonation 'canardesque' propre aux poules d'eau qui découvrent l'eau chaude!

Chez lui. On entre par la cuisine, merde, c'est vraiment chez lui, sans doute que l'appartement de son oncle était trop petit, ou que celui de son tailleur n'était pas assez cossu. Mais ce qui me dérange c'est qu'il dit toujours 'nous avons fait ceci', 'nous avons préparé cela'...Bizarre.

Par son ambiance, il veut rappeler les années cinquante aux States. Visite de la cave où va se passer l'animation puisqu'il est aussi DJ, d'ailleurs, c'est lui qui a remis au goût du jour à New-York, la reprise d'une vieille chanson religieuse belge ; Dominique, nique, trique .......

Les courses. Donc c'est la mise en scène bidouillée pour permettre aux filles de se familiariser avec les lieux de la drague. Alors, il part acheter des choses qui font plaisir aux bouches des filles. Du chewing-gum. Je déconne. Des cigares....

La vendeuse lui propose des sucettes, la vendeuse a bon goût, d'ailleurs, elle lui avoue aimer les sucettes.

En cuisine. Il m'épate avec sa dextérité totalement dénuée d'habileté et ses connaissances culinaires aussi développées que l'art littéraire dans l'œuvre musicale de Goya. 

Pour sa César salade, je ne suis pas sûr de la présence des anchois, de la mayonnaise et même de la moutarde, mais j'en prenais souvent, à Londres, et peut-être, était-ce différent. Par contre, l'œuf est incontournable. 

Bizarre, un anglophone qui prononce 'worcester ', on dit 'Worster' sauce.

J'adore sa façon de laver la salade et de balancer les feuilles encore mouillées sur l'assiette à soupe. Américain classe ! En plus il pense faire une belle présentation.

Décoration de table. Nappe taupe H.G Wells,  set rouge en plastique avec un vinyle et une assiette de présentation blanche et ronde. Distributeur de serviettes en papier. Les couverts à la ramasse, deux fourchettes à droite. La petite cuillère posée sur un domino. On dirait un snack.

Il se prépare pour le choc. Devant la glace " Tout est dans la banane ! " Voila un mec qui sait vivre. " C'est ce qu'il faut pour séduire les filles!" 

C'est ma devise !

Elles arrivent. Audrey, toujours masculine, avec son casque sur la tête. Elle est conduite, les yeux fermés, au sous sol. Elle avoue avoir joué le jeu du dress code exigé. Je n'avais pas vu cette indication. Enfin, d'après ce que j'ai lu, c'est sans doute une façon de s'habiller vue et corrigée et même imaginée par les générations d'aujourd'hui, car je ne pense pas que dans ces années là, la mode des masses populaires et surtout de la jeunesse avait un impact sur les classes travailleuses et même étudiantes. Le prêt à porter faisait son apparition, en France, vers les années cinquante cinq et encore confidentiellement à Paris, mais c'était sans doute la tenue assez classique qui se voyait dans le fameux Saint Germain des prés, plutôt jazz et naissance de la musique de sauvages.  Pour en revenir à cette première arrivée, la longueur de sa jupe me conforte dans mon idée. Aurélie, pas maquillée comme une voiture volée, tiens, tiens, mais elle a rajouté ses extensions bouclées, mais elle a conservé ses intonations niaises et gamines de perdrix qui minaude pour éviter que le chasseur ne la tire. Mais, sans colmatage, elle fait plus âgée que ne le mentionne sa carte de visite.  Elodie telle un cyclo chouravé maquillé, elle s'est recouverte de noir et d'un blouson des mauvais garçons, mais la devanture montre que le capot est d'un modèle plus récent. Oh, il lui touche les mains pour la guider. Entrepreneur ! Audrey, qui se met les mains devant les yeux lorsqu'on lui demande de les fermer, en d'autres moments, ça doit payer. Emy avec des bottes, comme d'habitude, souriante, comme d'habitude, et son haut de visite d'appartement, mais avec des mini pantalons qui ne vont plus nous laisser espérer la découverte de la couleur de sa culotte, ou son absence. Contrairement à ce qu'elle dit, l'hôte est en totale adéquation avec une tenue vestimentaire des années cinquante, puisqu'il n'en a pas. Je vous parle d'un temps où la diversité régnait, et où tous les moutons ne se pavanaient pas avec les mêmes marques à la mode, comme de nos jours où il faut avoir l'air de tout le monde pour avoir l'air d'exister, où il faut avoir l'uniforme du mouton pour ne pas se faire 'bouffer'. Mais ceci est un autre débat. Elle aussi descend à la cave.  Un peu vulgaire comme expression ! Les hommes politiques nous ont habitués à plus d'emphases.

