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8 juin 2011

UN DINER PRESQUE PARFAIT A LILLE ! VII Spécial séduction.

Mardi, soirée vengeance où les masques tombent, François, trente ans, formateur ferroviaire, va se révéler cultivé et moins con qu'il n'y paraissait, il cite Desproges et tout est oublié, je mets donc tout sur le compte de sa timidité ou sur son désir de faire des bons mots, ce que je comprends tout à fait.

Sa personnalité ne demande qu'à être découverte, pour peu qu'on lui pose des questions en cherchant à le faire parler. Mais d'un autre côté, on va s'apercevoir que certaines filles ont un petits pois dans le ciboulot. Elodie fait aussi son coming'out en montant qu'elle est plus dinde que caille. Remarquez, au match aller on avait noté son orthographe particulière avec des 'Y' à gogo et sa culture aussi étendue que celle d'une perle de culture. Elle est bonne. 'Coups de théâtre' est le titre du dîner.

Donc, encore un qui n'est pas chez lui...parce que ! Donc chez des copains.

Et pendant qu'il vaque aux courses, les cinq mousquetrices visitent son gîte et nous ne comprenons toujours point les raisons de son déménagement surprenant.

Oh, mais Emy, t'as de beaux yeux, tu sais, et ce collier qui vient les caresser en s'attardant, alangui, par monts et par val, et glisse lentement, presque aspiré par cette crevasse charnelle qui lui fait entrevoir un autre gouffre pélagique empli de promesses et de trésors cachés que mes yeux avides et affamés ne peuvent entrevoir, ni mes mains sensuelles et insatiables tenter de toucher.  Pourquoi t'obstines tu à laisser ce chemisier dissimuler à ma vue ces charmes à peine dévoilés qui suggèrent plus qu'ils ne montrent ? Oh, pourquoi n'es tu point une œuvre d'art pour laisser à mes yeux langoureux la promesse d'une découverte totale, qui, en enlevant les obstacles vestimentaires, me laisserait contempler ce spectacle enivrant ? Oh, pourquoi n'es tu point un instrument de musique pour laisser mes mains faire vibrer tes cordes et laisser monter vers les cieux des accords si mélodieux qu'ils rendraient jaloux les dieux de l'olympe ? Oh, pourquoi n'est tu point un ange pour m'en laisser découvrir le sexe ? Oh, pourquoi n'est tu point une cuisinière pour me laisser lécher tes plats et mijoter des recettes à rendre fou n'importe quel Escoffier amateur, car je te montrerais mon art si tu voulais être ma melba ?

En attendant, t'as de beaux yeux, mais j'aime pas tes cheveux !

"Il y a pas mal de petits t'éléments qui laissent à penser...." Pat' à dire, Amélie est aussi une huître perlière.  Et pendant que les filles découvre son armoire de produits de beauté, lui, fait ses courses dans une super poissonnerie art-déco, et si je ne m'abuse point, et comme je connais cette ville, que j'aime bien, je pense que c'est l'Huîtrière, devenu un restaurant.

En cuisine, j'adore sa technique. Pour garder le jus des asperges, oullala , c'est chaud, en ce moment les légumes affolent, après le concombre qui se vide, le poireau qui dégorge, les carottes qui se désolent, voila les asperges qui lâchent leur jus parce qu'un Gaston la Gaffe, qui veut les sortir de leur préservatif, les retourne brutalement, pour les passer à la moulinette.  

Alors, séquence choc. Il passe les asperges au chinois, pour enlever les fibres et recueillir la précieuse substantifique semence et ensuite, après avoir effectué cette séparation, remet tout dans la soupe originelle. Filtrage original !  

Décoration de table. Alors deux couches de taupes passionnées d'origami mais obsédées par cette couleur excitante et aphrodisiiiiiaque.   Donc, nappe en papier, mais néanmoins rouge. Un chemin de table façon dentelle, mais en papier. Assiette de présentation or, mais plastique. Serviettes aphrodisiaques, mais en papier, posées sur le tissu qui recouvre un meuble, et je crois que, jamais il ne les donnera. À vérifier. Couverts, mais à gauche...d'un côté, et à droite...de l'autre. C'est une table papeterie. Deux bougeoirs. Des pierres en or, mais en plastique, des masques façon carnaval de Venise, mais made guignol of china. Point de couverts à poisson.

