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Râleur
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10 avril 2011

L'ART ET LA MANIERE !

Dans un moment de ces instants de relaxation qui me permettent de détendre mon corps svelte et robuste, j'en ai en effet besoin pendant les courtes périodes de relâchement d'une dure et longue journée de travail, attablé à la terrasse d'une petite guinguette, tentant de retrouver le goût d'une banana classique dans la mixture servie par cet hôtelier peu à cheval sur les principes orthodoxes de ce dessert féérique, perdu dans mes pensées philosophiques, je rêvassais légèrement, trainant dans ces délices volés au labeur économique quelques pensées hermétiques propres aux esprits en mouvement.

Instants de béatitude où l'on oublie le temps, où la vie est moins dure et où le silence reflète l'éternité.

"Mais, tu m'emmerdes, et puis tu me casses les couilles !" 

La réalité me ramenait à la vie. A quelques encablures de mon îlot de sérénité, un couple discutait bruyamment sur les avantages et les inconvénients, sans doute, d'après ce que je compris par la suite, de la liberté partagée et consentie dans une union moderne. L'un disant que l'homme était différent de la femme et l'autre argumentant que ce n'était pas pareil. Loin de moi l'idée de m'immiscer dans ce débat hautement philosophique, surtout qu'il était évident que les deux argumentations étaient discutables, contradictoires et néanmoins incontestables. 

Mais ce qui captivait totalement mon attention était la terminaison de cette phrase, assenée tel un avertissement ésotérique, symbolique et totalement irréalisable  "tu me casses les couilles."

Un rêve masochiste, un fantasme charnel, une tournure d'esprit propre au français ?

Et puis, soudain, ce fut le choc, une sorte de révélation, comme lorsque Christophe écrasa son fameux œuf sur la table pour le faire tenir droit, alors qu'il n'avait qu'à le poser sur de la mie de pain, comme faisaient tous ses copains briffés par Isabelle qui le tenait de Ferdinand qui l'avait appris d'une indienne qui savait très bien que l'Amérique n'était pas son pays, mais comme on ne lui avait rien demandé, rigolait doucement avec ses cochons. Une nouvelle version fut réalisée quelques années plus tard par un célèbre inspecteur de la télévision française qui s'écrasait un œuf invisible sur le front en s'écriant  "Mais oui, c'est bien sûr". Les grands esprits pouvant se rejoindre dans la connerie qui est comme le fils à couper le beurre, toujours à améliorer.    

Mais pourquoi cette menace est-elle uniquement au masculin, avec des termes si agressifs voire si peu académiques ? Posons-nous la question!

Il est évident qu'une femme ne pourrait pas lancer cette phrase à la cantonade sans faire sourire, le verbe 'casser'  étant totalement inapproprié. Il serait mal venu, en effet, à une personne du sexe, dit faible, de sortir un marteau et une enclume pour s'atteler aux yeux de tous à cette opération peu esthétique, surtout pour une personne sans bleu de travail.

Mais revenons à la phrase. Est ce qu'en disant, par exemple, testicules, on garderait intacte toute la puissance contenue dans cette invective, sans en ternir son esprit macho ?  

Evidemment  " Tu me romps les testicules " prêterait à sourire et puis cette connotation précieuse n'indiquerait aucune menace. Dans 'casser', il y a une indication de destruction, alors que dans 'rompre' on ne fait que briser. Atténuation ! 

Mêmes remarques pour " Tu me brises les choses de la vie. " avec la réponse incontestable et néanmoins intéressante " Tes choses de la vie, tu sais où je me les mets. " Ce qui pourrait dégager des horizons insoupçonnés à des personnes en quête d'ouverture plus ou moins licites et mêmes attirantes. On pouvait aussi tenter les roubignoles mais après quelques statistiques dans l'entourage des clients de l'auberge, cette solution s'avérait caduque, enfin, caduque est peut-être trop définitif !

Revenons un instant à la différence fondamentale de ces personnages, hors les particularités physiques, bien sûr.

Pourrait-on, c'est un exemple, envisager cette sortie, par une femme :

" Tu me casses les ovaires !" 

Tout l'esprit de dérision et de rêverie imagée et magique serait absent. En un mot, ce n'est pas envisageable parce que pas sérieux. C'est une version édulcorée, on pourrait y substituer une version plus grasse, même plus graveleuse, voire grossière " Tu me casses la chatte ou la pachole !"   La portée ne serait pas la même. On ne peut pas espérer de phrases chocs sortant d'une bouche féminine chic. On peut même essayer avec minettes, foufounes, vulves, lèvres et tenter un clitoris sans tomber dans le non sens.

Non, non, les couilles restent un attribut exclusivement masculin qui ne souffre aucune comparaison et j'en arrive même à la conclusion que même si certaines femmes en ont plus que certains hommes, cette formule ne peut être qu'uniquement masculine, sans en perdre toute sa saveur et son esprit ! Des lèvres féminines dénatureraient tout l'esprit et la subtilité contenus dans cette simple formulation. On ne peut pas mettre ces choses là dans n'importe quelles bouches. Il faut un esprit sain et hautement raffiné jouissant de facultés hautement philosophiques pour pouvoir proférer de tels avertissements.     

Donc, cette sortie ne peut-être que masculine ! 

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Commentaires
V
J' ai fait mes trois pater et mes trois avé.<br /> Privée de sucettes.
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C
ah je suis allée en alsace l'été dernier avec des amis américains leur faire visiter l'alsace et j'y suis retournée avec chéri et ma fille début novembre , quel chance faisait beau même très beau ! on s'est arrêté à colmar . <br /> faudra que tu me dises ce qu'il y a voir car on est arrivé mais sans savoir quoi voir et comme il a fait nuit , on est reparti .<br /> sinon , moi j'ai fais le lycée professionnel des franchises .<br /> dijon à la côte ! normal en côte d'or !<br /> <br /> <br /> <br /> je n'arrive plus à poster avec mon portable ça beug ! c'est le binz .
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Z
Une p'tite prière pour soeur Val qui vient de tomber du lit ! <br /> Bonne journée à tous et toutes !
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V
Juste un grand bonjour à tout le monde.. !!<br /> Une bonne journée ! <br /> Soyez sages ou pas !! : ) <br /> Bises fraiches et matinales.
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N
Tu parles de Charlotte....??? Parce que sinon, des Charlotte de 42 ans...Désolée Zaza, doit y'en avoir à la pelle...Allez zou...la cornette...
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