 Apéritif. French kiss. Juste un avertissement. Le baiser...avec la langue  permet l'échange de deux cent cinquante types de bactéries et d'éventuels virus, entraînant un éventuel risque de carie dentaire, de méningite, de mononucléose infectieuse ou d'herpès buccal. Mais surtout, il peut se transmettre, si affinités, aux organes sexuels. Donc, n'embrassez jamais la première fois, merde !

Du champagne, ouvert devant les invitées, avec une touche fruitée, ce qui déclenche l'approbation d'une Emy, ce soir conquise, allez comprendre.  Donc une fondue au foie gras, que tu trempes les cure-dents piqués de foie gras dans de la confiture. Quelle imagination, c'est comme le foie aux figues de Thomas, mais sans la bouche dessinée. Simplissime et j'ajouterais nullissime car en d'autres soirées, les invités eussent crié au scandale. Même Audrey qui n'aime pas le foie veut goûter à la confiture. N'importe quoi !

Pauvre Élodie, jamais vu du foie gras avec une sauce sucrée. Maman, jamais vu une dinde qui parle. Aurélie qui confond froid et frais, mais qui trouve tout le monde à son goût.... du moment que c'est un garçon, surtout s'il a un accent ! Elle ne comprend pas tout ce qu'il dit, mais son accent est sexyyyy!

Animation musicale.  L'hôte devient DJeremy. Audrey adore toucher à la table de mixage et aux platines. Pour Élodie, toucher à un vinyle et le poser sur la platine est une expérience très contraignante et d'une difficulté incroyable. 

 Enfin, question musique des années cinquante, il faudra repasser. Car, comme je suis un vrai professionnel, je me suis documenté, avec attention, sur la musique de mes parents. Mais c'est une animation spéciale pour ces gamines qui vont pouvoir toucher des boutons, tenir un micro et se prendre pour des vedettes.

Tandis que votre téton fleuronne, en sa plus verte nouveauté, cueillez, cueillez votre jeunesse, touchez ces micros, car lorsque la vieillesse vous touchera, vous ne vous rappellerez plus que de ces verts pipeaux sortait l'extase de votre fleur éclatée.

C'est extraordinaire, entre deux ; oh whay, trois ; c'est dingue et des heu, ha  oui, how, d'autres  onomatopées et des borborygmes à la pelle, Élodie arrive à placer trois mots compréhensibles qui se suivent.  C'est dingue !

A table. Des vinyles comme sets de table, Emy n'avait jamais vu ça. Putain, c'est dingue, c'est une innovation, merde, où va-t-il chercher tout ça ? Et où la Six est-elle allée chercher ces bimbos ?   

Entrée. The temptation's garden. Putain d'Éden. Une salade mélangée revisitée jetée dans une assiette creuse, comme une soupe, pompeusement appelée césar salade.

 Audrey n'aime pas tout ce qui vient de la mer ; les concombres, le veau et les livres, le foie de morue. Comme aliment français c'est le pain qu'il préfère, disait-il, donc il n'y en a pas, que des buns !

Aurélie, tu déconnes, t'as avalé un canard douche, ou t'as pas mué ?

Je ne sais pas si vous avez remarqué, Audrey demande une autre assiette sans crevette, elle ne mange pas de porc, donc il repart en cuisine pour dresser une autre assiette, enfin, enlever les crevettes, et, au lieu de la donner à l'autre Audrey qui va donc attendre, il l'emporte avec lui, l'assiette pas Audrey. Une autre logique !

Génial, cette merde devient " design et moderne" pour Élodie. Merde, elle n'a pas mis ses lentilles. Et les autres taupes qui trouvent des explications dithyrambiques pour justifier leur goût sérieusement détérioré.  D'ailleurs Audrey ne s'aperçoit même pas de la présence d'anchois, qu'elle déteste ! La cantine devient une grande table aux yeux de pouliches qui se prennent pour des juments de course.

Plat principal. Little Richard's buns. La taille ne dérange pas Emy, putain, ça c'est le top, elle a compris un mot, et elle brode. Merde, Little Richard, avec Chuck Berry, et son  'Long Tall Sally' repris par les Beatles, pour ceux, qui, comme moi, étaient trop jeunes mais qui connaissent les monuments du rock. En plus il était né à Macon. En Géorgie, d'accord, mais tout le monde connaît son célèbre ;

http://www.dailymotion.com/video/xeafx_little-richard-tutti-frutti-1955_music

Merde, un classique.