Barbe fraîche de deux jours, gel et cravate, il attend les belles du dîner.

Audrey d'un pas décidé est bien résolue à le casser.

"On n'est pas chez moi ici..." Mais bien sûr qu'elle le sait, et toi aussi tu sais qu'elle sait, alors ne fais pas comme si tu ne savais pas qu'elle sait, puisque tout le monde sait qu'elle sait, merde. En plus avec sa bande, elle est allée chez toi, alors ne la prend pas pour une conne, elle voit bien que ce n'est pas chez toi, puisque chez toi, c'est où elle était, cet après midi ! Ameliegnangnanquiparlecommuncanard et sans boucles rajoutées, arrive en talons et avec un cadeau. Audrey précède Emy qui arrive juste avant Élodie, toutes les trois n'ont pas froid.

Alors Emy a fermé le haut pour ouvrir le bas et Elodie a ouvert un pigeonnier mais garde ses tourterelles bien au chaud. La camera tenue par un adepte du grand bleu prend des angles acrobatiques qui laisseront néanmoins le spectateur sur sa faim. En effet, à chaque instants ses tétons agiles et baladeurs donnent l'impression de vouloir s'éjecter de cette cage dont les baleines ne demandent qu'à céder, mais comme son bustier du premier soir tentait de descendre elle a dû rectifier le tir et renforcer ses balconnets qui maintenant les soutiennent au gré de leur élucubrations fantaisistes mais nonobstant agréables. Emy, quand à elle n'a pas intérêt à trop bouger sinon on va pouvoir être en position de vérifier que les profondeurs, dont je vous parlais plus haut, sortent sans filet.

Petit intermède déconnatoire. Une boîte de sardine on est cinq, sur un plateau ! La robe d'Élodie, jalouse, tente de se mettre au niveau de celle de sa voisine. Le sofa est en train d'envoyer un SMS au pouf de Thomas pour lui faire part de ses appréciations. C'est dantesque, on sent le tissu du canapé se tendre, il regarde le cameraman qui est en apnée, cette chair intime l'agace et l'excite à la fois, en plus il sait qu'il n'est pas convertible et que sous sa toile il n'y a pas de protection, il est perdu, un geste de plus et.......ouf, sauvé par le verre de champagne apporté sans ambages et sans plateau, à la main, ah, la main, pourquoi les canapés n'ont-ils pas de mains, semble crier ce pauvre meuble ni tout à fait un lit et même pas méridienne tout juste bon à recevoir ce séant platoniquement, sans pouvoir le toucher ?

Mais qui es tu, toi ce dieu inique, qui n'as point doté de mains ces augustes canapés ?

Apéritif. Acte I. L'île au champagne. Faut-il se mouiller, à défaut de s'asperger, rions, ma foi pour trouver ce qu'on va manger.

Alors il apporte ses verres avec des fraises en bonbon dedans. Oh putain, la table basse est juste en face le canapé, elle n'en peut plus, elle non plus, son angle de vision est juste en face la diagonale formée entre les deux cuisses d'Emy, qui s'écartent inexorablement et la perpendiculaire abaissée de son point G pas encore en action, et la distorsion de sa jupe qui se relève en progression euclidienne proportionnelle au frottement du tissu sur ses bottes ce qui en vertu de la loi de Kepler produit une synergie égale au retrait de la robe de deux centimètres chaque vingt de deux secondes, ce qui veut dire que si l'apéritif dure encore six minutes, le canapé saura via la table basse, si Emy est nue ou si elle a un string. 

Il eût fallu que je me mouillasse pour que toi, molasse, tu eusses daigné me sucer.  

C'est la quête, ma foi, d'une asperge trempée dans de la sauce vinaigrée et qui n'attend que la chaleur d'une bouche pour la contenter.

Donc, une verrine de foie gras aux asperges. Pour Élodie la cultivée, c'est du charabia.

En fait, c'est une verrine avec deux têtes d'asperge piquées dessus qui donnent un aspect de prise électrique à cette présentation ratée.

Et hop, la table basse a disparu et ouf semble hurler le canapé, et ah, c'est l'animation avec un grand H, c'était pour faire plaisir à Élodie.

Séance pour se faire mousser et séduire également les tourterelles en montrant ses qualités cachées. Avec l'aide de chaque fille, il va faire étalage de séduction au moyen du théâtre, de la danse, et de la musique avec sa guitare et du chant. Merde, c'est X factor, et les filles font la chorale. Mais une chose est sûre, une gourde est née, admirez l'allusion cinéphile, Élodie ! Je déconne, on le savait déjà.

À table. Présentation des plats, originale, dévoilant un certain...talent, c'est sûr.

Entrée. Acte II. Jacques et son maître. Ah, une crème des lumières, Diderot, nous délie bien la langue avec l'allium qu'il faut.  Oh, mais Amélie aussi est pleine de culture, l'allium porrum est le poireau, ne pas confondre avec l'ail, l'alium, et ce n'est pas un gaz, hilarant !

"Les saints jacques étaient moelleux à l'intérieur " mais Élodie n'a pas aimé la coquille. Encore des économies de pain. Mais on ne doit plus faire cet article de boulangerie.

Avez-vous noté qu'il sait que la photo du cochon a été déchirée. Comment peut-il le savoir ? En principe il ne peut pas être retourné chez lui, donc la continuité temporelle est aussi du pipeau, donc, tout n'est que du cinéma.  Les filles savent aussi qui leur a donné telle ou telle note, ce n'est plus un repas, c'est la punition des dindes farcies et lésées du premier épisode.

" Les filles et les animaux faut pas les toucher !" Bravo Élodie, t'es bonne, tu peux garder tes pigeons, j'y toucherai pas ! En plus Élodie critique Desproges, on ne peut pas rire avec tout le monde. Maman, ça existe des jeunes avec des principes si archaïques et obtus ?  Au secours, elle est liftée, elle est plus vieille qu'elle n'y paraît.

Quoi ? C'est la table basse sur la une, ne quittez pas.

Ah, elle n'a pas de string et ses balconnets sont exagérément relevés. Merde, ah, le tissu du canapé est mouillé, putain, qu'il arrête de fantasmer. Quoi, la chaise d'Emy crie au secours, merde, stop, je ne gère plus, je rends l'antenne, à vous les studios.

Pendant qu'il se disculpe de sa façon si rustre d'avoir offert le cadeau d'une fille à une autre, je regarde les filles s'obstiner à couper en petits bouts leur dernière saint jacques pour la faire durer, on dirait qu'elles se donnent une contenance, mais il faut cependant l'avouer, trois coquilles, le plat était un peu lilliputien.

Révélation, avec son meilleur ami il est parti en vacances. Il voyage, les filles adorent. Oh, mon dieu, comme elles aiment.

 Plat principal. Acte III. La farce du cuvier. Ce poivrot de Jacquinon, rit au moyen âge, on saisit que sa solanacée farcée nage. Je signale quand même que la tomate est une solanacée. Mais, amis de la culture, bonsoir, vous le sûtes immédiatement.  Je trouve qu'Amélie est en retrait.

Oh whaieuh, c'est pas séducteur pour la docte Élodielaperlegrecque. Une tomate farcie.

Dessert. Acte IV. Tartuffe. Il ne faut surtout pas choquer les faux dévots, sans vanne, ni miroir, ce n'est pas du gâteau. Tarte aux poires et chocolat, boule de glace vanille. Elles aiment.

En fond sonore, Gloria, mais je ne connais pas cette version qui ne me semble pas être celle des Them. On dirait les Doors  http://www.dailymotion.com/video/xf749_doors-gloria_music

Les notes. 20 pour Amélie. 18 pour les Audrey. 17 pour Élodie. 15 pour Emy.

Une constante, ceux qui râlent sont souvent ceux qui ont fait pire. Coucou Emy !

Réflexion faite, je préfère lorsqu'Amélie ne parle pas.

Un peu saqué, sa soirée était correcte et bien meilleur hôte qu'hôte !

Quoi ? Le canapé ?

Qu'il s'arrange avec les pieds de la table basse ! 

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Commentaires
J
...merci quand même, c'est bien d'avoir essayé. Ce qui est vache avec ce truc, c'est qu'on ne s'aperçoit que c'est raté que quand c'est parti.<br /> <br /> Bonne nuit
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L
Encore raté pour le triste, désolée
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L
non ce n'était pas ça :-p(
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L
;-p(<br /> Je crois que j'ai trouvé
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T
Quelle jolie récrée.
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