Et Élodie qui ne panse, c'est volontaire, qu'à bouffer, et dès qu'elle voit 'petit', des gargouillis se font entendre dans son ventre, elle a faim,  même qu'un vibromasseur devient une saucisse.

Et oui, Audrey, bravo, le bun est le pain pour le hamburger.    

Elodie qui a un masque et qui ne sourit pas trop pour ne pas abîmer son maquillage mais qui trouve le 'plat' original, putain, son fond de teint a dû intoxiquer ce qui lui restait de cerveau. Même qu'elle trouve tout original et subtil comme par exemple des noisettes, ce qui donne un goût agréable en les croquant. Oui, c'est sûr si tu les avales, c'est plus pareil. Merde, il faut changer de marque....de fond de teint, ou aller manger, une fois, dans un restaurant.

Aurélie qui sourit toujours comme une bécasse et qui est aussi intéressante qu'un pommeau de douche quand t'as pas l'eau. Elle n'a toujours pas compris la signification de 'Little'.  Je ne vous parle pas de la préparation, divine, de ce plat merdique.  Bouffer des sandwiches et elle sont aux anges........O tempora ! O mores !

Séquence des questions stupides.

Quel est ton plus gros atout ?  Devinez !

Crois-tu au coup de foudre ?  Ça fait gagner du temps !

Les réponses n'étant que supputations personnelles.

Dessert. Ray Charles cake and the American cream. Cheese cake et smoothy fraise banane.

Heureusement qu'il y a Elvis en fond sonore.

http://www.dailymotion.com/video/x98ixh_can-t-help-falling-in-love-elvis-pr_music   Celle que je préfère.

http://www.dailymotion.com/video/x20d3e_can-t-help-falling-in-love_music

 

Les notes. 23 pour Élodie. 21 pour Emy. 20 pour Amélie et Audrey. 18 pour l'autre Audrey.

Putain, il a récolté les meilleures notes en cuisine. Je vais me shooter à la malaga !

Je n'ai pas compris ; le titre du menu, le rapport avec les années cinquante, les intitulés des plats, ses notes en décoration qui dépassent largement celles de ses copains, l'assentiment des filles devant cet ersatz de dîner, l'extase culinaire d'Élodie, ou, trop, peut-être, elle a reconnu les plats de son restaurant favori, le mac Do !  L'hôte est sympathique et agréable, mais...... 

C'était la soirée des dindes !

Publicité
Publicité
Commentaires
C
Quelques mignonnettes sont réveillées....zaza bonne première....<br /> tous les jours une gentillesse, de la part de loulou....<br /> Je finis mes bagages...<br /> <br /> Bonjour dam ( je poste un petit coucou ailleurs avant de partir..):-);-)<br /> .<br /> Bonjour Adel et vogue ..:->
Répondre
I
..je te souhaite de belles vacances..tourne toi vers le beau et..." laisse pisser".....bises isa
Répondre
L
Il fé beau, réveillez vous mignonettes !
Répondre
Z
Bonne journée à tous & toutes ! Même aux empêcheurs de tourner en rond ! Beau week-end en perspective, enfin du soleil sur notre Provence après un début juin un peu larmoyant !!! <br /> Et ce soir, issue de ces 15 jours "spéciale séduction" qui n'ont séduit personne !!! <br /> Bisous à tous !
Répondre
D
Tu es "bourrée"? En cellule? Avec des appareils? Lesquels? Puis tu es folle? Depuis quand? Tout à l'heure tu étais pourtant très bien, je n'ai rien remarqué de particulier... Je n'y comprends rien.<br /> <br /> Je n'en crois pas mes yeux et j'espère ne pas être la seule.<br /> <br /> Tu sais, jalousie et méchanceté font très bon ménage. En principe, l'une ne va pas sans l'autre.<br /> Je n'ai pas de conseils à te donner, mais à ta place, je ne répondrais pas à ces insultes, aussi idiotes que ridicules et non fondées de surcroît.<br /> <br /> Vogue Poupinette, vogue.... Profite de ton héros "au sourire si doux" et ne te tracasse pas pour ce genre d'inepties. <br /> <br /> Le silence vaut le mépris.<br /> <br /> Gros bisous à toi Poupinette, fais bon voyage.<br /> <br /> Dam
Répondre
Publicité